@eddofr
« Si
MARX revenait aujourd’hui, il ne changerait pas son analyse, qui reste
fondamentalement exacte. Par contre, il proposerait certainement un autre
remède. »
Mais ses émules continueraient de croire que l’avènement du
communisme est « certain, nécessaire, inévitable », sans plus pouvoir
schématiser, à partir d’exemples concrets, la société du futur, que Marx et
Engels.
Tout ce qu’on sait, c’est que chacun produira selon ses
moyens et recevra selon ses besoins. Quand vous dites cela à des prolétaires
qui doivent consacrer 75 % de leurs revenus à leur alimentation, qui vivent
dans des taudis insalubres et qui ne peuvent boucler le mois qu’avec l’appoint
du salaire d’un gosse de 10 ou 12 ans, le discours porte.
J’entendais, un jour, un communiste « repenti »
raconter que, dans l’entre-deux-guerre, lui et ses camarades pensaient qu’avec
le communisme, les chagrins d’amour disparaîtraient parce qu’il n’y aurait
plus, alors, des gens assez méchants pour faire souffrir d’autres personnes. Il
en riait quelques dizaines d’années plus tard, mais ça démontre le degré de crédulité atteint par l’endoctrinement.
Ca ne reviendra plus…
« Autrement
dit, le communisme suppose une conscience sociale de tous et de chacun. Or
personne, à part quelques illuminés, n’a de conscience sociale au jour le jour. »
Trotski se rendait compte des limites imposées par les « imperfections »
de la nature humaine, ce qui l’a conduit à prédire l’avènement d’un surhomme,
ce qui en fait une sorte de précurseur de nos transhumanistes :
« L’homme devenu libre cherchera à atteindre un
meilleur équilibre dans le fonctionnement de ses organes et un développement
plus harmonieux de ses tissus… (Il) s’efforcera de commander à ses propres
sentiments, d’élever ses instincts à la hauteur du conscient et de les rendre
transparents, de diriger sa volonté dans les ténèbres de l’inconscient. Par là,
il se haussera à un niveau plus élevé et créera un type biologique et social
supérieur, un surhomme, si vous voulez. »
« Nous avons tous une
conscience de « ce qui serait bien pour tous »… »
Là où ça se complique quand même,
c’est que nous adoptons un tas de comportements, dont nous savons qu’ils ne
sont pas bons pour nous, que ce soit en matière d’alimentation ou de
comportement en privé en en public… C’est là, à mon sens, que réside la menace
d’une tyrannie se prévalant du bien de la collectivité en même que de celui des
individus. Je me méfie donc de tout ce qui est théories et encore plus
idéologies.