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Accueil du site > Tribune Libre > PMA-GPA et le non-respect des droits de l’enfant

PMA-GPA et le non-respect des droits de l’enfant

 Pourquoi je suis contre la GPA et la PMA avec don anonyme ?

prenons l'exemple de la GPA :
au Canada, où la GPA est légale, voici comment elle se déroule :
la GPA ne peut être rémunérée, elle n'est qu'altruiste. Aussi, donneuses et porteuses ne reçoivent-elles qu'une compensation financière (équivalente à 2000€/mois pour les porteuses, à compter des battements du cœur du bébé, les versements s'arrêtant dès l'interruption, césarienne ou fausse couche). On trouve des catalogues de femmes (blondes, brunes, peau claire, peau mate, ... Il est bon de noter que le prix d'achat des ovocytes varie en fonction des caractéristiques de la donneuse. Les ovocytes de blonde étant plus recherchés). Il faut compter 130 000$ en moyenne pour une GPA de la signature du contrat à la livraison du produit. (ce n'est as donné à tout le monde, cette façon de faire ne s'adresse donc qu'aux gens aisés financièrement)

Pour un couple d'hommes, il y a la donneuse d’ovocyte (qui reçoit 6 à 7000$ de "compensation"), ses ovocytes, on va les féconder avec les gamètes des deux "papas", pour obtenir des "jumeaux croisés" (une seule mère biologique, deux pères biologiques, un même utérus ( différent de la mère porteuse) pour la gestation). Les embryons sont implantés donc dans le ventre de la porteuse. ce sont donc de faux jumeaux demi-frères... les embryons fécondés mais non implantés sont congelés pour plus tard, et une partie des gamètes mâles est préservée congelée hors fécondation au cas où les clients ne seraient pas satisfaits de la donneuse d'ovocyte. Les contrats sont en moyenne de 5 ans.

Le fait d'implanter les embryons dans une porteuse différenciée de la donneuse est, parait-il, un moyen de réduire le risque d'attachement maternel de la porteuse pour le produit. On appelle ça le fractionnement de la maternité. Mais cela comporte de nombreux risques, car c'est un corps étranger que la porteuse reçoit. Par conséquent, elle doit être médicamentée avant et tout au long de sa grossesse pour éviter le rejet ( 3 piqures/jour de progestérones, œstrogènes et stéroïdes ). Il y a des risques d'hémorragies, fausses couches, embolies, de décès pour les porteuses et pour les embryons. Mais bon, les porteuses, on s'en fout, hein, ce ne sont que des mères de famille (là aussi, choisies en fonction de ça pour éviter tout attachement avec le produit : elles ont déjà leurs propres enfants, elles font ça par "altruisme", et pas du tout pour les 2000€/mois !) (plus les porteuses sont jeunes et belles, et plus elles sont chères, comme pour les donneuses)
Alors, on a vu la conception, la gestation, voyons un peu la livraison du produit :
uniquement des césariennes programmées ( pour plusieurs raisons, notamment faciliter la présence des clients pour la réception du produit, ils prennent un billet d'avion, et hop, ils sont là, c'est plus facile de réserver le billet, mais aussi, toujours dans le soucis d'éviter les risques d'attachement de la porteuse avec le produit (et inversement aussi, mais ce que peut ressentir le produit, on s'en balance, c'est un bien commercial dont la production a fait l'objet d'un contrat commercial)

Ramener le produit en France (ou le gros mensonge des petits fantômes) :
contrairement à ce qu'on nous dit même si la GPA est interdite en France, les enfants nés par GPA à l'étranger ONT BEL ET BIEN un état civil, établi dans leur pays de naissance. Simplement, cet état civil ne peut être homologué en France du fait de l'interdiction de la GPA !
("Nemo auditur propriam turpitudinem allegans", en droit français, c'est à dire que nul ne peut réclamer justice si le dommage qu'il subit est le produit de ses actions menées illicitement ou illégalement.)

Projet de loi déposé au Sénat pour reconnaitre les "petits fantômes".

La cour européenne des droits de l'homme a condamné la France pour l'obliger à reconnaitre ces enfants. Une directive ministérielle datant de Taubira incite déjà ces reconnaissances à l'état civil français.
Il faut aussi noter que Pétra de Sutter, transsexuelle (née Paul de Sutter), gynécologue obstétricienne, en faveur de la GPA n'est pas sans intérêt pour cette dernière, puisqu'elle est propriétaire d'une clinique de GPA en Inde... Mandatée par le Parlement Européen, et rapporteur, essaie de toute force de faire passer la GPA "altruiste". Aucune volonté politique pour contrer ces dispositions.

On parle de "trouple" ou de "quatrouple" pour fabriquer un enfant à 3 ou 4. Des chartes de co-parentalité sont déjà à la disposition des JAF pour gérer un peu le bordel que cela représente.

Outre ces procédés que je trouve assez immoraux, il est une question à mes yeux incontournable : celui de la construction identitaire de l'enfant. C'est une question qui me tient tout particulièrement à cœur, moi qui suis maman d'une petite fille non-reconnue par son père biologique. Non-reconnue, mais il n'est pas un inconnu pour elle : elle connait son nom, elle possède sa photo, et je lui en parle "à la demande". Elle sait qu'il est un musicien autodidacte, qu'il est bon danseur, qu'il aime l'histoire, le pain d'épices et faire du vélo. Et pourtant, elle a BESOIN de le connaitre, ou plutôt de se reconnaître en lui. Elle sait qu'elle a ses yeux, mais ça ne lui suffit pas. Attention, c'est une enfant heureuse, équilibrée, épanouie. Mais qui a une fragilité dans sa construction identitaire. Si je sors de mon cas personnel, et que je vais chercher du côté des enfants adoptés, combien souffrent de ne pas connaître leur hérédité ? (de qui ais-je les yeux ? la chevelure ? "avez-vous des antécédents médicaux dans votre famille ?"). Mais ces orphelins-là le sont accidentellement. Leur totale absence de lien avec leurs parents génétiques n'a pas été choisie, voulue, orchestrée dès leur conception. De même que je n'ai jamais souhaité que ma fille ne connaisse pas son père biologique.

Enfin, pour conclure, la France a signé la CIDE qui prévoit le droit à la connaissance des origines génétiques. En légalisant ces PMA et GPA faites à l'étranger, elle se parjure !

Du coup, voilà pourquoi je pense que toute cette soupe qu'on nous mijote au nom du "droit à l'enfant" m'apparaît tout à fait malsaine, surtout pour l'enfant. Avant de parler de "droit à l'enfant", on devrait peut-être examiner les "droits DE l'enfant".

Attention, je reste convaincue qu'un couple gay peut faire d'excellents parents, et je sais que des centaines de milliers d'enfant meurent psychiquement un peu plus chaque jour du désamour et de la solitude dans des orphelinats à travers le monde.


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29 réactions à cet article    


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 23 janvier 2018 12:11

    Sait-on que les lignes de la main résulte des accrochages du foetus à la paroi matricielle ? Ce lien entre le foetus et sa mère est le plus fondamental qui soit. Les écolos s’émeuvent de voir retirer le petit de la mère des animaux, Mais quand il s’agit d’humains,....


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 23 janvier 2018 12:53

      Il y a des risques d’hémorragies, fausses couches, embolies, de décès pour les porteuses et pour les embryons. Mais bon, les porteuses, on s’en fout, hein, ce ne sont que des mères de famille


      En fait, les grossesses sont naturellement toutes à risque. On ne le voit plus vraiment maintenant grâce aux progrès de la médecine mais avant, être enceinte était un risque réel pour la future mère, et le taux de mortalité était assez élevé.

      Alors, on a vu la conception, la gestation, voyons un peu la livraison du produit : uniquement des césariennes programmées

      Vous avez accouché au moins une fois, vous savez donc ce que c’est. Un peu plus de confort ne nuit pas dans ce cas...

      contrairement à ce qu’on nous dit même si la GPA est interdite en France, les enfants nés par GPA à l’étranger ONT BEL ET BIEN un état civil, établi dans leur pays de naissance. 

      Sauf que cet état civil ne leur permet pas de jouir des droits auxquels ils ont droit : couverture sociale séparée, pas de droit de vote à leur majorité...

      c’est à dire que nul ne peut réclamer justice si le dommage qu’il subit est le produit de ses actions menées illicitement ou illégalement

      C’est là le problème : le refus de leur octroyer la nationalité française à laquelle ces enfants ont droit n’est pas justifié.

      En effet, ce sont les enfants qui se voient privés de ces droits. Hors, ils ne sont pas ceux qui ont provoqué leur naissance !

      Le préjudice, ce sont les enfants qui en sont victimes, et non pas leurs parents. L’ Etat n’a donc aucune raison valable de leur refuser leur état civil français.

      Leur totale absence de lien avec leurs parents génétiques n’a pas été choisie, voulue, orchestrée dès leur conception.

      En fait, dans les cas de GPA, le plus souvent les parents adoptants gardent un lien avec la mère porteuse, et l’enfant la connait, peut lui écrire ou lui parler s’il le désire. Sauf si la mère biologique refuse tout contact par la suite.

      • Mmarvinbear Mmarvinbear 24 janvier 2018 08:29

        @oncle archibald

        Je vois mal en même temps une cour de justice condamner un couple pour reproduction non autorisée.

        Même un première année de Droit fait sauter un tel motif en appel ou en cassation.

      • Mmarvinbear Mmarvinbear 25 janvier 2018 02:17

        @oncle archibald

        Quand un couple homosexuel revient du Canada avec un enfant « porté » la bas et demande à l’état civil Français de bien vouloir enregistrer le morpion sous leur identité et avec la nationalité Française il sait que ça n’est pas légal. Il demande donc un passe droit.


        Pourquoi parler de couple homosexuel ? 85 % des GPA sont le fait de couples hétérosexuels. 

        Ce qui est légal, c’est qu’un enfant, même né à l’étranger, est français si l’un de ses parents l’est. La loi sur la nationalité est claire et sans ambiguïté.


        Dans l’intérêt de l’enfant on peut donner suite à leur demande, moyennant le paiement d’une amende pour le délit si le code pénal la prévoit en en fixe le montant. Voila ce que j’ai dit et je ne vois rien d’anormal la dedans.

        Au Canada, la GPA est reconnue et légale. La loi française ne peut donc pas s’appliquer pour des actes effectués hors du territoire de la république.


      • Taverne Taverne 23 janvier 2018 13:01

        La question de la GPA est une diversion gouvernementale pour faire oublier le shut down qui frappe la Justice depuis des décennies.

        Notre justice est une honte. Notre système pénitentiaire est aussi une honte. L’autre diversion, c’est l’étalage des puissants à Versailles avec notre Jupiter.


        • njama njama 23 janvier 2018 13:51

          @Taverne
          Notre système pénitentiaire est aussi une honte.

          Je ne serais pas aussi catégorique. La droite, de 2002 à 2012, avec sa politique « sécuritaire » a envoyé environ 14.000 personnes en détention, ce qui a conduit à une surpopulation carcérale.

          La gauche a hérité de la patate chaude, les effectifs de détenus se sont à peu près maintenus , sans que d’autres établissements pénitenciers soient créés...
           
          Que fera Macron ...

          Est-ce le système pénitentiaire qui est une honte ? ou, est-ce la politique pénale menée par les gouvernements depuis une quinzaine d’années

          https://www.agoravox.fr/commentaire4700720

          https://www.agoravox.fr/commentaire4709388


        • eddofr eddofr 23 janvier 2018 13:08

          Dans ce monde où tout le monde « a le droit » (de tout et de n’importe quoi), on oppose le droit au droit et on se trompe.


          On ne devrait pas opposer le droit à l’enfant et le droit de l’enfant.

          Tant qu’il n’existe pas, tant qu’il n’est pas né, l’enfant à venir n’a pas de droit.

          A ce compte là on finirait en prison pour « éjaculation hors d’une matrice féconde » ou pour avoir eu ses règles (c’est un ovule qu’on assassine).

          Ce que l’on doit opposer, c’est le droit à l’enfant et le devoir envers l’enfant.

          Dés lors qu’il envisage d’être parent, un individu acquiert des devoir envers l’enfant à venir (même si celui-ci n’a pas encore de droit).

          Vous avez le droit à un enfant, mais vous avez, en contrepartie, le devoirs de mettre tout en oeuvre pour en faire un adulte équilibré et apte au bonheur.
          (le droit au bonheur de l’enfant, fait des adultes malheureux, parce qu’il n’ont pas appris, très tôt, que tout ne leur est pas du).

          En conséquence, certaines des limites que vous posez en vertu du droit inexistant d’une être encore hypothétique deviennent bien concrètes en vertu du devoir existant du futur parent.
          Quand aux limites qui ne seraient pas couvertes par ce « devoir du futur parent », elles n’ont pas lieu d’être.
          On ne peut demander à un parent qu’il soit naturel, adoptif ou « artificiel », qu’une obligation de moyen, pas de résultat.
          On ne pourra donc interdire que ce qui met objectivement en danger la santé ou l’équilibre de l’enfant.
          Et la P.M.A ne me semble pas pire, que la pratique des élites de confier leur enfant à une nourrice qu’il côtoiera bien plus que sa mère (la construction affective par rapport à la mère me semble pour le moins, problématique).

          Pour faire une comparaison qui explicite mon raisonnement :
          En tant que conducteur du véhicule, si vous faites un excès de vitesse on ne peut pas vous condamner à des dommages et intérêts en vertu des droits de vos hypothétiques et potentielles victimes. Par contre, on peut vous condamner en vertu de votre devoir, en tant que conducteur, de respecter le code de la route et de ne pas être dangereux.

          • eddofr eddofr 23 janvier 2018 17:53

            @FreeDemocracy


            J’ai écrit que le droit de l’enfant avant sa conception n’existait pas. Et je persiste.

            Un être hypothétique n’a aucun droit (d’autant qu’on n’est pas à l’abri d’un accident, qui fera que votre « individu » hypothétique n’existera jamais). Vouloir imposer son droit à un individu bien réel relève donc de l’oppression.

            Par contre, le devoir du parent existe dés lors que l’individu à l’intention d’avoir un enfant. Et ça c’est bien réel. Cela relève de la responsabilité individuelle de chacun.

            Je n’entrais absolument pas dans le débat sur le moment ou l’enfant devient un individu (entre le moment de la conception et la naissance, j’espère que vous n’êtes pas assez déviant pour considérer qu’un spermatozoïde ou un ovule non fécondé est un être humain).

            C’est un débat qui concerne l’avortement, pas la P.M.A., puisque la P.M.A. concerne le désir d’enfant et pas le désir mettre un terme à une grossesse avérée.

            Le droit à l’enfant, s’il n’est pas inscrit dans la loi, est bien revendiqué par certains. Je suis donc fondé à parler de ce droit à l’enfant (en tant que concept, pas en tant que droit légal).

            Et je préfère opposer à ce droit revendiqué, le devoir de parent (le devoir envers l’enfant) bien réel plutôt qu’un prétendu droit de l’enfant à venir, tout aussi contestable.

            En conclusion, vous êtes complètement à côté de la plaque.

            PS. Si vous voulez, on parlera du droit du fétus (qui est ou n’est pas encore un enfant), de la notion d’être pensant, et de deux trois autres trucs, comme le droit à l’identité, la notion de son propre corps et de ses limites, ... mais pas dans ce fil, ce n’est pas le sujet.

          • eddofr eddofr 29 janvier 2018 16:18

            @FreeDemocracy

            Effectivement, on ne se comprenait pas.

            Nous vivons dans une société de « droits ».

            Nous avons tous et toutes un « droit naturel à l’enfant » (le droit d’avoir envie et d’essayer de faire un enfant), droit qui jusqu’à présent ne pouvait s’exercer que par la fonction naturelle de procréation.

            Depuis qu’il existe des techniques permettant à des couples stériles d’avoir un enfant, malgré leur incapacité « naturelle », ce « droit naturel à l’enfant » tend à devenir un « droit juridique » en vertu du droit à la non discrimination (qui lui est inscrit dans la loi).

            Je ne m’en réjouis pas, je ne le déplore pas non plus, je le constate, dés lors que certains peuvent recourir à la technologie pour devenir parent alors que cela leur est impossible par la voie naturelle, d’autres peuvent réclamer ce même droit en vertus du droit à la non discrimination.

            Je sais, c’est discutable, mais cela existe.

            Ce que moi je dis, c’est que nous devrions vivre dans une société de devoir et de droit, où le devoir prime toujours sur le droit.

            Dans une telle société, la question de la PMA serait tranchée d’abord en fonction du « devoir envers l’enfant ». Et par conséquent, je ne suis pas certain qu’on l’accorderait à beaucoup de monde ...


          • njama njama 23 janvier 2018 13:41

            Si la GPA n’est pas marchandisable en France, ce serait d’une certaine manière une très bonne chose, car elle serait très rare. Quelle femme serait assez bête pour se faire engrosser gratos pour le compte d’une autre (ou d’un autre ?) ...

            et si on ouvre les vannes, c’est la loi du marché, et comme au Canada ou ailleurs les GPA seront très chères, inabordables au plus grand nombre, ce qui limiterait naturellement le recours à ce portage par autrui.

            Un financement même en partie par des assurances sociales reviendrait à du détournement de fonds public, puisque ce genre de bidouillages ne pourrait être considéré comme une maladie.


            • njama njama 23 janvier 2018 13:55

              Du coup, voilà pourquoi je pense que toute cette soupe qu’on nous mijote au nom du « droit à l’enfant » m’apparaît tout à fait malsaine, surtout pour l’enfant. Avant de parler de « droit à l’enfant », on devrait peut-être examiner les « droits DE l’enfant ».

              Le droit à l’enfant est un droit fantôme, il n’existe pas juridiquement


              • sweach 23 janvier 2018 15:42

                Vous parlez de droit et de législation, et si on regardait la logique.


                Est-ce que deux femmes peuvent avoir un enfant ?
                Est-ce que deux hommes peuvent avoir un enfant ?
                Est-ce qu’on peut utiliser une autre femme pour qu’elle face la grossesse à notre place ?

                La Biologie et la nature sont intransigeante sur ces points, la réponse NON !!!! C’est tout bonnement impossible.

                Sauf que la science permet de faire des « miracles » et il est maintenant scientifiquement possible d’utiliser le corps d’une autre personne pour ses propres besoins, utiliser le sang ou les organes par exemple.

                C’est à notre société de décider si cela est juste ou non et d’en fixer les limites.

                Pour moi deux homosexuels par définition ne peuvent pas avoir d’enfant, nous ne sommes donc pas en présence d’une maladie ou d’un défaut qu’il faut rectifier, je ne vois pas pourquoi la science devrait rectifier quelques chose de normal ? Qu’est-ce qui empêche deux homos de se mettre d’accord avec deux lesbiennes ? pourquoi impliquer la science ? De toutes façon même avec la science deux homos ne peuvent transmettre leur patrimoine génétique sans l’intervention de l’autre sex.

                Pour moi utiliser le corps d’une autre femme parce qu’on est financièrement plus puissant qu’elle, ça n’a pas de mot tellement c’est horrible et cela détruit toute la beauté du geste qui doit concerner les femmes qui ne peuvent pas enfanter.

                • Pere Plexe Pere Plexe 23 janvier 2018 18:30

                  @sweach

                  Est-ce que deux femmes peuvent avoir un enfant ?
                  Est-ce que deux hommes peuvent avoir un enfant ?
                  NON

                  Sauf que, bien avant qu’existe la GPA, des couples homos avaient déjà des enfants.
                  Suite à des séparations par exemple. Ou par décès d’un frère ou d’une soeur ayant des enfants.
                   


                • Pere Plexe Pere Plexe 23 janvier 2018 19:33

                  @oncle archibald
                  Le coté mercantile qui peut exister avec la GPA est un problème.

                  Mais ne dépend pas du fait que les acquéreurs soient homo ou hétéro.

                • njama njama 23 janvier 2018 23:11

                  @sweach

                  Est-ce qu’on peut utiliser une autre femme pour qu’elle face la grossesse à notre place ?

                  Si on prend le cas historique d’Abraham et de Sarah, oui, puisque la servante Agar lui a donné un fils Ismaël. L’histoire de GPA dépasse de loin le bidouillage biologique ...
                  La technologie (médecine ?) est moderne, la problème de fond ... est antique !

                  « Saraï, femme d’Abram, ne lui avait point donné d’enfants. Elle avait une servante Égyptienne, nommée Agar. Et Saraï dit à Abram : Voici, l’Éternel m’a rendue stérile ; viens, je te prie, vers ma servante ; peut-être aurai-je par elle des enfants. Abram écouta la voix de Saraï. »

                • sweach 24 janvier 2018 10:05

                  @Pere Plexe

                  *la GPA ... ne dépend pas du fait que les acquéreurs soient homo ou hétéro.*
                  Oui c’est un point soulevé par ce débat.

                  Est-ce que la GPA est un acte médical fait pour aider une femme qui ne peut pas enfanter ? Ou bien alors est-ce une marchandisation du corps ? une grossesse de confort ?

                  Pour des acquéreurs homo, c’est obligatoirement une marchandisation du corps, car ils n’y a rien d’anormal dans le fait qu’ils ne puissent pas avoir d’enfant.

                  *avant qu’existe la GPA, des couples homos avaient déjà des enfants.*
                  Bien NON ! ils n’avaient pas d’enfant, mais ils récupèrent ceux des autres comme les exemples que vous donnez, ça fait une grosse différence car l’enfant sait que la personne qui l’élève n’est pas son géniteur ou du moins l’un des deux.

                  @njama
                  *Si on prend le cas historique d’Abraham et de Sarah*
                  LOL ! si on commence à regarder toutes les histoires, vous pouvez trouver de l’esclavagisme en effet.

                  Mais je suis étonné que personne n’est prit l’exemple de Marie, une vierge capable d’avoir un enfant sans utiliser un homme pour cela. smiley

                • Ruut Ruut 24 janvier 2018 14:46

                  @sweach
                  Le lien homo - lesbienne aura le bon coté d’équilibrer l’enfant face au genre.
                  Ce qui est une bonne chose.


                • Ruut Ruut 24 janvier 2018 14:49

                  @Pere Plexe
                  C’est de l’esclavage puisque un être humain redevient une marchandise.
                  Pire de l’esclavage d’enfants ce qui est le pire au niveau du code moral.
                  C’est très anglo-saxon comme concept.


                • sweach 24 janvier 2018 16:28

                  @Ruut

                  *Le lien homo - lesbienne aura le bon coté d’équilibrer l’enfant face au genre.
                  Ce qui est une bonne chose.*
                  Bien c’est juste qu’il faut un homme et une femme, pour faire un enfant, peut importe leur orientation sexuel.

                  Pour l’éducation je souhaite juste que notre société implique un père et une mère pour élevé un enfant, si il n’y a qu’un seul des deux sex, je pense qu’il y aura un manque pour l’enfant.

                  Si notre société permet à des mères seule ainsi qu’a des couple homosexuel d’avoir des enfants, notre société décide de retirer volontairement un aspect essentiel de l’éducation.

                  Sans forcement l’interdire, ce n’est pas le rôle de la science, ni de la société de rentre possible quelques chose qui ne devrait pas l’être.

                • Mmarvinbear Mmarvinbear 25 janvier 2018 02:22

                  @sweach


                  Pour des acquéreurs homo, c’est obligatoirement une marchandisation du corps, car ils n’y a rien d’anormal dans le fait qu’ils ne puissent pas avoir d’enfant.

                  Ce qui est étrange, c’est que deux fois par an, la marchandisation des corps semble parfaitement acceptée de tous.

                  Au moment des périodes de transfert de joueur de foot, personne ne pousse les hauts cris quand tel club achète le joueur machin ou quand le joueur bidule est prêté à l’inter-saison.

                  Tout le monde à Paris était content quand Barcelone a accepté de vendre Neymar.

                  La magie du football ?

                • Mmarvinbear Mmarvinbear 25 janvier 2018 02:24

                  @sweach

                  Mais je suis étonné que personne n’est prit l’exemple de Marie, une vierge capable d’avoir un enfant sans utiliser un homme pour cela.

                  C’est exactement cela.

                  En fin de compte, Jésus avait deux papas et Dieu a fait une GPA pour l’avoir. smiley

                • sweach 26 janvier 2018 11:04

                  @Mmarvinbear
                  *Au moment des périodes de transfert de joueur de foot, personne ne pousse les hauts cris quand tel club achète le joueur machin*

                  Heu pour moi ça détruit absolument tout et je ne vois plus l’utilité de faire un club ou bien des supporters, voir carrément le sport en lui même.

                  Quand vous avez une compétitions sportive entre deux groupes, c’est un moyen de régler des conflits latent entre ces groupes, c’est un moyen représentatif et amical d’exprimer qui est le plus fort cette fois-ci.

                  Si les joueurs d’un club sortent de n’importe où, vous détruisez totalement ce rôle « représentatif », pourquoi un supporter se sentirait impliqué ?
                  Si un athlète sportif n’a rien en commun avec moi, ni ma nationalité, ni ma langue, ni rien, comment pourrais-je m’identifier à lui et le supporter ?

                  Pour moi tout ces clubs sportif sont très éloigné de leur origine géographie et devrait changer de nom car ils n’ont plus de lien avec leur terroir.
                  Franchement sans ce lien ça n’a aucun intérêt et je ne comprend pas ceux qui s’implique.

                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 23 janvier 2018 16:57

                  http://mamevoy.pagesperso-orange.fr/mere.htm. IDENTITE MERE. S’il fallait définir le diable (voir site sur ARMAGEDDON) aujourdh’ui je l’associerais volontiers à un monstre technologique ou EVE FUTURE. Revoir ce très grand film. METROPOLIS.https://www.google.be/search?q=Metropolis&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwi4jbi-ue7YAhWCWRQKHaJfCVMQ_AUICigB&biw=1280&bih=675#imgrc=8-sA6HURfL_7rM :


                  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 23 janvier 2018 17:11

                    Contrairement au propos de Taverne, c’est bien sur ce sujet que se décidera l’avenir de nos enfants (pour ceux qui en ont). Désolé de jouer les Cassandre. Mais la roche Tarpéienne n’est plus très loin,....


                    • Jeff Parrot Jeff Parrot 23 janvier 2018 17:18

                      Faut bien comprendre que la finance, l’economie a besoin de nouveaux marches pour fabriquer de la croissance, creer du pognon et de la dette, sinon l’edifice part en sucette.
                      Il convient d’etendre le marche, mais on a atteind les limites il y a un moment, c’est pas grave on va les repousser les limites


                      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 23 janvier 2018 17:21

                        J’ai connu l’époque de l’arrivée de la contraception et du fameux slogan : enfants désirés,....Les psychologues reviennent presque tous sur ce concept. Moïse ne fut-il pas abandonné à la naissance,... ? On constate actuellement un lien entre enfants TROP désirés et hyperactivité,...


                        • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 23 janvier 2018 18:04

                          la prochaine étape apres cette eugénisme (principe de la selection de la race ou du type si chere au petit moustachu)..
                          viendra ensuite l’utérus artificiel (sisi c’est la « phase » d’après)
                           
                          on vous expliquera que pour aviir acces à cet utérus extérieur il faudra débourser espèces sonnantes derechef...
                           
                          la sélection par l’argent éiminera enfin les sans-dens démunis....
                           
                          car c’est bien le but... enfin celui que j’y percoit...
                          je suis peut etre un peu juste en avance dans mes pronostics, l’avenir nous le dira..
                           
                          Tout cela n’est que suite de l’homme augmenté et de toutes les gaffas-zeries qui bien sur seronts au premier chef pour vendre cela au mougoen écérébré qui applaudira et crira unanimement
                          « vive la science et ses progès »...en clouant au pilori ceux qui oseraient émmettre un petit
                          « heu..... » désaprobatif


                          • Montdragon Montdragon 24 janvier 2018 09:49

                            A quand en France le marché des ré-adoptions ?


                            • microf 25 janvier 2018 11:26

                              La PMA, la GPA, c´est diabolique, comment en est-on arrivé lá ?.
                              Que ce passe t-il dans la tête de ceux qui les font ?, sont-ils encore des êtres normaux ?.

                              Lisez ce que dit le P. Henri Boulad : la colère du P. Boulad https://youtu.be/0cyGA4YRQtE

                               "et je vois venir, l´écroulement de l´Occident. Vous allez me dire vous êtes pessimiste, quand le ver est dans le fruit, quand c´est pourri du dedans, quand les valeurs morales n´ont plus d´existences, quand on vend des êtres humains pour du pétrole, du gaz, des dollars et des Euros, c´est fini, c´est fini, alors, il faut un réveil, il faut une révolte, une revolution, il faut crier, il faut descendre dans la rue, pas seulement pour un changement de régime politique, ce n´est pas au niveau politique que cela ce joue, mais c´est au niveau du COEUR, de l être humain, de dedans, et le combat je le joue chaque jour avec moi même, et chacun de nous aussi, c´est dans ce combat  intérieur que l´avenir ce prépare, mais aussi il ya l´obligation de parler, de dénoncer ".

                              Le P. Henri Boulad : Ma famille est-elle une famille ?
                              https://youtu.be/bxICG6S8qBM

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