@Fifi Brind_acier
"Et vous savez pourquoi cette cabale
contre Berlusconi ?"
Non, non, on n’est pas sur le même plan, Je vous parle de 1994, quand
Berlusconi a décidé de lancer à trois ou quatre mois des élections générales,
un nouveau parti politique, pour contrer le Parti communiste, transformé, en
1991, en Parti Démocratique de la Gauche.
A ce moment-là, les partis de centre droit (démocratie chrétienne) et de centre
gauche (PS - dont Berlusconi était proche), ainsi que des formations moins
étoffée comme le parti républicain et le parti libéral étaient par des
poursuites engagée pour ne nombreuses magouilles dont avaient les dirigeants de
tous les partis, à l’exceptions de l’ex-PCI, de la Ligue du Nord
(identitaire) et de le Mouvement social, ouvertement néo fasciste.
Les ex-communistes sont certains de remporter triomphalement
les élections du 27 mars et de s’y installer pour vingt ans au moins, le temps
que les partis des corrompus se refassent une virginité. Aussi, lorsque, le 26
janvier, Berlusconi annonce la création d’un nouveau parti, Forza Italia, et sa
décision d’être candidat à la présidence du gouvernement, l’extrême gauche
salue son « entrée sur le terrain » (discesa in campo) d’un éclat de
rire homérique et inextinguible.
Deux mois plus tard, personne ne rigole plus. Berlusconi a
gagné, et, dès le lendemain, sans crainte de la contradiction, les vaincus
répandent la rumeur que le « battu d’avance » s’était lancé en
politique, pour échapper à des poursuites judiciaires, grâce à son immunité.
Cette thèse sera répandue en France, par François Giroud.
Par la suite, plus de cent procédures judiciaires seront
lancées contre Berlusconi, dont une seule, à ma connaissance, aboutira à une
condamnation, une fraude fiscale dans l’une de ses entreprises, qui sera sanctionnée
par des travaux d’intérêt général – qu’il accomplira dans un asile de vieux – et
surtout son inéligibilité jusqu’en 2019. Mais même s’il ne sera pas candidat,
il sera l’un des acteurs majeurs des législatives du 4 mars prochain.
Je ne sais pas à quoi il en est sur la question européenne,
mais il ne pourra rien faire sans l’apport des antieuropéens de la Ligue du
Nord et de Fratelli d’Italia-Alleanza nazionale, classé parti populiste de
droite, par Wikipedia. Je ne sais pas non plus où en est le parti de Beppe
Grillo, Cinque Stelle, des eurosceptiques allié au groupe de Nigel Farage, sur
le plan européen, mais qui après le Brexit, avaient tenté de se rapprpocher du
groupe de l’eurogaga Verhofstadt. Ce gens de trucs qui font que j’ai, depuis
longtemps, renoncé à comprendre la politique italienne.