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Commentaire de velosolex

sur « Revenants » de Daech : le syndrome de Stockholm ?


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velosolex velosolex 26 janvier 2018 01:27

@VICTOR Ayoli


Vous ai-je vu....N’êtiez vous pas ce type entrevu dans ce train, funambule sur une corde de guitare sèche, ou encore celui avec qui j’échangea « Moderato cantabile ».....
J’ai rencontré en un an là bas tous les gens qui avaient prévu de se rencontré et qui ne sont jamais vu. 
Oui, c’est vrai. A Bénarès, le Gange lépreux officiait la messe. 
A Bamyan, nous avons fumé des pétards assis sur la tête d’un de deux géants millénaires
ON avait juré de se retrouvé au même endroit dans 50 ans. Sans rire. Et même 2000 ans d’attente ne nous faisait pas peur. 
Qui aurait pu croire que ces abrutis de talibans allaient faire exploser les bouddhas ?
Un chauffeur de taxi nous emmena en deux jours à Band i amir à bord d’un tank russe aux pneus aussi lisses que la main d’un manchot. Le pare chocs explosé nous fit prendre la terre rouge du désert, et nous transforma en comanches.. 
Et même le thé avait la couleur de terre de sienne 
Je suis passé par toutes ces villes du monde, et d’autres inconnues, rongées par le temps, situées alors bien plus loin aujourd’hui que les étoiles du ciel, et de celles qui étaient sur le bouteilles de rouge six étoiles préfontaines le velours de l’estomac. 

Empocher les consignes de bouteille de rouge et partir. 
La fenêtre historique sur les étoiles ne s’est pas ouverte bien longtemps.
 Prendre la fille de l’air frais. Eviter les tapettes à souris. 
Parfois le souvenirs des jours enfouis me sert de cataplasme. 

Naître au bon endroit au bon moment...Mieux valait naître après guerre que vingt ans avant celle qui vient. Juste ?....
Parfois je tente de me mettre moi aussi de me mettre au diapason du monde et de trouver des solutions. 
Mais déjà monter une tente de camping me prenait la tête , et souvent je préférais dormir à la belle étoile, en tentant de voir Véga, saturne, l’étoile du sud.
Daesh, « lave plus blanc plus noir ! » Leurs airs de conscrits ayant tout compris avant de relever leur pont levis, de couper des têtes, avant d’alleurs crever au front, sans même un ordre de mobilisation.

 Ils aiment sans doute la mort car ils se détestent. 
A un certain moment le titre de transport n’est plus valable.
Parfois le vent du désert et des palais désertés nous disait qu’il n’y avait pas de réponse à attendre, juste à observer. 
Je me souviens à Zahédan des flics iraniens chassant du train de Quetta de pauvres afghans.. Pendant deux jours deux nuits ils avaient caché leur tapis de contrebande dans les parois. 
Parfois on les voyait courir à la poursuite du train dans le désert qui se refermait sur eux. 
Ah Barbara, quelle connerie la guerre. 

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