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Commentaire de Christian Labrune

sur Les robots et la révolution


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Christian Labrune Christian Labrune 23 décembre 2017 23:54
Et quand l’auteur nous dit plus loin : « ... qu’on peut très bien faire de l’intelligence avec de la matière. », encore faudrait-il préciser que cela ne peut être vrai que dans les limites de l’algorithmique.
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@Claudec
Je suis désolé de devoir vous dire ça, mais ce que vous écrivez n’a aucun sens. L’intelligence de l’homme n’est pas moins « algorithmique » que l’IA. Le cerveau humain est aussi un calculateur, et je ne vois guère qu’il puisse « franchir les limites du raisonnement » ; sauf probablement chez les aliénés, et cela ne me paraît pas très souhaitable. Peut-être faites-vous allusion à quelque chose qui pourrait être l’intuition ? Mais les nouveaux algorithmes capables de traiter les « big data », précisément, se rapprochent beaucoup de ce que nous appelons l’intuition. Pour traduire d’une langue dans une autre, on ne part plus de la grammaire et du système de la langue, on fait appel à des milliers de textes déjà disponibles dans les deux langues, explorés en une fraction de seconde, et cela donne des résultats infiniment plus satisfaisants que les anciens systèmes très analytique et qui produisaient des traductions fautives et ridicules. A l’enfant, par exemple, on n’apprend pas la grammaire de la langue pour lui permettre de parler plus tard. Il apprend à parler en imitant ce qu’il entend autour de lui sans rien connaître de la linguistique. Ce n’est que plus tard qu’il l’apprendra les règles.

Si vous vous interrogez sur la possibilité de fonctionnement des bagnoles autonomes, dont il existe déjà des prototypes, vous serez bien forcé de comprendre que, pour qu’elles soient capables d’aller toutes seules sans conducteur de Paris à Marseille en empruntant des routes qu’elles n’ont jamais « vues », où il n’existe pour elles aucun système de guidage, il faut que leurs caméras soient obligées de mettre des noms sur les objets qu’elles identifient, de connaitre les propriétés de ces objets, de savoir le danger qu’ils représentent et qu’il faut éviter, ou bien les précautions qu’il faut prendre pour les contourner ou les franchir. Si vous voyez une vache traversant la route, vous vous dites : c’est une vache, et vous freinez. Une voiture autonome « comprend » aussi que c’est une vache, connaît le comportement de cet animal décrit dans des banques de données, et par conséquent, tout comme vous, ralentit ou s’arrête.


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