@C’est Nabum
Les endroits où l’on dort restent une histoire à écrire.....Les lits les plus intéressants sont les plus larges possibles. J’aurais aimé traverser le pays avec madame de Sévigné,. Pas derrière une Harley sur la route 66, mais dans une diligence, à l’ancienne. J’a une grand livre d’images qui s’appelle « le voyage en france ». On y voit les vieux paysages d’autrefois, à travers de beaux tableaux baroques, pourvus de cieux vertigineux, et de quelques ruines sur le coté. C’est ce genre de livre qu’on distribuait naguère à la distribution des prix, avant que les grands nigauds ne dépossèdent les petits de César en consécration de toutes ces belles montées d’estrade, où nous repartions en fin d’année les bras chargés de rêves en images, et de livres sur le cochinchine et les déserts de miel.
Dans ce livre sacré, l’auteur raconte le quotidien des voyageurs d’autrefois. Les anglais emmenaient caisses : De quoi écrire, dessiner, peindre, boire, se changer...etc..
Caisses de vins et collection des œuvres des Shakespeare....Le soir, on s’arrêtait dans des auberges. Les lits accueillaient plusieurs voyageurs à la fois, faisant connaissance entre les plis des draps, qui n’étaient évidemment pas changés chaque jour.
C’était une époque où le monde était vaste en plis de draps, avant qu’on ne passe ceux ci au fer à repasser.