@Olivier Perriet
La comparaison avec la Sardaigne n’est pas très pertinente, tant du
point de vue démographique que du point de vue économique, soit.
Encore que leurs configurations géographiques îliennes et leurs particularismes culturels donnent une
certaine pertinence à la comparaison.
Ceci dit, l’état de sous-développement économique de la Corse a
tout de même quelque chose à voir avec son annexion et les conditions de sa
gestion depuis deux siècles par la France, sans oublier le tribut humain de la
première guerre mondiale.
On peut par ailleurs relever que :
1. La Sardaigne bénéficie d’une assez large autonomie depuis 1948.
2. L’État italien n’a pas, du fait même de son histoire, une tradition
centralisatrice « exacerbée » (Monarchie, puis Révolution confisquée
par les Jacobins, puis (comble d’ironie) Premier Empire instaurépar un certain
Napoléon, puis République « une et indivisible »)
3. L’Histoire respective des deux îles par rapport à Pise, Gênes et
Aragon explique leurs différences mais aussi leurs similitudes.