Ce sera mon dernier commentaire.
Je ne sais pas si vous avez lu l’article « droits, devoirs et responsabilité », mais en parcourant un peu votre blog, si vous l’avez lu, je comprend que vous pouvez être quelque peu en désaccord, puisque je déni à la police et donc au policier en tant qu’éxécutant des forces de l’ordre, d’être responsable de ses actes, parce que devant obéir à l’ordre donnée sans possibilité de contestation, sauf à démissionner. Certes, vous pouvez toujours dire qu’il l’est dans sa mission de gardien de la paix, mais ce n’est vrai que pour des situations mineures où il se fait en même temps juge de paix, donc, pour toute situation pouvant être réglé à l’amiable. C’est ce volet disons social que vous regrettez et qui effectivement, donnait à la fonction policière (qui n’est un métier qu’en société coercitive, qu’en dictature) sa valeur, car là où la fonction fait appel à la conscience et non à l’obéissance qui exige de faire taire à sa conscience pour obéir à un ordre, alors même que sa conscience ne l’approuve pas.
Autrement dit, dans l’exercice de ses fonctions, un policier est irresponsable de ses actes, tant qu’il obéit strictement aux ordres. C’est la même chose pour tout militaire et globalement, toute personne qui ne considère que la partie devoir ou à contrario la partie droit et non l’équilibre des deux.
Le principe de responsabilité étant définit par l’équilibre entre ses droits et devoirs, la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui (pas envers soi même, dans ce dernier cas, la notion de responsabilité est vide de sens) l’absence ou faiblesse de l’un ou de l’autre, interdit à toute personne d’être responsable. Les deux articles que je vous ait mis en lien en font la démonstration et je n’ai encore vu aucune réfutation ou tentative de réfutation solide à opposer.
J’aurai apprécié que vous me donniez votre avis sur le fond...
Bonne continuation !