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Commentaire de Hervé Hum

sur Nommer la perversion dans une société néolibérale déshumanisée


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Hervé Hum Hervé Hum 11 janvier 2018 01:35

@Philippe VERGNES

Attention, s’il faut sans doute distinguer le méchant du pervers tel que définit ici en tant que cause, on ne peut pas distinguer l’action de l’un ou de l’autre en tant que conséquence destructrice pour la ou les victimes.

Je suis dr’accord avec Pipo quand il dit que le pervers ne se voit pas pervers, mais dominant, en s’appuyant donc sur une pseudo théorie de la sélection naturelle.

Maintenant, je ne crois pas que le système capitaliste, pervers par défintion, soit l’oeuvre de pervers, mais bel et bien de malins, donc, de méchants au sens où ils agissent de manière tout à fait consciente et réfléchit.

cela dit, ce type de comportement est malheureusement naturel à l’humain, c’est tout simplement la transposition de la prédation animale, adaptée à la société humaine. C’est à dire, où le prédateur ne mange plus sa proie, mais comprend qu’il à plutôt intérêt à la soumettre pour la faire travailler pour elle. L’apport énergétique de la proie est alors démultiplié !

En tout les cas, la notion de perversion implique la définition d’une normalité (ce que tu écris d’ailleurs), mais encore faut t-il prouver sa validité, son universalité.

Ce n’est qu’une fois prouvé que la normalité n’est pas dans la prédation humaine (dissimulé en concurrence économique), mais dans la coopération en première instance, qu’on pourra se débarrasser de la perversité. Autrement dit, on ne peut pas combattre la perversion juste en dénonçant les pervers, mais en les vidant de tout pouvoir d’emprise, en démontant tout leur discours.


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