@Claudec
En réalité,
vous voilà donc pratiquement converti au marxisme... :
« L’homme
est un consommateur qui, pour vivre (ou survivre) doit satisfaire ses
besoins (vitaux et autres) donc produire et donc travailler. C’est
ce travail qui génère le profit, sous forme de satisfaction des
besoins précités (premier profit) et financiers, ces deniers étant
nécessaires au fonctionnement de la société (dépense publique
financée par l’impôt) et l’investissement dans des moyens de
production (humains et matériels) toujours plus importants pour
répondre à une demande croissant sans cesse du fait de
l’augmentation incessante de la population, donc de la
consommation. «
Marx
ne dit pas autre chose !! La plus-value est ce qui permet
effectivement le développement des moyens de production...
La
« nuance » de taille entre capitalisme et socialisme est
que le capitaliste prend sa part, qui est manifestement la plus
grosse, au passage, et ne réinvestit que pour répondre aux besoins
solvables, et les plus « rentables » d’abord, pour
augmenter encore son profit.
C’est
pourquoi, globalement, le capitalisme, tout en accumulant sans cesse
des profits, ne parvient toujours pas à répondre à l’ensemble des
besoins sociaux.
Encore
une autre grosse « nuance », néanmoins, la part des
profits financiers qui provient du cycle productif, c’est à dire du
travail, est évidemment également une part de la plus-value
produite par les travailleurs...
Le
profit « financier » purement spéculatif ne correspond,
quant à lui, à aucune valeur réelle et constitue une masse
monétaire excédentaire qui est en réalité un frein au
développement économique et l’une des causes essentielles de la
crise actuelle.
Luniterre