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Commentaire de Azür

sur Kidnappeurs et pédophiles : quelle politique ?


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Azür 23 novembre 2005 07:52

Ce qui est lamentable, c’est de porter un jugement rédhibitoire sur un objet afin d’en éviter le sujet. Que cet article soit jugé bien ou mal écrit, bien ou mal documenté, ne lui enlève pas pour autant son sujet principal qui est les enlèvements d’enfants (quels qu’en soient les motifs) et le concours possible que l’on puisse éventuellement apporter à la justice.

Trouvez-vous normal que lors de la captivité de Florence Aubenas, que j’estime beaucoup, une vignette à son effigie ornait les écrans des journaux télévisés alors que pour les enfants disparus, qui sont plus nombreux que les journalistes enlevés, il n’y a rien d’autre que des « sujets » quand les affaires connaissent des rebondissements ou que les associations, souvent constituées par leurs proches, organisent des manifestations ?

Les USA, pays que pour plusieurs raisons je n’apprécie pas, ont développé un système d’alerte et de recherche pouvant se mettre en œuvre très rapidement, et d’après les spécialistes européens, pour ne pas citer les étasuniens, les premières heures sont cruciales dans ce genre d’affaires. Pourquoi tant de réticences à adapter créer quelque chose de similaire dans notre pays ? Il y a des écrans de télévisions dans plein d’endroits, ne serait il pas judicieux lors d’une disparition d’enfant d’y diffuser sa photo de façon séquentielle plutôt qu’une chaîne de tv en permanence ou les horaires de la pub à gogo ?

Tous les internautes reçoivent des messages qu’ils n’ont pas demandés. Pourquoi ne recevrions nous pas aussi un document créé par le ministère de l’intérieur contenant une photo et les informations élémentaires à connaître à propos de l’enfant disparu ?

C’est très bien de vouloir protéger les libertés individuelles et c’est tout à fait honorable de craindre les erreurs judiciaires et les débordements, mais il n’est pas acceptable que dans un pays comme le nôtre, une enfant comme par exemple Estelle Mouzin, puisse disparaître sans laisser de traces et que cela ne suscite que des débats habilement déplacés sur le terrain des libertés individuelles. La liberté d’Estelle et d’Aurélia, pour ne citer qu’elles, était de jouer ou de marcher dans la rue entre leur domicile et leur école sans crainte de se faire enlever. Aurélia, même si elle est heureusement revenue à la maison, n’aura plus cette liberté. Quant à Estelle...


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