@Christian Labrune
Les
« Palestiniens », pour la plupart, et déjà à l’époque de la
déclaration Balfour, tout comme les sionistes arrivés dans ce
diverticule misérable de l’empire Ottomanson, étaient eux aussi
des migrants venus d’Egypte ou de la péninsule arabique, comme le
soulignait il y a quelques mois un ministre l’intérieur du Hamas.
Euh
non, les palestiniens, contrairement aux immigrés sionistes, sont
les descendants directs des indigènes présents là depuis des
milliers d’années, celà quoi qu’ait pu dire un ministre ignare des
Frères Musulmans de Palestine. Les arabes et égyptiens installés
au moment de la conquête musulmane ne représentent qu’une petite
partie du patrimoine génétique de cette population, un peu comme au
Maghreb, et à la différence de l’Égypte ou de la région de
Bagdad.
Quant
au partage de 1948,il était normal pour les arabes comme pour les
indigènes de le rejeter, dans la mesure où il était injuste et
faisait la part belle à une population immigrée amenée qui plus
est par le colonialiste britannique*. De plus, il est très important
de rappeller que les sionistes n’ont pas accepté le plan de partage,
pourtant donc trop bien pour eux, mais ils voulaient déjà avoir
toute la Cisjordanie. La guerre était entièrement de leur faute.
*
Situation similaire avec celle des Rohyingas en Birmanie. La
différence étant quand même que ces derniers sont là souvent
depuis le début du XIXème siècle, et ne menacent pas l’identité
birmane par leur nombre.