Obamacron, lointain émule de Neville Chamberlain à l’époque de Münich, a choisi son camp, qui est celui des ennemis de l’Europe. Alors que Trump et Netanyahou prenaient clairement position en faveur des manifestants iraniens qui veulent un changement de régime, il aura préféré temporiser avec le Führer de l’Iran.
Rappelons qu’à une observation de Macron concernant une politique « mal maîtrisée » en matière de missiles balistiques, Rohani lui avait répondu en substance que cela ne le regardait aucunement, et que la portée des actuels missiles, suffisante pour atteindre Israêl, pourrait sans difficulté être étendue pour qu’ils puissent également toucher l’Europe.
La politique européenne est une politique de gribouille visant le très court terme. Dans huit ans, quand les accords de Vienne auront cessé de s’appliquer, l’Iran pourra nucléariser ses missiles, mais d’ici-là, les contrats commerciaux peuvent permettre d’engranger quelques bénéfices. Peu importe que les Iraniens crèvent sous la botte des Mollahs. Peu importe qu’on favorise à terme une situation explosive, on aura peut-être bien quand même le temps de finir son mandat. Après nous, le déluge.
La même chose se passe avec la Turquie. Le Mussolini des Turcs, bourreau des Kurdes, allié des « Palestiniens » génocidaires, sera reçu aujourd’hui même à l’Elysée, ce qui est une honte. Quelques réflexes de protestation purement automatiques dans une « gauche » qui, de toute façon, ne comprend plus rien à rien depuis très longtemps. Aucune réaction dans une droite simplement conservatrice qui suit Macron tout en prétendant le contraire. L’imbécillité, en France, est au pouvoir, et elle a les mains libres.
Dans leur bouquin paru en 2016, intitulé Nos très chers émirs, Chesnot et Malbrunot rapportent une déclaration de l’ancien émir du Qatar qu’ils avaient rencontré à Doha en 2012 : « Il semblerait que les Français soient les plus faciles à acheter ».
Le récent contrat signé par Macron concernant la vente de matériel de guerre made in France montre clairement que depuis 2012, et malgré les enseignements qu’on aurait dû tirer de l’histoire récente, rien n’a changé.