M.
Foucault dit : « À la limite, la vie,
c’est ce qui est capable d’erreur. Et c’est peut-être à cette donnée ou plutôt
à cette éventualité fondamentale qu’il faut demander compte du fait que la
question de l’anomalie traverse de part en part toute la biologie. À elle aussi
qu’il faut demander compte des mutations et des processus évolutifs qu’elle
induit. À elle qu’il faut demander compte de cette mutation singulière, de
cette « erreur héréditaire » qui fait que la vie a abouti avec
l’homme à un vivant qui ne se trouve jamais tout à fait à sa place, à un vivant
voué à « errer » et destiné finalement à l’« erreur ».
L’« erreur héréditaire » est ce qu’on appelle plus communément les
conséquences de la « Chute », du « péché originel » (premier acte sexuel).
Et les conséquences de cette « hérédité »,
accumulées par la répétition de cette action dans chaque individu, à travers
les générations, ont pris des proportions effroyables menant les races à la
dégénérescence finale.
Pour en comprendre les
raisons il faut connaitre les mystères de la vie psychique, sa lente évolution
dans la vie de l’humanité, c’est-à-dire l’Histoire du développement normal des
facultés humaine, et savoir que cette évolution est différente dans un sexe et
dans l’autre.
D’autre part, l’auteur écrit : « Le rapport à la
« vérité » n’est pas le même au sein de ces différentes institutions
parce que la « vérité » n’est pas définie de la même façon (la vérité
scientifique n’est pas la vérité religieuse ni la vérité politique), mais en
fonction d’un « objet de savoir ». Selon Foucault, il n’y pas de vérité
absolue (préexistante), mais des vérités relatives qui se distribuent entre les
secteurs multiples de « l’épistémé » (du savoir). »
Rappelons que Science, Religion et Philosophie (politique) sont des
mots qui prétendent tous les trois avoir la même signification ; tous trois
veulent être l’expression de la vérité.
Cependant une grande différence existe entre eux.
La science affirme ; la Religion impose ; la philosophie cherche.
Or, comme il n’y a qu’une vérité et qu’elle ne peut être que dans la
science, qui affirme, pourquoi la chercher ailleurs ? Pourquoi les religions de
l’antiquité qui imposaient ce que la science affirmait n’ont-elles pas suffi
aux hommes ?
Enfin, est-il nécessaire de rappeler que la théorie de l’évolution, que nous tenons
de Darwin, est entièrement fausse.
L’homme cherche partout son
image ou sa ressemblance, méconnaissant ainsi la grande loi de l’évolution, qui
change incessamment les formes, les organes, les tissus. Figurez-vous un
kaléidoscope en rotation continuelle, et nous présentant sans cesse de nouveaux
dessins, issus les uns des autres cependant. Pourquoi voudrions-nous que les
derniers ressemblent aux premiers ?
Donc les formes ancestrales
ne ressemblent pas à l’homme.
Mais alors, à quoi
ressemblent-elles ?
Cordialement.