@Julien Esquié
Il vous a échappé que l’autonomie n’existe plus et
que des élus sont en prison ou en exil et que la Catalogne est
directement administrée par l’Espagne au titre de l’Article 155...
Par
ailleurs tous les partis indépendantistes ont largement fait savoir
qu’était Catalan, hormis les Catalans de l’étranger, qui vivait en
Catalogne... et plus de 160 000 d’entre eux ont manifesté pour l’accueil
des réfugiés, la plus grosse manifestation de soutien en Europe dans un
pays de seulement 7,5 millions d’habitants ! En faire des xénophobes
serait un mensonge éhonté.
En quoi sont-ils opprimés ? D’abord
c’est à eux d’en juger et pas à vous, de même c’est à eux de décider
s’ils veulent se séparer de l’Espagne et encore une fois à personne
d’autre... Ensuite il faut savoir que toutes leurs lois sociales votées
par leur Parlement ont été annulées par le Tribunal constitutionnel
espagnol ce qui fait que leur autonomie n’est qu’une vaste
entourloupe...
Alors non, Alfred de Zayas, ce Monsieur comme vous dites n’est pas « l’arbitre unique et absolu de la légalité internationale » mais je l’ai cité lorsque vous m’avez conseillé de faire un peu de Droit (avec quelque condescendance)...
Simplement pour vous montrer que de ce strict point de vue votre prétention à énoncer le Droit était très discutable... Ce qui veut dire le règlement de la question catalane ne peut se décider dans le cadre de la légalité de l’État espagnol mais ne peut se faire qu’en respectant le droit à l’autodétermination du peuple catalan comme le veut la loi internationale et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes comme l’énonce la Charte des Nations-Unies.
Pour
conclure vous défendez le point de vue de la monarchie espagnole et
donc continuer de débattre entre nous n’a plus la moindre utilité. Je
défends le point de vue inverse du vôtre que ce soit sur la Catalogne ou
la Palestine...
Nous ne nous mettrons pas d’accord. Chacun son camp !