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Commentaire de eddofr

sur PMA-GPA et le non-respect des droits de l'enfant


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eddofr eddofr 23 janvier 2018 13:08

Dans ce monde où tout le monde « a le droit » (de tout et de n’importe quoi), on oppose le droit au droit et on se trompe.


On ne devrait pas opposer le droit à l’enfant et le droit de l’enfant.

Tant qu’il n’existe pas, tant qu’il n’est pas né, l’enfant à venir n’a pas de droit.

A ce compte là on finirait en prison pour « éjaculation hors d’une matrice féconde » ou pour avoir eu ses règles (c’est un ovule qu’on assassine).

Ce que l’on doit opposer, c’est le droit à l’enfant et le devoir envers l’enfant.

Dés lors qu’il envisage d’être parent, un individu acquiert des devoir envers l’enfant à venir (même si celui-ci n’a pas encore de droit).

Vous avez le droit à un enfant, mais vous avez, en contrepartie, le devoirs de mettre tout en oeuvre pour en faire un adulte équilibré et apte au bonheur.
(le droit au bonheur de l’enfant, fait des adultes malheureux, parce qu’il n’ont pas appris, très tôt, que tout ne leur est pas du).

En conséquence, certaines des limites que vous posez en vertu du droit inexistant d’une être encore hypothétique deviennent bien concrètes en vertu du devoir existant du futur parent.
Quand aux limites qui ne seraient pas couvertes par ce « devoir du futur parent », elles n’ont pas lieu d’être.
On ne peut demander à un parent qu’il soit naturel, adoptif ou « artificiel », qu’une obligation de moyen, pas de résultat.
On ne pourra donc interdire que ce qui met objectivement en danger la santé ou l’équilibre de l’enfant.
Et la P.M.A ne me semble pas pire, que la pratique des élites de confier leur enfant à une nourrice qu’il côtoiera bien plus que sa mère (la construction affective par rapport à la mère me semble pour le moins, problématique).

Pour faire une comparaison qui explicite mon raisonnement :
En tant que conducteur du véhicule, si vous faites un excès de vitesse on ne peut pas vous condamner à des dommages et intérêts en vertu des droits de vos hypothétiques et potentielles victimes. Par contre, on peut vous condamner en vertu de votre devoir, en tant que conducteur, de respecter le code de la route et de ne pas être dangereux.

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