@JL
Mais vous savez aussi bien et aussi mal que moi ce qu’est la conscience. Il y a 45 ans de cela je lisais « Les principes de plaisir » de Campbell qui décrivait assez bien la correspondance existant entre l’excitation électrique de certaines zones cérébrales et le ressentis plaisant ou douloureux du sujet d’expérimentation. Il y a quelques mois j’ai subi une anesthésie et ma conscience a sombré en une fraction de seconde. Je pars du principe que la conscience est indissolublement lié à mon corps physique (pas seulement le cerveau évidemment) et que notre pensée conceptuelle (qui pour moi est le complément d’une pensée que je nomme sensuelle et d’une autre que je nomme émotive) est juste un acquis récent. Après je sais que certains ne voient pas le corps comme le lieu où réside la conscience, qu’ils prouvent leur thèse. Je pense que Minsky a bien décrit comment se forme notre conscience comme un empilement de structures ayant une apparition chronologique avec une hiérarchie. Il se trouve que le néocortex a vu apparaître des structures nouvelles et probablement un module regardant les autres fonctionner, non pas le seul maître à bord, non pas le seul juge , mais celui le plus haut dans la hiérarchie . Ce qui arrive à ce module après filtrage est ce que nous appelons un ressentis, c’est une infime fraction de ce que nous pensons, de notre mémoire, de notre vécu, de nos sensations physiques et nous le nommons « conscience ».
Mais, comme je l’ai dis définir la conscience en quelques mots me semble malsain. Disons que c’est ma meilleure hypothèse.