J’ai vu juste après ma précédente intervention - que je n’avais pas pris soin de relire et où j’aurais dû corriger quelques fautes de frappe-, le charmant bavardage de notre Macron national avec son cireur. C’était merveilleusement mis en scène et minuté, comme ces spectacles de Bob Wilson autrefois, où des acteurs parfaitement entraînés à simuler le ralenti cinématographique mettaient dix minutes à traverser la moitié de la scène. Superbe mise en valeur, jusque dans l’escalier qui conduit au perron de l’Elysée, de la plus profonde vacuité.
J’aurai quand même appris que le quadragénaire nouveau, qui se prend pour La Fayette (il ne doit pas avoir lu les historiens !) et regarde ses adversaires comme des « pétainistes », tirerait la légitimité de son leadership « de son peuple ». C’est la même expression que devait employer notre brave Louis XVI dans ses entrevues avec le très ambigu Marquis. Notre Président paraît déjà avoir oublié qu’il n’avait été élu que par un quart des électeurs, et je doute que des petites mises en scène comme celle de ce soir puissent être propres à leur inspirer une bien grande confiance. Ce n’est que dans deux ans au moins qu’on pourra juger des beaux résultats de tant de « révolutions ». Autrement dit, demain on rasera gratis.
Heureusement, il y a Trump, cet imbécile qui n’a toujours pas compris que le CO2 allait progressivement nous tuer, ce minus qui ne voit que l’Amérique lorsque le Président français, lui, voit toute une planète dont il sera le sauveur et se réjouit d’avoir pour ministre de l’écologie un homme d’une nature profondément « inquiète » qui saura prendre, s’il ne démissionne pas, les décisions salvatrices qui s’imposent !
J’avais raté, à cause de ma précédente intervention qu’il fallait finir, les trois premières minutes, mais je doute fort que j’aie pu rater l’essentiel. Quand je cire mes chaussures - ce qui arrive rarement - je commence par étendre le cirage, je laisse sécher un peu avant de passer la brosse à reluire. Il aura dû se passer la même chose au tout début de l’émission.
J’attendais quelques éclaircissements à propos de la récente « désapprobation » du discours de Trump reconnaissant qu’une ville où il y a un parlement, des ministères et même une « Cour Suprême » est forcément une capitale. Macron sur ce point aurait eu l’occasion de manifester un minimum de courage politique, mais il l’a ratée par myopie et il s’en mordra les doigts. Il aura donc préféré ne pas revenir là-dessus et on le comprend d’autant plus qu’il semble que Mohamed ben Salmane vienne de convoquer à Riyad le vieillard de Ramallah pour lui remonter les bretelles s’il continue ses conneries. Je ne serais pas étonné que l’Elysée ait subi aussi quelques petites pressions « diplomatiques » venant de ce côté où, on le sait bien, il y a encore beaucoup de fric.
19/12 09:37 - jaja
@Fifi Brind_acier Dans le lien l’affiche électorale de l’homme de droite (...)
19/12 08:26 - francois
19/12 08:23 - francois
@Gilbert Spagnolo dit P@py Question de principe. La France est en faillite à ce qu’ils (...)
19/12 07:34 - Trelawney
@Fifi Brind_acier Vous avez cent fois raison. Moi qui suis opposé au freixit, je suis tout à (...)
18/12 22:06 - Fifi Brind_acier
@Le421 Et oui, et c’est bien gênant d’avoir affaire, quand on est de Gauche, à des (...)
18/12 20:41 - Fifi Brind_acier
@babelouest Vous savez que les transports sont organisés à l’échelle européenne, pour (...)
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