Les éoliennes
tripales géantes déçoivent : elles n’ont un rendement intéressant
que si le vent dépasse une certaine vitesse et est stable, sans
bourrasque et elles sont en danger si le vent est trop fort.
La « fenêtre »
est d’autant plus étroite que l’éolienne est géante avec forcément
une plus grande fragilité de structure : l’une d’elles s’est
effondrée lors de la dernière tempête.
Sans doute
faudrait-il remplacer le modèle tripale par un autre capable de
supporter un vent de tempête : il existe de nombreux prototypes qui
ne demandent qu’à être testés en présence des concepteurs.
Plus petites, ces
éoliennes par centaines pourraient être utilisées à freiner le
mistral et la tramontane sans incommoder la vision des riverains, à
l’égal de haies.
Les panneaux
solaires donneront peut-être un jour assez d’électricité pour
alimenter en sus de l’existant (chauffage domestique) les véhicules
électriques.
Mais pour cela il
faudra trouver une alternative au cristal ultra-pur de silicium, que
l’industrie est incapable de produire en quantité suffisante couvrir
toutes les surfaces artificielles en hauteur : toiture ou zones
désertiques.
Mais surtout, éolien
et solaire ne peuvent être utilisés sans relève, c’est-à-dire
sans turbines à gaz naturel (le moindre mal) car l’hydraulique est
incapable de jouer seul ce rôle. Il faudrait évidemment acheter ce
gaz aux Russes ...
La vraie solution
est ... dans le nucléaire !
Seule la fission
d’un atome est capable de fournir des quantités d’énergie
suffisante (E = mc²).
La fusion de deux
atomes (deutérium- tritium) produit la même énergie et serait LA
solution, mais des phénomènes quantiques pourraient entrer en jeu
pour rendre impossible cette réaction hors du cœur des astres comme
le soleil, du moins en fournissant un positif d’énergie.
Énergie de fission
donc mais pas l’uranium qui produit du plutonium. Il faut utiliser
comme je ne cesse de le dire, avec d’autres, le thorium !
La France est
tellement engagée dans la filière uranium et cette folie d’EPR
qu’elle est mal placée pour remettre en cause son choix de 1974,
choix autant dicté par le choc pétrolier que par la nécessité de
fournir son arsenal nucléaire en plutonium. Et ce alors que c’est
peut-être le pays le plus apte à mettre en œuvre cette filière
thorium.