Bonjour Delphus,
J’ai trouvé intéressant cet article.
’’ La paranoïa, c’est la quête de la vérité. La supposition du
paranoïaque, c’est que quel que soit le désordre des apparences, il doit
y avoir quelque part un réel caché, dont lui est absolument certain, et
qui donne son sens à tout ce qui a lieu. ’’
« Le biais d’agentivité consiste à penser que derrière le cours des choses se trouve nécessairement une intention cachée. » (in Alternatives Économiques 01/18, page 92)
Un bel exemple nous en est fourni par Manuel Valls quand il dit : ’’expliquer c’est justifier, voire, excuser’’ . La projection abusive de ce biais cognitif a donné naissance au concept de complotisme lequel n’a lui-même d’autre fondement que ce même biais cognitif.
’’Le symbolique, l’imaginaire, le réel, les trois registres par
lesquels j’ai introduis un enseignement qui ne prétend pas innover, mais
rétablir quelques rigueurs dans l’expérience de la psychanalyse.
Qu’est-ce que « l’imaginaire » pour Lacan ? ...ça va être le lieu des
illusions du « Moi ». Ces illusions existent, elles forment notre
psyché. Nous vivons dans un monde d’illusions, de représentations, qui
nous marquent à vie et qui resteront.
Le « Symbolique », qui est en quelque sorte le primât qui nous
détermine, qui fait loi. C’est la fonction symbolique au sens de
Lévi-Strauss. C’est l’idée qu’on est dominé par les structures, qui
peuvent être sociales, des structures de langage.
Le « Réel », échappe à toutes symboliques. Le lieu de la folie, des
pulsions. L’émergence de l’illimité. Le « réel » suscite « l’imaginaire » et
le « symbolique », et s’articule à eux.
Si je comprends bien, par réflexe on pourrait penser que l’Imaginaire ce serait le Moi, le Symbolique le Surmoi, et le réel le ça ?