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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Les fondements de la conscience


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Philippe VERGNES 8 décembre 2017 20:17

@ Luc-Laurent Salvador,


Je comprends parfaitement... d’autant plus que cet article n’est qu’une synthèse que j’ai cru bon devoir faire pour situer UNE des nombreuses problématiques concernant l’absence de communication (au sens de se comprendre). Mais sur un plan plus personnel, je suis fan de psycho-neuro-endocrino-immunologie et des ouvrages du Dr Jean Gauthier (sans le rejoindre tout à fait sur sa conception de la psychanalyse... mais de Freud, oui). smiley 

Un extrait pour le plaisir :
"La médecine actuelle, attachée aux conceptions nerveuses, s’est efforcée de démontrer que l’origine des émotions était dans le cerveau. Les expériences, les constatations morbides ou psychiatriques ont fourni des arguments fragiles et des moins certains. En effet, de telles constatations concernent des enregistrements. Ces enregistrements ne sont qu’une résultante, une conséquence d’émotions primitives enregistrées dans le cerveau et dont la provenance est d’origine purement glandulaire. On aura beau multiplier les affirmations et des constatations à ce sujet, on n’abrogera jamais les faits suivants qui ne recevront, en ce qui concerne l’Homme, aucun démenti :

Les anencéphales ont des émotions, ce qui nous indique d’une manière formelle et péremptoire qu’elles ne proviennent pas du système nerveux. Par contre l’Homme-Plante de Roesch, malgré un système nerveux normal, n’a aucune émotion et la nullité de ses états émotionnels est la résultante de son insuffisance thyroïdienne. L’ablation des deux hémisphères cérébraux chez le chien ne supprime pas les affectivités élémentaires (expériences de Zéliony). L’opéré total de la thyroïde perd sa sensibilité et toutes ses émotions. Il ne les retrouve que grâce à l’extrait thyroïdien à fortes doses, son système nerveux n’intervient pas. Ces faits majeurs se confirment, se complètent deux à deux et permettent seulement d’affirmer que le facteur foncier des émotions est la THYROÏDE[1].


[1] L’ablation de l’hypothalamus et de l’hypophyse, auxquelles sont attribuées nos émotions, ne les suppriment pas."

Mais c’est une autre histoire... elle concerne l’étude des fonctions endocriniennes et je m’y plonge à peine en commençant par LE livre de référence (près de 1000 pages) paru en... 1932. Toutefois, les travaux du Dr Gauthier sont assez explicites, sauf que je revérifie tous par rapport à ses sources en endocrinologie.


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