@CN46400
Ce n’est pas une question d’idéal, mais d’impossibilité d’anticiper les pics et les creux de consommation, en particulier pour les denrées périssables. Mais pas seulement-. Imaginez un fabricant de bagnoles qui lance un nouveau modèle. Les études de marché lui permettent d’escompter quelque 250’000 ventes.
Dans votre mirifique système - vous me direz,peut-être, que les bagnoles individuelles, ça n’existera plus, sauf pour les strates supérieures de la bureaucratie qui en auront évidemment besoin pour « gagner en efficacité » -, il n’en fabriquerait que 200 000, pour être sûr qu’au final, 15 000 ou 20 000 véhicules ne lui resteront pas sur les bras.
Et cette préoccupation de ne gaspiller ni heure de travail, ni matières premières ni énergie, se traduirait, dans de nombreux domaines, par une création délibérée de pénuries, en partie, mais en partie seulement, régulées par l’introduction de cartes dites de « consommation », pour n’avoir pas à parler de rationnement, connoté HLPSDNH.
Ce serait vrai en tout premier lieu pour la viande, si tant est que sa consommation ne soit pas purement et simplement interdite par respect de l’environnement, par souci de santé publique et par antispécisme, étant entendu que les strates supérieures de la bureaucratie pourraient, compte tenu des efforts qui lui seraient imposés, bénéficier d’un régime spécial, incluant tournedos, gigue de chevreuil, blanquette de veau, râble de lièvre, bécasse, faisan, culatello et foie gras.