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Dans
le contexte de l’époque, le capitalisme était encore dans une phase
ascendante, et le mouvement ouvrier aussi... Karl Marx estimait donc
manifestement qu’une révolution était possible dans un avenir
proche, contrairement à ce que prétendent certains « théoriciens »
genre Wertkritik et autres « marxiens » de salon...
La
lutte de classe devenait chaque jour plus aiguë, et le fait
d’exacerber les contradictions semblait assez logiquement le meilleur
moyen de faire avancer le processus.
A
notre époque le capitalisme amorce, depuis la crise de 2008
notamment, une phase régressive dont il ne semble pas pouvoir sortir
autrement que par des expédients en réalité précaires et
provisoires, ou par une conflagration extensive, qui pourrait tout
aussi bien l’emporter lui-même, du reste.
Dans
ce contexte la « défense des acquis » est effectivement
une bataille d’arrière-garde, vouée à l’échec, de toutes façons.
C’est
en ce sens que le « vote » de Karl Marx redevient en
quelque sorte d’actu...
La
volonté politique de construire une alternative ne peut revenir qu’à
a suite de la perte des illusions réformistes, plus caduques que
jamais.
https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/11/22/front-social-un-echec-salutaire/
https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/11/18/aux-portes-du-palais-18-novembre-2017-la-marche-du-siecle/
https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/01/03/la-societe-de-larnaque-un-theme-de-reflexion-pour-2018/
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