@CN46400
Manière d’observer bien onéreuse, avec les cent millions de morts du communisme au siècle dernier. Le marxisme est décidément l’école de l’amalgame et du raccourci, vous devriez vous méfier.
S’il vous suffit d’un instant pour conclure, vous allez un peu vite. Hélas non, la faim et la misère ne reculent pas partout. Il n’est que de voir croître la fréquentations de nos propres « soupes populaires », qui ne soulagent pas la misère des seuls immigrants.
Trop
nombreux sont les observateurs qui tiennent compte des
différences entre pays pauvres et pays riches, mais négligent le fait qu’elles se manifestent dans un monde globalisé.
Leur idéologie étriquée s’y refuse, préférant le démago-amalgame et
persistant à ignorer, voire à nier, les conséquences d’une
démographie planétaire galopante. Ils négligent ce faisant
l’incidence d’une perméabilité sociale des états allant
croissant et faisant qu’aucun pays n’échappe au creusement des
écarts de richesse, dans une pyramide sociale mondiale unique et
atrophiée par sa surpopulation et l’atteinte d’un niveau de
richesse collective vertigineux.
Il
en est comme si les obscurantismes religieux et politiques se liguaient pour
encourager partout dans le monde le développement de la pauvreté,
dont le premier indicateur est le nombre de pauvres. Car que le
développement de la pyramide soit vertical ou horizontal, ou une
combinaison des deux, ne change rien à la relativité de notre
condition sociale, ni aux pourcentages selon lesquels la population
globale se répartit (mathématiquement 14% de riches et 86% de pauvres), avec toutes conséquences sur l’évolution
comparée du nombre des uns et des autres.