@maQiavel
Les USA appui les Kurdes pour non seulement faire pression en vue de la prochaine conférence de Genève, mais aussi pour mettre en place les bases d’un Kurdistan indépendant.
D’ailleurs, Israël pousse depuis des années pour la création de ce nouvel Etat. Ainsi le scénario serait le suivant :
L’Etat kurde (Free
Kurdistan), déjà construit sur le Nord de l’Irak, récupèrera
le Sud Est de la Turquie, le Nord de la Syrie et l’Ouest de l’Iran.
Il aboutirait à l’émergence d’un bloc kurde de plus de 30
millions d’habitants. Fort des installations pétrolières de
Kirkouk, cet État kurde pro-américain et pro-israélien serait le deuxième plus gros producteur
d’hydrocarbures et de gaz du Moyen-Orient.
L’importance de cet
Etat kurde serait d’autant plus grande que l’oléoduc BTC qui
évacue le pétrole de la Mer Caspienne à partir de Bakou
(Azerbaïdjan), passe par Tbilissi (Géorgie) pour, ensuite,
traverser tout le Sud Est de la Turquie et aboutir à Ceyhan en
Méditerranée. Les Kurdes seraient donc les grands maîtres de ce
corridor énergétique voulu par les USA.
En plus du pétrole, il
faut ajouter l’autre grande richesse, l’eau. Le
« Grand projet anatolien » (GAP) poursuit l’objectif,
grâce à 22 barrages, de dompter le Tigre et l’Euphrate qui
prennent leurs sources dans les montagnes kurdes.
L’achèvement
imminent de ce projet, permettant l’irrigation de 1,7 million
d’hectares et la production d’électricité, sera une arme
redoutable aux mains de l’Etat kurde et pèsera lourdement sur la
vie des habitants de tout le Moyen-Orient.
Un énorme aqueduc
souterrain fournira toute l’eau nécessaire au Grand Israël.
Les intérêts