L’indépendance cela a un sens : c’est la rupture complète. La Corse n’a pas les moyens financiers, les ressources d’être indépendante sauf à une chute drastique du niveau de vie et tous les Corses clairvoyants le savent.
L’autonomie, qu’est-ce que ça veut dire si outre l’armée, la gendarmerie, la police et la justice demeurent aussi l’Éducation nationale et la Santé sous l’autorité de l’État comme pour tout département français ?
La notion de « résident corse », à savoir vivre sur l’île depuis au moins cinq ans pour avoir le droit de faire bâtir, est une mesure d’apartheid qui contredit non seulement le droit français et international mais d’une certaine façon les Droits de l’homme en instituant une inégalité entre personnes sur des base ethniques.
Une telle règle serait impossible à imposer dans le cadre de « l’autonomie », surtout que l’inverse, une impossibilité pour les Corses de s’installer sur le continent serait inacceptable pour eux.
Il resterait aux autonomistes la liberté de pratiquer une politique social,e avec l’argent des impôts « français », plus équitable que sur le continent. Mais est-ce bien leur intention première ?