@JL
J’avais bien compris que le triangle n’était pas de vous !
Pour l’expression « déni du déni », j’ai dû aussi faire machine arrière !
Prenons l’exemple de Saliéri, pourquoi hait t-il tant Mozart ? Si on en croit ce qu’en raconte le film « amadeus » parce que Mozart est doué du génie musical que lui rêvait d’avoir. Pour Saliéri, c’est Mozart qui devrait être un médiocre compositeur et lui le génie. Il se sent hors de lui et la haine contre sa médiocrité est tourné en haine contre le génie de Mozart, qui pour lui ne devrait pas être.
Le déni aura alors fonction de ne pas retourner la haine contre soi même, mais cela peut aussi être l’inverse, soit, servir à tourner la haine contre soi même.
Vous écrivez
Ce que vous dites ici est qu’il y a, peu ou prou, du refoulement
et du déni en chacun de nous. En effet. Et c’est pourquoi, la perversion
narcissique est à la fois une question de degré, et d’autre chose
encore.
Certes, il y a une question de degré et d’autres choses encore, surtout le principe du déni. C’est à dire, qu’une personne normale, dont le degré n’est pas trop élevé, peut prendre conscience relativement facilement du déni à la source de comportement pervers et se corriger. Surtout, il s’agira d’épiphénomène, donc, réservé à des situations particulières qu’il peut facilement éviter et non logé au centre de sa conscience, qui ne lui laisse aucun repos.
On se retrouve quasi quotidiennement face à ce genre de situations particulières, mais on n’en fait pratiquement jamais l’analyse !