@petit gibus
« L’Europe de nos rêves est morte ». Qui, un jour, a pu rêver à « l’Europe » ? Quand ? Pour quel contenu et pour quels buts ? Dans un texte programmatique, chaque mot possède un usage spécifique. Quel est le rôle de la formule « l’Europe de nos rêves » dans le discours mélenchonien ? Il s’agit tout simplement de donner un signal d’européisme à la fraction de la population (en fait l’électorat du PS que convoite Jean-Luc Mélenchon). Il faut montrer que Jean-Luc Mélenchon est un bon européen, qui était d’accord avec la construction européenne, mais qui la critique désormais (raisonnablement), précisément parce que celle-ci a trahi les idéaux initiaux, elle a trahi les « rêves ».
Une autre formule est significative de la conception qu’a Jean-Luc Mélenchon de la « construction » européenne : « l’Union actuelle est seulement un marché unique ». On ne sait pas si Jean-Luc Mélenchon croit vraiment ce qu’il écrit ou s’il fait semblant, tant cette remarque est contraire aux faits. Peut-être, après tout, que Jean-Luc Mélenchon ne sait pas que la « construction » européenne a commencé en 1947 avec le Plan Marshall, pour des raisons économiques et pour conduire la guerre froide. Elle sera poursuivie en 1951 avec la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) qui était également fondée sur le marché. En 1957, le traité de Rome fonde le « Marché commun ». Jean-Luc Mélenchon ne se serait pas rendu compte que partout se trouve le « marché », au point de le déplorer aujourd’hui ? Bien sûr Jean-Luc Mélenchon ne dit rien de tout cela car il est simplement dans la posture, pas dans l’analyse. Il veut montrer que la « construction » européenne a dévié de ses objectifs initiaux, qu’il faut la remettre sur les rails, et que l’on peut compter sur lui car il est resté fidèle aux « rêves » de l’origine. Il ne veut surtout pas entrer dans le débat sur la nature de l’Union européenne qui détruirait sa posture.
Car dans la réalité, il n’existe aucune « dictature » de la finance. La nature de la « construction » européenne – ce que ne veut jamais reconnaître Jean-Luc Mélenchon, c’est la mise en place d’un système entièrement soumis aux classes dirigeantes européennes, par élimination du seul facteur qui pouvait remettre en cause leur domination : l’élection de majorités alternatives aux politiques néolibérales dans chaque nation. C’est pourquoi les souverainetés étatiques (nationales) ont été si réduites.
12/01 13:23 - hervepasgrave
@hervepasgrave Bonjour Vévert ! aie ! c’est moi le Vévert. Ils sont bellots les haricots (...)
11/01 18:51 - hervepasgrave
@Yanleroc Bojour, Un pionnier ! l’ennui le dépouillement est bien parti pour être (...)
11/01 18:38 - hervepasgrave
@Fifi Brind_acier Bonjour, mais a l’heure actuelle ,il n’y a rien a (...)
11/01 11:37 - Yanleroc
@Drugar je n’ ai rien contre l’ Upr et ses militants, je trouve qu’ ils font (...)
11/01 11:10 - Drugar
@Yanleroc Je propose l’information et comme vous la divulgation de ce qui est caché, (...)
11/01 10:14 - Yanleroc
@Drugar, « que proposez-vous pour pallier aux problèmes que vous évoquez ? » « DIVULGATION (...)
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