@Gilbert Spagnolo dit P@py
Vous êtes un sacré Charlot ! Vous mettez en titre de vos images : ’’coupable’’, ’’innocent’’ ! Donc, d’après vous une irmf permettrait de déterminer que quelqu’un est coupable de quelque chose ?! Tout au plus l’article que vous signalez parle de mensonge possiblement détecté (par interprétation) sur un échantillon de 28 sujets sur un test simple vrai/faux !
Votre remarque est très significative de votre mode de raisonnement : c’est à VOUS de faire la preuve qu’une irmf serait un moyen fiable de détection de culpabilité !
L’affaire d’Outreau, c’est bien un emballement médiatique qui conduit un ’’petit juge’’ à faire n’importe quoi. Il semble que vous n’avez pas lu l’intégralité de l’article de Wikipedia :
’’Le traitement médiatique des affaires dites de « pédophilie », fut montré du doigt : ont été
dénoncés pêle-mêle une précipitation, un manque de professionnalisme,
une tendance à croire le pire sans vérifications, des accusations nominales bafouant parfois la présomption d’innocence, et surtout un abandon des principes journalistiques de base.
Le livre de Florence Aubenas journaliste au quotidien Libération, raconte comment des conversations protégées par le principe de protection des sources d’information des journalistes, avec un magistrat chevronné travaillant dans la région, l’ont mise en garde contre les excès du juge Fabrice Burgaud, chargé de l’instruction.
D’autres médias n’ont pas pris les mêmes précautions, certains
hebdomadaires faisant des gros titres, en reprenant des informations non
recoupées. Alors que le premier article, dans La Voix du Nord le 7 avril 2001, avait suscité l’indifférence, l’arrestation de sept personnes à Boulogne sur Mer à la mi-novembre a déclenché un « emballement » des hiérarchies rédactionnelles. Certaines y résistent, comme Jean-Marie Pontaut, alors rédacteur en chef « investigations » à l’hebdomadaire L’Express. Des contre-enquêtes sont diffusées relativement rapidement, en mars 2002 dans Au nom de la loi (RTBF), qui fait le voyage d’Ostende pour découvrir qu’il n’existait pas de sex-shop au centre du prétendu « réseau », puis le 4 avril 2002 dans Pièces à conviction sur France3.
Les médias plaident pour une réflexion sur l’équilibre qui doit être
trouvé entre le droit et le devoir d’informer et le respect de la
présomption d’innocence. Malgré ces bonnes intentions affichées, Antoine
Perraud montre que les médias se sont surtout préoccupés de se couvrir
mutuellement.
Selon Jean-Claude Magendie, premier président honoraire de la cour
d’appel de Paris, l’affaire d’Outreau a démontré que la justice ne
pouvait se désintéresser de la façon dont elle est perçue et comprise,
mais qu’elle devait le faire sans perdre son indépendance.’’