@Renaud Bouchard
bonjour. Merci pour votre article, pour tous ces détails dont certains ne m’étaient pas inconnus.
Ce que vous ne dira pas Madame Buzyn, c’est pourquoi les nourrissons français sont et seront vaccinés contre l’hépatite B - ce qui est un non sens puisque le vaccin est censé protéger contre des MST-. N’hésitez pas à communiquer sans modération parce que on ne peut compter sur elle pour le dire aux futurs parents.
Déclaration de Jean Stéphenne qui a dirigé la branche vaccins chez GSK pendant 23 ans, en juin 2012 devant un parterre de chefs d’entreprise :
« Nous avons acheté tous les brevets sur l’hépatite B, c’était
la première fois qu’un vaccin était protégé par brevets. Nous avons tous
les brevets, et maintenant, vous les concurrents, si vous voulez venir
sur le marché, eh bien vous allez devoir négocier avec nous. Je pense
que c’est comme ça que la société s’est créée et est devenue successful,
et après on a développé des vaccins combinés, c’est à dire on a mis
l’hépatite B avec tout autres produits qui n’étaient pas protégés par
brevets, et en faisant ça, on rendait évidemment les produits combinés
protégés.
Et donc la stratégie, c’est pas plus compliqué que ça... »
Le laboratoire a donc cherché à créer un monopole, et il a
commercialisé des vaccins multiples parce qu’il les trouvait plus
rentables.
source : VIDEO. Envoyé spécial. Vaccins pour enfants : les labos font-ils de la vente forcée ?
Une vidéo compromettante
Pour deux cadres du laboratoire
GlaxoSmithKline (GSK) qui commercialise ce vaccin hexavalent, il s’agit
d’abord de considérations de santé publique – lutter contre l’hépatite B
–, et en aucun cas de raisons commerciales ou de rentabilité.
Pourtant, Sophie Bonnet s’est procuré une vidéo datant de juin 2012, où l’on voit Jean Stéphenne, ancien directeur de la branche vaccin de GSK, se vanter de sa réussite. Il explique que GSK détient tous les brevets sur le vaccin contre l’hépatite B.
En le combinant avec des vaccins non protégés par un brevet, le
laboratoire étend son monopole sur l’hépatite B aux cinq autres vaccins : « C’est comme ça que la société s’est créée et est devenue successful […] donc la stratégie, c’est pas plus compliqué que ça. » Le labo a donc commercialisé ces vaccins multiples parce qu’il les trouvait beaucoup plus rentables.
Extrait d’« Envoyé spécial. Se soigner à quel prix ? » du 11 février 2016.
https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/video-envoye-special-vaccins-pour-enfants-les-labos-font-ils-de-la-vente-forcee_1311677.html