@Ar zen
Bonjour ! Vous semblez vous contredire, les traités sont taillés sur mesure par et pour l’Allemagne, ce qui lui permet in fine de gouverner.
N’en déplaise aux apprentis juristes obsesstionnels de l’UPR (dont j’apprécie par ailleurs l’apport), ce que montre le livre de Varoufakis (et les évènements passés dans le domaine publique) c’est que les traités ne gouvernent ABSOLUMENT PAS. Regardez :
1) La BCE : est tout sauf indépendante, comme le prouve l’action qu’elle a mené contre la grèce et contre ses propres status (y compris dans son programme de QE et d’OMT, ce qui lui a valu des procédures judiciaires de la part d’institutions allemandes pour cause de violation des traités - procédures qui ne l’on pas empêcher de continuer à racheter de la dette). Si l’Allemagne tolère la violation des traités de la part de la BCE, c’est que cela va dans le sens de ces intérêts.
2) L’Eurogroupe : son existence n’a aucune valeur juridique : article 1 du protocole no 3 : « Les ministres des États membres dont la monnaie est l’euro se réunissent entre eux de façon informelle » ce qui lui a permis d’exclure la grèce des délibérations en 2015 sans recours possible
Les décisions récentes sur l’autorisation des PE et du glyphosate contre l’avis de la commission européenne et du parlement montre bien qu’in fine, c’est l’Allemagne qui impose sa politique (via le conseil européen et/ou l’eurogroupe).
Par ailleurs, l’Allemagne et la Finlande sont les deux seuls états membres de la zone euro à possèder un pouvoir de véto sur les questions budgétaires qui doivent etre ratifiés par leur propres parlement. In Fine, c’est bien l’Allemagne qui dirige (grâce aux traités).
Là ou nous serons surement d’accord, c’est que face à un tel constat seul une sortie de l’UE semble raisonable (mais encore faut-il savoir dans quel but).
Restons polis et cohérents ;)