@Hervé Hum
’’De toute évidence, c’est toujours celui qui dénie (qui hait)’’
Donc selon vous, les riches haïraient les pauvres ?
Voilà qui est en contradiction avec ma définition de la haine : « sentiment que l’on éprouve à l’encontre d’une personne que l’on juge responsable de nos souffrances’’ A ma connaissance, les riches ne souffrent pas.
La haine a mauvaise presse, les dominateurs y veillent ; d’ailleurs, c’est peut-être par répulsion à nourrir des passions tristes que certains sont victimes du syndrome de Stockholm. Selon la vision de Frédéric Lordon, je dirai que ce sont les »esclaves joyeux«
La thèse de Frédéric Lordon fondée sur les travaux de Marx et Spinoza, est que »nous sommes tous et à des degrés divers dans la servitude volontaire. Il explique que le nouveau clivage se situe entre les esclaves tristes et les esclaves joyeux. " (Capitalisme, désir et servitude)
Ce clivage entre esclaves tristes et esclaves joyeux n’a aucune influence démocratique et est soigneusement dissimulé par la minorité possédantes et ce, d’autant plus aisément que les esclaves tristes, tels des rats en cage, se battent entre eux.
On trouve bien un Triangle de Karpman structurel : les riches exploitant les esclaves , et les esclaves joyeux se posant en Médiateurs entre les riches et les esclaves tristes.
Monique Pinson Charlot déjà citée ici, le dit avec d’autres mots.