Les principales révélations du livre choc de Varoufakis
Le contenu du livre choc « conversations entre adultes » de Yanis Varoufakis a largement été minimisé par la presse « mainstream ». Et à sa lecture, on comprend pourquoi.
Plutôt que de se pencher sur le cœur du message de l’ancien ministre des finances grec, la plupart des journalistes et commentateurs se contentent de nous parler des individus : Varoufakis, décidément "bien sûr de lui", et les autres "personnages" du récit, qui en prennent souvent pour leur grade.
Pourtant, le témoignage de Varoufakis ne fait qu’apporter des preuves accablantes qui démontent le discours dominant et confirment la lecture « critique » de la crise grecque, à savoir :
1) La Grèce était en situation de faillite dès 2009, ce qui fut confirmé par le directeur du service économique du FMI dans une note interne fuitée dans la presse en 2017.
2) Le plan de sauvetage avait pour unique but de sauver les banques françaises et allemandes et de transférer leurs pertes sur les citoyens européens et grecs, ce qu’a confirmé le président de l’Europgroupe en 2017
3) La BCE a précipité la faillite grecque et enfoncé le pays dans la récession au lieu de l’aider
4) Les quatre plans d’austérité successifs n’avait aucune vocation à rembourser la dette ou sortir la Grèce de la récession, mais au contraire pour but de la pousser hors de la zone euro afin de discipliner les autres pays membres, en particulier la France.
5) Ni le FMI, ni la Commission européenne, ni les gouvernements français, allemands et européens en général ne considèrent que l’austérité est une bonne politique pour réduire la dette et relancer l’économie : tous les dirigeants reconnaissent volontiers qu’il s’agit d’une politique économique désastreuse.
6) La recommandation de la Commission européenne et le travail de ses fonctionnaires débouchent sur des politiques absurdes et déconnectées de la réalité, ne reposant sur aucune analyse tangible des réalités économiques d'un pays, ce qui est confirmé par un audit interne rendu public. (cf article médiapart)
7) L’Europe n’est pas une démocratie, toutes les décisions sont in fine prises par Berlin. L’Eurogroupe n’a aucune légitimité juridique, la Commission européenne aucun pouvoir exécutif et la BCE largement contrôlée par les milieux conservateurs allemands.
La conclusion de tous ces faits, désormais largement corroborés par différentes sources officielles, est accablante :
L’Union européenne, tel qu’elle fonctionne aujourd’hui, impose une politique de rigueur budgétaire et monétaire qu’elle sait être contreproductive, dans le seul but de contraindre les pays membres à abandonner leur modèle social, pour l’unique bénéfice du Capital dont les intérêts sont essentiellement représentés par l’électorat conservateur allemand. Et cela se fait au mépris des principes élémentaires de la démocratie, dans tous les pays de l’Union européenne, et avec la complicité de tous les gouvernements.
On comprend que des journaux comme Le Monde et des organes comme Radio France ne souhaitent pas tirer de façon trop limpide les conclusions qui s’imposent : cela devrait logiquement entrainer la fin de l’Union européenne.
Note : résumé commenté du livre (par nos soins) disponible ici.
95 réactions à cet article
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Eric Toussaint en a fait une belle analyse. Après ça, on s’étonne quand certains clament que proposer un programme de gauche en restant dans l’UE, c’est une tromperie sur la marchandise
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@malitourne
« Après ça, on s’étonne quand certains clament que proposer un programme de gauche en restant dans l’UE »
Si je vous réponds vous allez vous plaindre d’êtres « poursuivi » et harcelé par ces gochos de la FI... Idem pour fifi sur l’article sur le vote des vieux !
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@capobianco
Je ne me plains pas moi, je ne suis pas une pleureuse. Quand on m’en fait trop je correctionne plus, je disperse. Je ventile -
@capobianco
En taxant péjorativement de « gochos » les 400 000 Français qui se réclament de la France Insoumise, vous vous classez à droite ipso facto (ainsi que les intervenants ci-dessous)
Or la droite dans son ensemble est européiste. Les quelques qui ne le sont pas Dupont Aignan, Asselineau, les gaullistes « historiques » sont un poignée, quelques pourcents. ett n’auront jamsi la majorité dans ce pays.
Le seul moyen de faire éclater l’UE c’est que la FI, votre alliée dans ce domaine, arrive au pouvoir. Votre lutte contre elle est contre-productive : qui veut la fin veut les moyens.
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@Alren
Vous qui êtes si certain de vous et de votre discours vous devriez commencer par prouver à ceux qui vous lisent :1°) Comment fait Mélenchon ou d’autres de la FI pour « renégocier » les traités. Je vous signale que c’est la plan « A ». Il faudra nécessairement passer par l’article 48 du TUE que vous ne connaissez pas. Vous n’avez pas lu les traités vous ne savez pas qu’il faut une « double » unanimité, celles des Etats membres et celle des Peuples de l’UE pour modifier les traités. Voulez vous nous expliquer « comment » cela se passerait ? Allez Alren, vous qui êtes si fort, expliquez nous ça.2°) Comment fait Mélenchon ou d’autres de la FI pour désobéir, en France, aux traités, et, par voie de conséquence à la Constitution française. Expliquez nous ça !Si vous ne pouvez pas le faire, il vaudrait mieux que vous consacriez votre temps à autre chose qu’à dire n’importe quoi concernant le programme de la FI, inapplicable dans le cade de l’UE.Nous allons être attentifs à vos propositions si savantes, si efficaces et si pragmatiques !Etienne Chouard, qui parle de Alren : "C’est une dinguerie que rester dans l’Union européenne, ça ne sert que des milliardaires et les grands bourgeois. Les prolos, là, on va tous en chier. L’Union européenne elle nous désindustrialise, nous sommes en train de nous « tiers-mondiser » par notre sottise. Nous tenons à rester dans le piège qui va nous ruiner. Mais dire que l’on veut « une autre Europe », qu’on est de gauche, qu’il faut rester dans l’Union européenne, c’est de l’inconséquence, de la sottise, de l’ignorance, et ça entraine tout le monde. Ces gens de gauche se trompent et ils emmènent tout le monde dans la merde, dans la merde". -
@Alren
Ce sont tous les Partis politiques qui sont pro européens, sauf l’ UPR.
Ils critiquent tous l’ UE et prônent tous « Une Autre Europe, pas celle là, mais une Autre. »Non seulement il faut l’accord des 27 Gouvernement sur des milliers d’articles, mais il faut 27 referendum unanimes, et ça, vous pouvez toujours attendre...
Macron a déclaré à Londres que s’il y avait un referendum en France, le résultat serait le même que le Brexit... Vous pouvez toujours attendre qu’ils fassent 27 referendum pour changer les Traités ! Ségolène Royal explique pourquoi il n’y aura aucun referendum sur la sortie en France. . C’est à partir de 12 minutes.
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@Alren
D’où sortent ces 400 000 adhérents de la FI ? Il y a un compteur des adhérents en temps réel ? Mélenchon achète des « like », le tarif c’est 15 euros les 100 likes pour Facebook ou d’autres réseaux sociaux...
Fastoche, vous êtes peut-être adhérent d’en Marche, à l’insu de votre plein gré !
Alors, ça commence et ça finit où, « un ensemble gazeux » ?? -
@Fifi Brind_acier
« ça commence et ça finit où, « un ensemble gazeux » ?? »
Cet ensemble gazeux commence par la bouche (des grandes gueules) puis, suit un trajet rempli d’acidité et d’amertume pour se transformer en flatulences (démagogie) et se termine par le « trou du cul » pour en définitive, « ne pas valoir un pet de lapin »
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@Ar zen
Vous illustrez parfaitement ce que j’écrivais au-dessus : la Fi est votre alliée objective pour quitter l’UE (en fait la faire éclater car sans la France, le grand dindon de la farce européenne pas d’UE), mais c’est elle, rien qu’elle que vous combattez, commentaire après commentaire.
Churchill, anticommuniste virulent s’est néanmoins allié avec Staline le pire du « communisme » pour vaincre Hitler, déclarant : « Je m’allierai avec le diable si le diable m’aidait à gagner la guerre ». Vous pourriez vous en inspirer !!!
La FI fera voter une nouvelle constitution incompatible avec les traités européens en ce sens qu’elle donnera la primauté aux textes approuvés par référendums ou votés par la représentation nationale.
Il sera impossible (ils ne nous déclareront pas la guerre !) aux Allemands, les maîtres et bénéficiaires de la situation actuelle, d’objecter que le choix du peuple français est soumis à celui du représentant des retraités par capitalisation allemands, puisque les Allemands ont réaffirmé la primauté des choix allemands sur ceux de l’UE, le jour où ils seront opposés.
Ce qui n’est pas encore le cas et cela nous fait croire à tort à l’inverse : qu’ils se soumettent malgré eux aux choix européens.
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@Alren
Vous êtes un peu parano quand même. On se bat pour le Frexit. Evidemment que l’on ferraille avec FI puisque sur ce point la clarté n’est pas de mise... Et comprenez qu’à la lumière de cet article, les candidats à la syrization sont de moins en moins légion. -
@Alren
Je crois que vous avez compris de travers, il n’est pas question de sortir de quoi que ce soit pour la FI. Jacques Généreux : « La priorité, c’est de sauver l’ Europe... » -
@malitourne
depuis sa création en 2004 et dans la droite ligne de la politique des communistes en France et de la CGT, les militants franchement communistes du PRCF appellent à sortir de l’UE et de l’Euro.En 1995 déjà, Georges Gastaud, actuel secretaire national du PRCF, démontrait déjà que le Plan Juppé était la traduction des directives européennes et le résultat de l’euro austérité imposé par la monnaie unique.
Privatisations, dumping social, délocalisations, désindustrialisation... les faits ont donné raison aux communistes. Alors que Macron sous les ordres de l’UE et du MEDEF agresse les travailleurs, il est encore temps de réagir.
En accélérant la convergence des luttes et en brisant les chaines de l’Union Européenne en rejoignant le PRCF.
www.initiative-communiste.fr -
@PRCF
J’étais au courant, merci. Pour moi vous êtes la seule et la vraie gauche. Je vous reproche juste de coller le train de FI et je pense que cette erreur là les communistes l’ont déjà faite.... -
@PRCF
« la convergence des luttes », avec des syndicats jaunes ?Mais quel salarié peut faire confiance dans des syndicats qui sont tous, ( sauf SUD), financés par Bruxelles, à travers la CES- Confédération Européenne des Syndicats ?
« La grande absente des manifs syndicales : l’ Europe ! » -
@Ar zen
Bonjour,Alors les traités sont des PRISONS ?
Et si on brisait les barreaux et qu’on sévade ?
DÉCHIRONS c’est p...... de traités et qu’on en finisse.
100 Millions d’Européens contre quelques MAFFIEUX de la finances devraient pouvoir se faire entendre ou alors il ni à que des ventres mous dans ce P..... de pays
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@germon
Pas la peine de défoncer la porte : la clé de l’article 50 suffit, puisque vous souhaitez le Frexit. -
Que de scoops !
Il est vif ce garçon, un bel avenir politique si les grecs enfin réveillés ne le pendent pas...
Il serait temps que les peuples retrouvent leur tempérament créatif !
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On peut toujours réécrire l’histoire...
Que ne donnât-il pas ces leçons à ses amis quand il était ministre de l’économie en Grèce ?-
@Diogène
cet article sur les conseillers d’Y Varoufakis répondra à votre question je pense.Cela étant, l’enfumage a existé de tout temps (car comme le disait un politicien connu qui n’est pas encore complètement has-been, le changement c’est maintenant -et je rajoute- mais l’enfumage c’est tout le temps).
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@Diogène
Que ne donnât-il pas ces leçons à ses amis quand il était ministre de l’économie en Grèce ?Varoufakis est un faux-cul européiste, du même genre que Tsipras, les deux font la paire !
- Varoufakis s’est entouré des tenants de l’ ordre dominant comme conseillers".
« Syriza est un Parti leurre »
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A l’attention des irréductibles groupies de l’ex comédien des finances grec.
POUR EN FINIR AVEC VAROUFAKISSur le site du CADTM*, mon camarade et ami Eric Toussaint s’est lancé dans une éclairante analyse critique du nouveau livre égotique du chevalier blanc Varoufakis (550 pages de « moi je ») et démontre encore toute l’imposture du personnage.
Eric vient notamment de nous dénicher la preuve formelle que Tsipras, Varoufakis et Dragasakis s’étaient bien mis d’accord en secret dès novembre 2014, c’est-à-dire deux mois avant l’élection de Tsipras, pour ne jamais appliquer le programme de Thessalonique. Ce programme, largement adopté lors du congrès de SYRIZA en septembre, avait été présenté, durant la campagne de janvier 2015, comme la pierre angulaire et le cap incontournable de Tsipras et Varoufakis en cas de victoire le 25 janvier.
Parmi les premiers à dénoncer cette trahison, Stathis Kouvélakis m’avait également parlé « d’arrangements probables fin novembre 2014 », mais n’en avait pas encore la preuve. A l’époque, le mouvement social recommençait à descendre dans la rue, avant que les émeutes et occupations ne se multiplient début décembre, à l’initiative des anarchistes en solidarité avec leurs camarades emprisonnés en grève de la faim, en particulier Nikos Romanos. Craignant une insurrection sociale similaire ou plus intense encore qu’en décembre 2008, le gouvernement de droite du premier ministre Samaras avait alors essayé de calmer le jeu en annonçant des élections anticipées, selon la stratégie gaulienne de juin 1968.
La preuve de la préméditation, la voici enfin, trois ans plus tard, de l’aveu même de Varoufakis, emporté par sa vanité qui lui fait dire jusqu’à l’inavouable. Le Tartuffe de la gauche européiste dévoile le pot-aux-roses dans une page de son livre :
« J’étais à Austin (Texas) quand j’ai entendu aux informations qu’Alexis avait présenté les grandes lignes de la politique économique de Syriza dans un discours à Thessalonique. Surpris, je me suis procuré le texte et je l’ai lu. Une vague de nausée et d’indignation m’a submergé. Je me suis tout de suite mis au boulot. (…) Le Programme de Thessalonique promettait des augmentations de salaire, des subventions, des bénéfices et des investissements qui seraient financés par des mannes imaginaires, ou illégales. Il comprenait également des engagements que nous ne devrions même pas avoir à tenir. Enfin, il allait à l’encontre de toute stratégie de négociations raisonnable pour maintenir la Grèce dans la zone euro, tout en affirmant qu’elle devait y rester. Le programme était tellement bancal que je n’ai même pas pris la peine de le critiquer point par point. J’aurais tellement aimé lire un autre discours de la part d’Alexis Tsipras ! Vous imaginez un discours qui commencerait par Pourquoi voter pour nous ? et répondrait Parce que nous vous promettons trois choses : du sang, de la sueur et des larmes ! »
A la lecture de ces lignes, Eric commente fort justement :
« Prendre comme référence positive W. Churchill dans une critique publique adressée au programme de Thessalonique, c’est toute une affaire. Churchill a organisé la répression sanglante des manifestations et des grèves qui ont secoué la Grèce à la fin de l’année 1944 lorsque, dans le cadre des Accords de Yalta, la Grande-Bretagne a pris le contrôle du pays en réprimant les principales forces qui avaient libéré le pays de l’occupation nazie. »Une fois de plus, depuis son départ au soir de la victoire du OXI le 5 juillet 2015, Varoufakis sombre dans le ridicule de sa mise en scène. Mais ce qui est nouveau, c’est que le pseudo héros des réunions de l’Eurogroupe vient de dévoiler une fois pour toutes ce qu’il est : un traitre et un imposteur.
Yannis Youlountas
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@jaja
si Varoufakis est la coqueluche des salons où l’on cause, ce n’est pas par hasard : ils adorent se donner bonne conscience en exhibant les dépouilles des sacrifices expiatoires. -
@jaja
« ...un traître et un imposteur. »C’est une longue tradition des « élites » de la « gauche » en Europe :- 1983 - Mitterrand précipite la France dans le néolibéralisme triomphant- 1992 - le même aidé de Mélenchon enfonce le clou Maatrichtien- 2017 - le « plan B » de Mélenchon pour une France « idiote utile de l’Europe »Liste non exhaustive s’il en est qui célébrerait une classe politiquefrançaise à 90% soumise à la dictature néolibérale mondialiste ! -
@François Vesin
Après, les upr viendront pleurnicher qu’ils sont injustement « agressés » par les méchants de la FI.... -
@capobianco
Qu’est-ce que vous nous kiffez Capobianco ! Bon le Varoufakis n’est plus coté à l’argus chez FI. A une époque pas si lointaine, c’était une valeur sûre. mais alors : le progressisme serait-il donc soluble dans l’européisme oui ou non ? La tendance maintenant chez FI, c’est plutôt Gastaud ou Hamon ? Plan A ou Frexit ? -
@jaja
Oui, j’ai lu l’analyse de Toussaint ; il était venu dans notre coin faire quelques conférences aussi.
C’est plus clair en le disant, néanmoins le bonhomme était, comment dire, ambigu, avant de se montrer ! il l’a fait peu à peu,d’abord son cursus d’économiste aux USA, puis le choix de ses « alliés » !!
Syriza Paris,Youlountas, étaient des soutiens critiques si je me souviens bien.
Où en sont-ils aujourd’hui ? Avec Zoé ? Je n’ai rien lu d’eux depuis une lurette. -
@alinea
Je ne sais que peu de choses de Youlountas sinon qu’il écrit toujours dans le Monde libertaire et qu’il participe aux convois vers les quartiers populaires de Grèce et qu’il continue à faire des films militants, comme « Je lutte donc je suis »
http://jeluttedoncjesuis.net/...Cette trahison du programme initial de Syriza par sa propre direction démontre à merveille (une fois de plus) combien confier le pouvoir à une petite coterie de dirigeants professionnels à la Tsipras est la garantie d’être flouée pour la majorité des militants, des adhérents, des sympathisants et pour les masses de travailleurs qui croyaient en ces gens...
La rotation des mandats doit être impérative à tous les niveaux, les élus doivent pouvoir être révoqués par la base à tout moment, et ce sont les Assemblées générales qui doivent trancher tous les aspects importants de la vie de l’organisation... Le faire admettre partout, ce n’est pas de la tarte !
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@jaja
J’ai beaucoup aimé ce film.
la rotation des mandats, c’est après ; pour sortir de l’enfer il faut un acte, Syriza, mais Tsipras étaient là, les Grecs y ont cru, avaient-ils le choix ?
J’en entendais parler depuis peu de temps quand j’ai vu sa tronche ; alors je n’y ai pas cru, mais espérer, je l’ai voulu ! -
@jaja
Bonjour camarade ! Oui l’analyse d’Eric Toussaint vaut le détour, mais le livre de Varoufakis à le mértie d’etre plus abordable et d’être un premier pas pour nos amis européistes qui ont besoin qu’on les amènes en douceur aux conclusions qui s’imposent.Le livre de Varoufakis est précieux, mais certainement pas suffisant à lui seul. -
@capobianco
C’est votre analyse du jour ?Lisez plutôt ce qu’Asselineau écrivait en 2015 après le referendum en Grèce... Syriza a tout accepté et fait un bras d’honneur aux Grecs qui ne voulaient pas du memorendum.
Encore une fois, Asselineau avait raison : « Syriza est bien un Parti leurre ! »
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@jaja
Syriza a été promu par les médias grecs, et européens, après qu’ils aient constaté le décès clinique du PS et de la Droite grecque. Si les médias ont promu Syriza, c’est que ses dirigeants avaient donné tous les gages nécessaires au FMI, aux créanciers et à Washington. -
@Fifi Brind_acier
C’est vrai... Il n’y a jamais de réel changement de société qui va à l’encontre des voeux de la Bourgeoisie par les urnes...
La Bourgeoisie capitaliste a promu ses serviteurs « de gauche »... les dirigeants de Syriza ont bien fait leur boulot à son profit exclusif... de Tsipras à Varoufakis tous sont responsables... -
@François Vesin
C’est une longue tradition des « élites » de la « gauche » en EuropeExact, les néo conservateurs américains ont utilisé certains trotskystes pour en faire des pro-mondialisation & des pro guerres.
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@malitourne
Ass est une valeur sûr de la droite encore et toujours et j’en fait pas un plat. Seule sa tendance est incertaine : LR les amis de toujours, FN attachement de cœur, LREM l’espoir d’un poste au gvt ???
« Qu’est-ce que vous nous kiffez » C’est pour faire « Djeune » ?
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@capobianco
A capobianco, si vous n’existiez pas il faudrait vous inventer.Savez vous reconnaître votre main gauche de votre main droite ? Pas certain !Petit exercice pratique pour vous. Saurez vous identifier les mesures de « gauche » et les mesures de « droite » dans le programme de l’UPR ? Qui est-ce qui va passer pour un con maintenant avec sa « valeur sûre de la droite » ?- le programme de l’UPR est le seul à proposer des réformes essentielles, très concrètes et très précises de nos institutions afin de rétablir la démocratie en France :
- – réforme de la composition du Conseil Constitutionnel, afin d’en faire une instance dépolitisée et professionnalisée, ne jugeant qu’en droit,
- – prééminence de la Constitution française sur toute autre source de droit,
- – possibilité de saisine du Conseil Constitutionnel par des groupes de particulier,
- – suppression de l’article 89 de la Constitution (c’est-à-dire suppression de la procédure du Congrès qui a permis l’adoption du traité de Lisbonne malgré le NON au référendum de 2005),
- – interdiction constitutionnelle du vote électronique,
- – interdiction des « transferts de souveraineté »,
- – interdiction de la prise de contrôle des médias de masse par des fonds de pension ou des groupes multinationaux,
- – rétablissement et extension du crime de haute trahison pour le chef de l’État et les membres du gouvernement,
- – instauration du référendum d’initiative populaire,
- – reconnaissance du vote blanc comme un vote à part entière et conséquences concrètes,
- – instauration de l’équité dans le financement des partis politiques,
- – inéligibilité à vie de tout responsable politique condamné pour corruption,
- – interdiction d’effectuer plus de 2 mandats de suite pour tous les parlementaires, conseillers généraux et conseillers régionaux,
- – inscription dans la Constitution de la liste des services publics non privatisables par nature : EDF-GDF, SNCF, Poste, réseaux d’adduction d’eau, réseaux routiers et autoroutiers, Sécurité sociale.
- – suppression de l’actuel système de parrainage d’élus pour l’élection présidentielle par un système de parrainage par les citoyens,
- – réforme et démocratisation du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, transformée en une Cour Supérieure de l’Audiovisuel, dotée du pouvoir d’imposer aux médias une pluralité d’opinions, recueillie par des sondages sur Internet auprès de dizaines de milliers de citoyens,
- – etc.
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@capobianco
C’est tout ce que vous avez à commenter sur Varoufakis ? Sur la trahison du peuple grec par la gauche radicale ? C’est Asselineau qui était cul et chemise avec Tsipras et Varoufakis ? Alors arrêtez votre fixette sur l’UPR et de troller au niveau du gazon. La nécessité du Frexit, c’est pas une lubie de droite, c’est l’affaire de tous les français. Allez sur le Grand Soir et regardez : Gastaud a posté et ça secoue dans les commentaires ! Pourtant là bas on est entre gens de gauche.... -
@Julien Esquié
Euh...je ne suis pas pabliste, vois-tu je n’ai pas digéré Kronstadt... Mais bon... A propos toi toujours à faire le lèche-cul des fachos de ce site ?
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@Julien Esquié
le NPA ne se définit pas comme étant un parti trotskiste mais cherche à regrouper le meilleur des traditions du mouvement ouvrier pour le socialisme du XXIème siècle.... Premier point
Deuxième point, je ne suis pas anarchiste non plus... Il faut arrêter de chercher à placer les gens dans tes petites boîtes idéologiques d’un autre siècle... Laisse ça aux flics... -
@jaja La tradition socialiste qui évite Proudhon ...lol
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Varoufakis écrit , le peuple grec crève.... et pendant ce temps les français se laissent phagocyter par la pieuvre européenne convaincus que rien de pire ne peut leur arriver.
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@kirios
... je pense que l’aventure grecque a été le modèle qu’il fallait utiliser en France, faute de quoi, c’en était fini de l’Europe.Que s’est il passé ? le PS et la droite grecque ne comptaient plus, etaient sèches et on a sorti du chapeau Syriza !En France, depuis plus d’un an on avait parfaitement vu que la gauche française avait échoué, et qu’il restait quelques velleités de droite. Elles furent éliminées et pour etre bien sur que rien ne se passe de non désiré, on a sorti du chapeau, construit de toute piece, LREM avec son Macron.Je le dis dans cet ordre car on aurait pu voir quelqu’un d’autre si l’operation avait eu quelques difficultés.Et le FN dans tout ça ? on le savait il etait déjà condamné par les media qui ont tout fait pour le montrer gagnant, strategie de la peur des idiots utiles pour en détourner les electeurs... bien aidés par les propres vicissitudes de la Marine.S’il y a une chose qu’on peut applaudir, c’est la maniere de faire de Macron qui redonne un peu de couleur a la fonction présidentielle. D’autres auraient pu le faire, mais par chance, au moins, il fait le boulot... au prix d’une politique que notre pays va payer pendant les 20 prochaines années.... -
Eh oui, une belle analyse, dommage que pour lui la solution passe par plus d’Europe, c’est-à-dire poursuivre ce qui ne fonctionne pas pour la Grèce :
si on veut plus d’Europe, alors...il faut en passer par les désidérata allemands, qui ont encore pour eux la population, en plus de la puissance économique.
Ce n’est pas la Grèce toute seule qui va faire bouger le machin :
d’ailleurs, tout ce qu’elle veut, c’est un effacement de ses dettes, pour que la collectivité paye sa mise à niveau in fine.
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@Olivier Perriet
L’Allemagne n’est rien sans Washington.
C’est le cheval de Troie de l’ Empire américain en Europe.
Le vrai couple est germano - américain. Site de la Maison Blanche.
« Traité de l’ Elysée, 50 ans de mythe du couple franco-allemand » -
@Fifi Brind_acier
Un grave décalage sur ce qu’implique réellement la démocratie, chez ces Grecs :
la démocratie, ce n’est pas toujours être sympa, c’est aussi la minorité qui accepte la loi de la majorité (et corolaire la majorité ne doit pas écraser la minorité). Ce n’est pas dire « je fais ce que je veux ».
Et qui peut dire si l’austérité n’est pas majoritaire dans l’UE ?
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@Olivier Perriet
Tous les dirigeants européens savaient que la Grèce n’était pas prête à entrer dans l’ UE & l’euro. En particulier, elle n’a jamais eu d’Etat au sens où nous l’entendons. Ne pas payer d’impôts est un sport national qui date du temps des Turcs, et elle n’a même pas de cadastre...Soyez assez aimable de m’expliquer pourquoi ils l’ont laissée rentrer et pourquoi Goldman Sachs a truandé les comptes ? Merci d’avance.
« La Grèce est assise sur une immense réserve de gaz en Mer Egée. » -
Et pourquoi la gauche grecque s’est dégonflée ?
Faire sa monnaie (on parlait à un moment de billets imprimés en Russie), annuler la dette et envoyer chier Target2 ?-
@Jean Roque
Parce que faute de grives, les médias mangent des merles... Les européistes sont interchangeables, quand le PS ou la Droite sont grillés, les mouches changent d’âne, les médias changent de bourricot et font la promotion d’un autre européiste... -
« Les quatre plans d’austérité successifs n’avait aucune vocation à rembourser la dette ou sortir la Grèce de la récession, mais au contraire pour but de la pousser hors de la zone euro afin de discipliner les autres pays membres, en particulier la France. »
Je n’y crois pas une seconde. Varoufakis étant europhile, il regarde la situation enfermé dans ses œillères. Jamais les dirigeants européens feront quoi que ce soit pour montrer la sortie à un État. Au contraire, ils cherchent à punir le Brexit pour que cela ne devienne surtout pas un exemple. Mais ils sont assez perfides pour faire croire à un europhile que son pays ne les intéresse pas particulièrement dans leur Union.
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@Doume65
Plutôt d’accord avec vous, d’autant que l’euro n’a pas de clause de sortie, et qu’il faut sortir d’abord de l’ UE..., ce qu’ils redoutent plus que tout !
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@Fifi Brind_acier
... pour une fois je vous approuve, nous avons notre bourricot, il s’appelle E Macron !!! -
Merci, absolument géniales ces révélations !
Les masques tombent.
Je n’arrive pas à comprendre que certains perdent leur temps à vomir Varouflakis.
On sait depuis longtemps que c’est un pourri.
L’important est qu’il vienne aux aveux et nous crache le morceau.
Là, on est servi.
Rester pro-européen après ça, faut vraiment être un mouton de panurge.-
@Luc-Laurent Salvador
L’essentiel pour la gauche en Grèce aurait été de socialiser les banques sans aucune exception afin de s’assurer du monopole du Crédit puis d’annuler la dette sans remboursement aux capitalistes qui la détiennent puis de socialiser les transports, les communications, l’énergie...
Son rôle principal aurait été de comprendre que son ennemi principal c’était bien les capitalistes avant tout et donc de les déposséder méthodiquement pour commencer à instaurer l’égalité sociale...
Mais ce n’est pas ce que voulaient les traîtres que sont les Tsipras ou Varoufakis qui se sont défaussés sur l’Europe pour accomplir leur forfait au profit des capitalistes grecs et des multinationales étrangères...
UE qui n’aurait plus eu aucun pouvoir sur la Grèce si elle avait eu comme politique d’instaurer en force le socialisme...
Rappelons au passage que l’ennemi principal des travailleurs c’est bien « leur » État-nation, son armée ses polices et sa justice de classe qui les répriment dès qu’ils cherchent à s’émanciper du joug patronal... L’Europe et ses institutions sont au service de la classe capitaliste et non leur maître... ce qu’il faudrait commencer à comprendre...
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@jaja
Il aurait aussi fallu nationaliser les banques françaises et allemandes non ? Au lieu de racheter leur actifs pourris et les mettre sur le dos du contribuable.
Instaurer en force le socialisme ? La bonne blague !
Qui en 2015 comprenait l’enjeu grec ? Qui a vu le tour de passe-passe ? Votre commentaire montre que vous n’y avez vu que du feu, Mélenchon sûrement pas avec ses plans A B..., sûrement pas Poutou, l’UPR avec ses 2000 adhérents de l’époque ?
Les grecs traités de fainéants, dont on estimait le coût par français dans la presse, rappelez-vous, ils se seraient fait démolir eux et leur pseudo-nouvelle monnaie et leur envolées socialistes.
Et vous croyez que le grec aurait pu compter sur un allié ? Ouvrez les yeux, réveillez vous : Macron est président, et avec des amis comme vous, je crois qu’il ont bien fait de se défausser.
Communiste d’opérette
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@jaja
Pour « socialiser les banques », il faut d’abord sortir de l’ UE, pour retrouver la souveraineté monétaire.Si on reste dans l’ UE, la BCE ferme le robinet bancaire, et vous êtes cuit.
C’est ce qui s’est passé en Grèce, la BCE a fermé le robinet bancaire. -
@La Voix De Ton Maître
Que voilà un commentaire intelligent ! Encore un crétin qui se la joue !
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@jaja
Au moins je ne fais pas abstraction de la causalité ni de la chronologie des évènements pour promouvoir un phantasme.
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@ Fifi
Vous imaginez spolier les actionnaires des banques, les socialiser, annuler la dette sans remboursement ni rachat et pouvoir rester dans l’UE capitaliste les mains dans les poches ?
C’est au contraire un affrontement sans merci entre les tenants de l’ancien régime capitaliste et les partisans du socialisme, un vrai soulèvement d’ensemble qui seul peut changer la donne...Il n’y a pas de passage possible au socialisme par des urnes manipulées par l’argent, les médias et les forces de répression de la Bourgeoisie.
Des gouvernements « de gauche » tel celui de Syriza en Grèce sont contraints de se plier à la politique dictée par le système puisqu’ils se refusent à détruire les cadres mis en place par ce dernier et prétendent que la meilleure réponse serait le recours à un gouvernement de type kéneysien, remédiant à la faiblesse de l’investissement, qui leur semble le facteur principal de la crise. En bref un gouvernement qui favoriserait les patrons productifs et obligerait les autres à plus d’investissements.
Sans voir que l’austérité qui nous est imposée vise avant tout à maintenir le taux de profit des capitalistes qui tend à baisser en période de crise... et que ces derniers ne sont prêts à rien lâcher comme c’était le cas dans les périodes de prospérité relative.Pour les socialistes il s’agit d’imposer l’expropriation des grands groupes capitalistes et les mesures politiques nécessaires à la défense comme à l’extension de la révolution. Ce qui veut dire qu’un pouvoir des travailleurs doit disposer des outils indispensables à l’organisation des secteurs stratégiques de l’économie. Donc il doit contrôler les capitaux et avoir le monopole du commerce extérieur et du crédit...
C’est pourquoi il doit contrôler sa monnaie (création d’une monnaie inconvertible sur les marchés financiers) afin de pouvoir assurer la planification démocratique et autogestionnaire de l’économie...Notez qu’avec ces mesures la rupture avec l’UE et les pays restés capitalistes est consommée (à supposer qu’aucun autre État en Europe ne se soulève également)... et que cette rupture est non seulement anti-capitaliste mais aussi internationaliste car elle ne se limite pas à un simple repli derrière les frontières nationales mais cherche à se lier avec d’autres pays dès que possible...
Ignorer ces questions, c’est renoncer à poser concrètement la question du pouvoir. Ce que font tous les sociaux-démocrates qui de plan A en plan B ignorent superbement la nécessité de s’emparer de l’économie dans toutes ses dimensions... pour finalement, une fois installés au pouvoir, se contenter de gérer cette dernière au profit des capitalistes...
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@La Voix De Ton Maître
L’UPR, excusez-moi, a prévenu dès Janvier 2015 ! -
@jaja
Je ne m’imagine rien du tout, je constate des faits : les Français mécontents ne font plus confiance ni aux syndicats, ni aux Partis de Gauche !
A la Libération, le PCF, c’était 340 000 adhérents et 30% aux élections. -
@jaja
Sauf qu’avec votre programme, la Grèce aurait été mise en quarantaine, et se serait trouvée dans la situation de l’Albanie d’Enver Hoxha -
Nostalgie quand tu nous tiens... C’était il y a 3 ans :https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/connaissez-vous-yanis-163132-
Je vois écrit :
Et bien non, les décisions ne sont pas prises « in fine » par Berlin ! Et pourquoi ?Parce que les traités européens s’appliquent d’une manière pleine et entière à tous les membres de l’UE, à l’Allemagne comme aux autres.Il se trouve que les traités européens sont tous d’essence ordo-libérale, ordo-libéralisme cher à l’Allemagne. C’est cet ordo-libéralisme qui a été introduit dans les traités et que tous les Etats membres ont signé ! Ces pays ont donc signé, en connaissance de cause, pour appliquer les principes économiques préconisés par l’Allemagne.La BCE, par ailleurs, a été construite sur le modèle de la Bundesbank.Dire que c’est l’Allemagne qui décide, in fine, est une connerie monumentale.-
@Ar zen
Bonjour ! Vous semblez vous contredire, les traités sont taillés sur mesure par et pour l’Allemagne, ce qui lui permet in fine de gouverner.N’en déplaise aux apprentis juristes obsesstionnels de l’UPR (dont j’apprécie par ailleurs l’apport), ce que montre le livre de Varoufakis (et les évènements passés dans le domaine publique) c’est que les traités ne gouvernent ABSOLUMENT PAS. Regardez :1) La BCE : est tout sauf indépendante, comme le prouve l’action qu’elle a mené contre la grèce et contre ses propres status (y compris dans son programme de QE et d’OMT, ce qui lui a valu des procédures judiciaires de la part d’institutions allemandes pour cause de violation des traités - procédures qui ne l’on pas empêcher de continuer à racheter de la dette). Si l’Allemagne tolère la violation des traités de la part de la BCE, c’est que cela va dans le sens de ces intérêts.2) L’Eurogroupe : son existence n’a aucune valeur juridique : article 1 du protocole no 3 : « Les ministres des États membres dont la monnaie est l’euro se réunissent entre eux de façon informelle » ce qui lui a permis d’exclure la grèce des délibérations en 2015 sans recours possibleLes décisions récentes sur l’autorisation des PE et du glyphosate contre l’avis de la commission européenne et du parlement montre bien qu’in fine, c’est l’Allemagne qui impose sa politique (via le conseil européen et/ou l’eurogroupe).Par ailleurs, l’Allemagne et la Finlande sont les deux seuls états membres de la zone euro à possèder un pouvoir de véto sur les questions budgétaires qui doivent etre ratifiés par leur propres parlement. In Fine, c’est bien l’Allemagne qui dirige (grâce aux traités).Là ou nous serons surement d’accord, c’est que face à un tel constat seul une sortie de l’UE semble raisonable (mais encore faut-il savoir dans quel but).Restons polis et cohérents ;) -
@Lonesome Cowboy
Attendez si vous dites que les traités ne gouvernent absolument pas, vous prouvez le point des Varoufakiens, qu’ils puissent justement entrevoir une autre Europe malgré les règles en place.
Ar Zen a raison, restons cohérents !
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@Lonesome Cowboy
C’est l’euro qui est taillé sur mesure pour l’ Allemagne.
Mais ne croyez pas que l’Allemagne s’entende avec la BCE, ils sont à couteaux tirés ! -
@Lonesome Cowboy
Avez vous eu la « curiosité » de lire le TFUE, traité sur le fonctionnement de l’UE ? Dîtes le moi, très objectivement. La BCE est l’une des institutions de l’Union européenne. C’est comme ça, vous n’y pouvez rien, ne vous en déplaise comme dirait quelqu’un.Dans la 6ème partie de ce TFUE, au chapitre 1, à la section 6, de quoi est-il question ? Lisez les articles 282, 283 et 284. Voici un lien qui pourrait être utile :Connaissez vous les « comités de comitologie » ? Oui ou non ? Deux liens qui préciseront les choses pour le cas où quelque chose vous aurait échappé sur le fonctionnent de l’UE. Je vous taquine, je sais que vous les connaissiez ces comités de comitologie, mais les liens serviront aux autres lecteurs.« La comitologie s’applique lorsqu’un acte juridique de l’UE confère des compétences d’exécution à la Commission et prévoit que celle-ci soit assistée d’un comité.Dans la pratique, les mesures d’exécution, en vertu desquelles la Commission met en œuvre dans le détail l’acte de l’UE concerné (décisions de financement individuelles, décisions concernant la mise sur le marché de certains produits, etc.), varient en termes de fréquence (un grand nombre de ces mesures doivent être prises régulièrement, par exemple pour répondre rapidement à l’évolution d’un marché spécifique) et en termes d’importance politique/économique/financière.Il me semble que quelque chose bloque chez vous. Ce sont les traités qui s’imposent aux 28 membres et non l’inverse. Les traités s’imposent à l’Allemagne, quoi que vous puissiez dire.Je ne sais pas à quelle source vous vous abreuvez mais la prolongation de mise sur le marché du glyphosate, que vous avez cité en exemple, a fait l’objet d’un vote de la part des 28 membres de l’UE. Sur ce coup vous avez écrit n’importe quoi, mais j’apprécie par ailleurs votre apport.Voici le décompte des votes. https://twitter.com/remohess/status/935162884849569792L’Allemagne ne dirige rien du tout. Ce sont les différents pays signataires qui ont accepté, par leur signature, le fonctionnement actuel de l’UE. Si ce fonctionnement profite à l’Allemagne, il fallait avoir assez de jugeote pour ne pas accepter de signer ces traités. Maintenant il ne reste plus que la voie du »Frexit« , la seule et unique voie avant que la France ne se »tiers-mondise". -
@Lonesome Cowboy
Les Traités ont été taillés sur mesure pour la finance et les multinationales.
« Aux origines du carcan européen » par Annie Lacroix Riz. -
@Ar zen
Encore une fois, vous avez raison.
Dire que les traités ont étés ont étés conçus par et pour l’Allemagne c’est à la mode chez les cocus pleurnicheurs.
Les traités sont nés de négociations, auxquelles nos crétins de dirigeants lui ont promis aux allemands de devenir aussi consciencieux qu’eux pour les motiver à créer l’Euro et tâter de leurs taux bas. Le SME, qui se souvient ?
Bien évidemment, il est politiquement préférable aujourd’hui au peuple inculte de dire que les allemands dirigent tout au lieu qu’il fasse son introspection.Ils étaient combien à comprendre que cela marcherait jamais ? Asselineau et vingt autres ? En 2005 on a dit non, dans le doute. En 2008 Sarko a plié le truc, et tout le monde a accepté, aucune manif monstre pour contester. Râler 10 ans après les faits, c’est comme, légalement parlant, aller chez son boulanger et se plaindre que pendant 10 ans on a payé sa baguette trop cher et espérer une ristourne.
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@La Voix De Ton Maître
Il y a quand même beaucoup de désinformation sur ce sujet de l’UE, une opacité totale sur son fonctionnement et pas du tout de pédagogie. Alors le peuple il ne peut pas comprendre. Je reste persuadé que les Français ne savent même pas que la France appartient à un système supranational. Ils pensent que nos « représentants », en France, peuvent encore rédiger des lois. Certaines oui, celles qui n’ont qu’une importance relative comme la vitesse sur les routes. Nos « élus » savent bien qu’ils ne maitrisent plus grand chose mais il le cache soigneusement.Ils étaient combien à comprendre que cela ne marcherait jamais, avez vous écrit. Pas mal de monde s’et prononcé sur le sujet de l’Union européenne (et son ancêtre le marché commun et la CEE).Jean Duret, économiste de la CGT avait déjà tout compris en 1956-1957. A t-il été écouté. Ce qu’il dit à l’’époque est en place aujourd’hui.Mendès-France idem.Philippe Seguin pareil.Ce qu’ils avaient prédit est arrivé, preuve que l’organisation européenne allait nous mener au chaos d’une manière certaine.Les « tenants » d’une autre « Europe » sont toujours à l’oeuvre. Hormis François Asselineau, tous les autres personnalités politiques ont l’idée « d’une autre Europe ». Mais comme le débat sur l’appartenance de la France à l’UE ne peut avoir lieu, alors..... -
@Ar zen
@la voix de ton matre @fifi brin d’acierre bonjour ! Pour clarifier mon point de vue, l’Allemagne gouverne l’Europe grâce aux traités. Bien sur, cela ne se fait pas sans heurts (avec la BCE en particulier) mais cela ne veut pas dire que les Varoufakiens ont raison, car les traités OBLIGENT à gouverner dans le sens de l’Allemagne ordo-libérale. Et les changer ne peux se faire sans l’accord de l’Allemagne.Nous sommes donc oblier, pour changer de politique, de quitter l’UE. Car si on changeait l’UE (en changeant les traités) ce serait l’Allemagne qui partirait (c’est l’arguement développé par F Lordon).Quand au plan A/ plan B de LFI, c’est une démarche nécessaire pour faire accepter POLITIQUEMENT la conséquence inévitable de la confrontation avec l’Allemagne (la sortie de l’Allemagne, ou de la France). -
@Lonesome Cowboy
Vous voyez, lorsque vous le voulez vraiment vous pouvez exposer avec clarté vos arguments. Ce sont les traités signés par les 28 Etats, mettant en place les institutions de l’UE, qui la font fonctionner cette Union européenne, pas l’Allemagne. Il faut arrêter de « taper » sur l’Allemagne qui n’est qu’un pays parmi les 28. En désignant l’Allemagne, vous prenez la place de l’imbécile qui regarde le doigt au lieu de contempler la lune.Quant à la démarche nécessaire du plan « A » et du plan « B » il faudrait que vous enrichissiez le sujet parce que cela n’a aucun sens au regard des traités. « Sortir » des traités écrit Mélenchon dans son livre « l’avenir en commun ». Très bien. Alors je vous pose la question de confiance, lonesome cowboy, « comment » ? Et oui « comment » ? Il n’existe qu’une seule manière, une seule, c’est l’article 50 du TUE, article qu’utilise la Grande Bretagne. Si vous avez une autre voie à proposer, faîtes nous la connaître, je suis rudement intéressé de l’apprendre.Il ne peut y avoir de confrontation entre l’Allemagne et la France. Ca, c’est une idée Mélenchonesque. Ce qui manque aux Français c’est la « pédagogie » sur le fonctionnement de l’UE. Je m’y intéresse et je trouve ce fonctionnement drôlement complexe. Et vous, jusqu’à quel point êtes vous allez dans la connaissance du fonctionnement de l’UE ? Je ne parle pas de cette mascarade de « rapport de force » qui est grand-guignolesque (comme dirait quelqu’un). Les « comités de comitologie » vous étaient familiers avant que je les évoque ? Et la COREPER vous connaissez ? Et les « groupes de travail » et les « comités » vous maitrisez l’étendue de leur action ?Je vais vous résumer ma pensée. La France appartient à un système supranational, les Français l’ignorent, nos élus le cachent. Le droit européen et le droit dérivé européen sont inscrits aujourd’hui dans la Constitution française et ils doivent être appliqués sous peine de « sanctions » de la part de la CJUE et, aussi, c’est important, de la part du Conseil constitutionnel. Il est donc « impossible » de contourner les traités européens. La seule chose encore possible, constitutionnellement possible, c’est l’application de l’article 50. Si vous connaissez une autre voie, j’aimerais beaucoup vous la voir développer. Le débat se situe très exactement à ce niveau : quoi d’autre que l’application de l’article 50 du TUE pour sortir de cette économie ordo-libérale que nous imposent les traités.Je vais guetter votre réponse. -
@Lonesome Cowboy
Je crois que vous ne comprenez pas bien comment se signent les Traités...
Les Traités européens n’ont pas été signés avec l’ Allemagne. Chaque pays a signé avec chacun des autres pays, les mêmes documents, à la virgule près.
Chaque pays a signé avec les 5 autres, le même document, 5 fois.
Les Traités sont signés entre Etats.
Il suffira d’1 seul désaccord, et vous pouvez remballer vos projets ! -
@Fifi Brind_acier
... si un des 26 autres pays n’est pas d’accord avec une demande de la France qui du coup ne peut etre appliquée (voir le glyphosate)... pourquoi cela ne marche pas dans l’autre sens, la France n’est pas d’accord et la demande de n’importe quel autre des 26 etats est elle quand même appliquée ???alors, bien sur, la majorité qualifiée etc etc etc, je sais, pas la peine de m’expliquer... alors, la France 66 millions, face a l’Allemagne 80 millions a besoin d’alliés et si nous n’en avons pas c’est parce que nous sommes mauvais, et pas parce que l’Allemagne est plus nombreuse...Commençons par virer nos dirigeants qui se soumettent et peut être y verrons nous plus clair. helas, Macron, c’est le même, même pour le glyphosate... il accepte tout ! -
Vrai ! C’est pas l’Allemagne ! C’est MERCKEL qui décide d’abord na ! :)
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@Novae
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Merkel est une marionnette pour protéger entre autres les intérêts de l’oligarchie financière. C’est l’oligarchie financière qui détiens le pouvoir et Merkel sert les intérêts l’oligarchie financière, des États-Unis et d’Israël !
Joe Biden : « Les Européens sont aussi les valets des Etats-Unis »
https://www.algeriepatriotique.com/2018/02/01/joe-biden-europeens-valets-etats-unis/
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Aujourd’hui les dettes sont les armes de cette mafia bourgeoise : celles ci accumulés par pratiquement tout les pays du monde ( que certains pays n’ont pas su gérer comme la Grèce ) grâce à la privatisation du droit de battre monnaie (de créer la monnaie ; jetez un œil sur l’article 104 du traité de Maastricht, le prédécesseur de l’article 123 du traité de Lisbonne interdisant aux pays de battre monnaie), n’est en fait rien de moins qu’une énorme arme économique d’assujettissement par corruption des élites...et vous comprendrez très vite que les intérêts demandés par les banquiers sur l’argent qu’ils créent entretient cette spirale de la dette...
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Ces dettes , crées en réalité à partir de rien, leurs octroie donc une immense puissance sur le contrôle des gouvernants et bien sur des médias ...
http://seddouki.foued.over-blog.fr/pages/Une_oligarchie_financiere_qui_domine_le_monde-6689006.html -
@eau-du-robinet
Non, Merkel défend son oligarchie industrielle et sa gérontocratie épargnante, qui se trouvent avoir leurs sous dans la nébuleuse financière. Les boches ont signé les QE avec réticence, rappelez vous.
Berlin, ce n’est pas la City de Londres (la Deutsche Brank excepté)
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@La Voix De Ton Maître
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L’article suivant démontre bien comme Merkel est venue au secours des banques fraudeurs, comme par exemple la Deutsche Bank
https://www.merkur.de/politik/varoufakis-behauptet-merkel-und-schaeuble-haben-gelogen-um-banken-zu-retten-zr-9362517.html
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L’article suivant est très clair :
Geht die Deutsche Bank unter, reißt sie Merkel mit !
Ma traduction :
Si la Deutsche Bank coule, Merkel coulera avec !
http://www.handelsblatt.com/finanzen/banken-versicherungen/pressestimmen-geht-die-deutsche-bank-unter-reisst-sie-merkel-mit/14605846.html
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Et voici un lien traduit par google du site web allemand renomme spiegel.de :
https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=de&u=http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/merkel-und-die-banken-ist-der-steuerzahler-wirklich-fein-raus-a-1003554.html&prev=search
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Les contribuables ne sauveraient plus jamais les grandes banques, a annoncé Angela Merkel lors du sommet du G20 en Australie. La documentation de SPIEGEL vérifie le fait : Le chancelier dit-il la vérité ?
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L’article conclut que : L’union bancaire ne peut pas garantir que les contribuables « ne devront plus jamais sauver les banques ».
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@eau-du-robinet
Bon ok ! Mais alors c’est ki-ki tire les ficelles de tout ce joli lot de marionnettes ? Satan ? Vu l’orientation abominable prise par ces gens là pour nos pommes, je vais finir par y croire à force ...
En tout cas, pour la plupart, eux ils ont vraiment l’air d’y croire !
http://homme-et-espace.over-blog.com/2016/06/le-grand-rituel-satanique-des-elites-europeenne.html
Troublant ...
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@eau-du-robinet
On est bien d’accord : exception faite de la DB, qui est un nid à traders fous.
Merkel ne défend pas Wall Street ou la grande finance, elle défend l’industrie et les retraités allemands (tenus en partie par les couilles par la DB)
L’union bancaire ne peut pas garantir que les contribuables « ne devront plus jamais sauver les banques ».
Too Big To Fail, made in USA -
@La Voix De Ton Maître
Ce n’est pas la City, c’est le cheval de Troie de l’ Empire américain. -
@Fifi Brind_acier
C’est pareil : je ne suis pas rentré dans les détails.
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@La Voix De Ton Maître
L’un n’empêche pas l’autre...
L’Allemagne a ruiné les Grecs, et défend les intérêts de l’ Allemagne.
Mais croire que l’Allemagne n’a pas de soucis avec l’ UE & l’euro, est une illusion... !!- Les soldes Target et les sommes phénoménales d’argent qui se réfugient dans les banques allemandes. Quand l’euro disparaîtra, les déposants seront remboursés... en marks, et pas en monnaie de singe de leurs pays respectifs.
Plus la BCE inonde la zone euro, plus la valeur du mark baisse. -
@La Voix De Ton Maître
Ben non, c’est pas pareil, le budget militaire du Pentagone, les néo cons et l’état profond américain, c’est pire, si cela existe !! Même si la GB est cul et chemise avec l’ OTAN, c’est Washington qui décide, pas Londres. -
@Fifi Brind_acier
« A mort le Granddébile » ne vous a pas banni de la page de son article ? -
@Emohtaryp
Si vous n’en avez pas eu connaissance, intéressez-vous au livre « l’ami américain » d’Eric Branca, très bien sourcé.« Se lit comme un roman, mais ce n’est pas un roman : c’est un (très bon) livre d’histoire (1940 – 1969, pour l’essentiel, mais les années 1970 – 2017 sont traitées aussi, plus brièvement).Superbement renseigné (tous les récits, toutes les affirmations, toutes les révélations – et il y en a ! – tous les faits rapportés par l’auteur sont appuyés sur des témoignages précis ou des documents de référence indiscutables, souvent récents), ce livre permet de comprendre quantité de choses sur l’histoire de la France et de sa politique étrangère au cours des cinquante dernières années, livre des anecdotes démontrées (et édifiantes) sur quelques personnalités encore en vue, et met en lumière le monde différent qui aurait pu être celui de l’Europe et de la France si elles n’avaient pas abdiqué leur personnalité et leur souveraineté face à nos « amis » américains. » -
Vu et revu pour ceux qui suivent papy Asselineau...
Pas grand chose de neuf à se mettre sous la dent hormis le fait que c’était pour sauver les banques françaises et allemandes.
J’aimerai bien connaître ses solutions pour s’en sortir à part acheter son livre.
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@Ken_le_sous-vivant
Varoufakis, je ne sais pas, mais Tsipras a un avis bien arrêté, qu’il a écrit à Martin Schultz. C’est pathétique : "(...) Le chef du gouvernement grec martèle que la reconduction de la grande coalition allemande est « une condition indispensable aux réformes progressistes nécessaires et à la démocratisation de l’Europe ». Car, poursuit M. Tsipras, il y a désormais une chance « de mettre sur la table de l’Europe un agenda progressiste » permettant de sauver cette dernière.« -
Bravo pour cet article, et bravo à Varoufakis, il faut avoir du courage pour publier un tel livre, car j’imagine les pressions et intimidations en tous genres de la part des banksters sur lui et sa famille, mais c’est un peu les vérités de Lapalisse tout ça, comment s’étonner encore avec un Barroso embauché par Goldmann Sachs, un Junker roi des voleurs à la tête de l’Europe, Moscovici, Barnier, etc, etc........
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Logique cette guéguerre entre LFI et UPR.
La vraie gauche et la vraie droite sont normalement d’opinions opposées.Ça reste quand même assez marrant quand l’un veux se faire passer pour l’autre...
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@Le421
Logique cette guéguerre avec ce type de commentaire. L’UPR ne se revendique ni de droite ni de gauche puisque le Frexit n’est ni de gauche ni de droite, il concerne tous les français. Mais si le collage d’étiquette est l’ultime argumentation de ses militants FI ne rassemblera pas plus que ce qu’elle a du mal à rassembler et qui n’est qu’une fraction du peuple français.Sinon, vous êtes de gauche tendance Autain, ou tendance Gastaud ? -
@Le421
Vous croyez encore qu’il existe une Droite et une Gauche ?
Il existe des européistes de toutes sortes, qui ne veulent pas de cette Europe là, ils en veulent une autre... Même Macron veut « une Autre Europe » !Et le PRCF + l’ UPR qui veulent sortir de l’ UE & de l’euro. C’est tout.
Pourquoi le programme de la FI est un copié /coller du Programme de Thessalonique ?
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Une bonne quantité d’affirmations gratuites, il semblerait donc que n’importe qui aurait pu écrire ce bouquin.
Le top c’est « L’Europe n’est pas une démocratie, toutes les décisions sont in fine prises par Berlin. »
Assez ridicule comme déclaration, mais bon il faut bien vendre le bouquin ; Varoufakis est comme tout le monde, il veut la gloire et les pépètes.
Et comme il a une belle gueule et qu’il est fringué moderne, il y aura des clients.A mettre avec le bouquin de Trierweiler dans la catégorie des « livres chocs »
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La Grèce était déficitaire bien avant 2009, elle est entrée dans l’euro en truquant les critères de convergence, et monnayait son vote au Conseil. Etant considérée comme « le berceau de la démocratie », elle était un peu la danseuse de l’UE, visant un niveau de vie germanique avec une économie à la croate. On s’en doutait bien à l’époque, du reste Rafarin s’était demandé comment la Grèce avait pu organiser des JO que la France jugeait alors au dessus de ses propres moyens.
La Grèce n’a jamais eu de velléité de quitter l’UE ni même l’euro, qui la soutient à bout de bras, a réduit a plusieurs reprise sa dette (ce qui n’a jamais été fait pour la France), et et a assuré ses fins de mois. Le budget de cette année est supposé être le dernier sous perfusion, il y avait certainement d’autres méthodes pour réduire les pertes, probablement une sortie de l’euro et une dévaluation aurait été préférable, mais l’Allemagne ne voulait pas que la BCE éponge une partie des dettes.-
Il y a une époque, je ne sais pas si c’est toujours le cas, ou pour obtenir un emploi il fallait un domicile et pour pouvoir signer un bail de location il fallait justifier d’un salaire, et bien en gros l’Europe ressemble à ça, ou encore si vous voulez un autre exemple, c’est comme si les français de la fin du 18ème siècle avaient dû demander l’autorisation au roi et à l’aristocratie l’autorisation de changer de régime politique, le roi aurait répondu avec la bénédiction de l’église que ce n’est pas la volonté de Dieu et voilà tout est verrouillé.
Donc pour résumer, une série de textes de loi avec toute la réglementation qui va bien, autorise éventuellement un pays à entrer dans l’union, mais une fois qu’il a signé tous les papiers, contrats, engagements et autres obligations, il ne peut plus faire marche arrière car les conditions à remplir pour dénoncer les signatures sont quasiment impossible à remplir, seulement avec le temps qui passe, le pays s’apercoit qu’il était plus heureux et prospère avant et que pour en sortir il faut une révolution, finalement ce n’est pas si compliqué que cela.
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