« Revenants » de Daech : le syndrome de Stockholm ?
« … mais pourquoi la France ne reprend-elle pas ces femmes et ces enfants ? » C’est la phrase que je viens d’entendre prononcer dans une machine à bruits par un « envoyé spécial » dont l’exploit journalistique est d’aller s’apitoyer, avec l’aide d’une officine nommée « Youmanewautche » sur le sort de « ces pauvres femmes françaises » parties volontairement - en crachant sur leur pays, la France - en Syrie proposer leurs ventres dans les Lebensborn islamiques comme trous à bites et engendreurs de lardons aux tueurs de Daech. Et le plumitif de conclure que la France devrait reprendre ces « malheureux ». Ben voyons !
Il y a quelques jours, France 2 nous a infligé les jérémiades du même acabit d’une dénommée Margot (mais qui avait dû rejeter, avec ses inséminateurs daechiens, ce prénom bien trop français !). Ces femmes ont choisi de trahir leur pays, de prendre les armes contre lui, au minimum de servir de repos du guerrier et de truies gravides pour fabriquer une génération de Grimlocks, et lorsque le vent tourne, elles se rappellent qu’elles sont nées, ont été élevées, soignées, éduquées dans un pays libre appelé France. Pays sur lequel elles crachaient leur fiel mais où elles voudraient bien revenir maintenant que leurs divers « maris » sont morts et surtout alors qu’elles sentent la mortelle caresse de la cravate de chanvre qui les guette.
Victimes ces femmes ? Eh ! Oh ! Elles savaient parfaitement ce qu’elles faisaient en se « mariant" avec des égorgeurs de daech ou autres sectes de tueurs d’allah. Alors comme ça, on oublierait tout ? « Non mais, c’était pour rigoler ! » Ils rigolaient les malheureux que vos tringleurs barbus égorgeaient ? Ces femmes se seraient laissées abuser ? Elles n’ont pas de volontés propres ? Elles ne sont pas responsables ? C’est l’amour qui leur a tourné la tête ? Tè, fume !
Si elles voulaient se convertir à l’islam, rien ne les empêchait en France, pays laïque qui autorise toutes les névroses collectives appelées « religions ».
Elles voulaient aller vivre tranquillement, paisiblement leur « foi » dans un pays musulman plutôt que dans un pays de mécréants ? Elles auraient pu choisir un pays plus calme que la Syrie, et un milieu autre que Daech !
Non. Elles sont parties en Syrie en toute connaissance de cause. Qu’elles en acceptent les conséquences.
Et puis, en vertu de quoi la France voudrait-elle soustraire des personnes qui ont commis des crimes dans un pays étranger à la justice de ceux qui ont subi dans leur chair ces méfaits ? La France renverrait-elle en Irak, en Afghanistan, en Algérie ou au Maroc des gens attrapés les armes à la main et commettant des crimes sur notre territoire ? Jamais de la vie. Il n’y a donc pas de raison de ne pas laisser la justice, fut-elle expéditive, suivre son cours en Irak ou en Syrie.
Et puis gambergeons un peu, ça changera. Que vont devenir ces « revenantes » et leurs progénitures en France ? On les mettra où ? Quel est le maire qui les acceptera de gaîté de cœur sur son territoire ? En banlieue ? Sûrement pas : elles seront accusées de lâcheté pour avoir fui.
Et les enfants ? Qui ont été éduqués dès leur premier âge en ingurgitant des vidéos d’égorgement, de décapitations, qui voyaient des armes à la maison, qui entendaient quotidiennement les récits sanglants de leurs tueurs de pères, dont la cervelle malléable a été manipulée de façon à haïr le « koufir », c’est-à-dire vous, moi. Combien d’années de coûteux suivis psychologiques vont-ils nécessiter ? Pour quel résultat hasardeux ?
La ministre de la défense, Florance Parly a dit : « Si des djihadistes français périssent dans ces combats, je dirais que c’est tant mieux, et s’ils tombent entre les mains des forces syriennes, ils dépendront de la juridiction syrienne ». Bravo Madame la ministre ! Voilà enfin quelqu’un « qui en a » et qui dit les choses. La France ferait appel aux forces locales pour traquer et éliminer les djihadistes français présents à Raqqa comme à Mossoul et ailleurs. La pratique serait courante au sein des pays de la coalition qui mutualisent la « neutralisation » de leurs ressortissants par des pays tiers pour éviter des accusations d’exécutions extrajudiciaires. Ces petits arrangements permettent de mettre hors d’état de nuire des djihadistes occidentaux à la motivation et aux compétences des plus inquiétantes.
« Mais c’est dégueulasse, c’est le retour hypocrite de la peine de mort » tempêtent les imbéciles heureux, collabos des égorgeurs salafistes. Eh ! Oh ! On nous rebat les oreilles en nous disant que nous sommes en guerre. Alors ce sont les lois de la guerre qui doivent régir les rapports avec nos ennemis. L’objectif est d’empêcher ces Français, de retourner dans leur pays d’origine pour y perpétrer des attentats. Ce sera autant de tueurs pleins de haine en liberté et une recrudescence d’attentats à venir.
Ces gens – jeunes, moins jeunes, hommes, femmes et même enfants, nés et élevés pour en faire des machines à tuer – qui partent s’engager dans les rangs de nos ennemis, qui tuent les ennemis de nos ennemis, donc nos amis, doivent savoir que s’ils partent, c’est un billet sans retour. En temps de guerre, les citoyens d’un pays qui passent à l’ennemi sont des traîtres, des déserteurs et doivent être traités comme tels, c’est-à-dire « éliminés » comme dit la ministre. En bon français, on devrait dire « tués ».
« C’est dégueulasse ». Bien sûr que c’est dégueulasse, mais on ne fait pas la guerre en dentelle. La guerre, c’est la mort, c’est la trouille, c’est l’angoisse, la peur panique, les cris, le bruit, la souffrance, le deuil, les massacres, les flammes qui brûlent, la fumée qui aveugle, les bouts de fer qui hachent la viande. La guerre, ça sent la merde du pauvre type qui se chie dessus de peur, ça sent cette odeur âcre, doucereuse des corps gonflés qui grouillent de vers, ce sont les tripes irisées sous le soleil, ça sent la poudre, le feu, la mort, la mort, toujours la mort.
On s’empêtre dans des considérations morales contre des ennemis qui se torchent allègrement l’oignon avec toute morale. On cède devant les jérémiades de « droit-de-l’hommistes » bêlants qui sont autant d’idiots utiles des nazislamistes. Avec en perspective des « Bataclan », des « Nice » et des palanquées d’assassinats au couteau, comme celui de ces deux jeunes filles de la gare Saint Charles à Marseille.
Alors, si on est responsable, on n’accepte pas de prendre le risque de voir dix, cent, mille traîtres abrutis par la propagande ennemie rentrer « au pays » et y semer la mort la plus lâche, celle des attentats aveugles. Ces gens qui sont partis faire le « jihad », il faut les détruire, les tuer dès qu’on les a « logés » comme disent les flics. Il faut qu’ils sachent qu’ils ne rentreront jamais « au bercail », sinon les pieds devant…
À force de tout voir, on finit par tout supporter.
À force de tout supporter, on finit par tout tolérer.
À force de tout tolérer, on finit par tout accepter.
À force de tout accepter, on finit par tout approuver.
Saint Augustin
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