@Trelawney
Il fut un temps où j’ai eu quelques « amis » dans la restauration.
Je peux vous assurer qu’ils s’achetaient une maison tous les 5 ans et toute la famille changeait de voiture chaque année. apparemment cela continue allégrement et je peux aussi vous dire qu’ils ne se privent de rien pour des affaires de taille relativement restreinte.
Voila des gens qui vivent directement sur le « entreprise » -la notion d’abus de bien social ne les dérange pas- et par dessus se plaignent lorsque la rentabilité de leurs « capitaux » baisse en restant pour autant a des taux que même les banques admirent.
Et c’est eux qui crient les plus fort. Ils sont toujours en train de raler, ne trouvent ni chef ni cuisinier ni même serveurs qui les quittent rapidement.
Evidement je ne parle pas non plus du café-troquet restaurant familial de village que la famille fait fonctionner. Pour eux, il y a toujours le fils du cantonnier (cela n’existe plus, certes) qui n’a pas eu le certificat d’etude (cela n’existe plus non plus, ce sont des images) et qui effectue son boulot proprement entre la plonge et le ménage de la salle.
une rentabilité normale, avec toutes les facilités actuelles permettent de faire des menus entrée/plat ou plat/dessert a moins de 10 euros même en payant correctement les salariés. Sur la cote d’azur, il y a ces restaurants qui offrent ce type de repas a moins de 15 euros et ils s’en tirent tres bien (je ne parlent pas de ceux qui sont sur la Promenade ou la Croisette)
Votre calcul semble bon, mais la répartition et les couts que vous indiquez, sont justement ceux qu’on ne veut plus voir, des marges de banques. La vie ce n’est pas ça, heureusement.
Helas, quand un jeune veut s’installer, c’est sur « votre » base que calculent ceux qui ont les moyens de leur financer leur installation et trouvent que jamais ils n’atteindront un quelconque equilibre... ils vont alors grossir les rang de ce cher Paul E.
... enfin, retablissons la réalité pour revenir au sujet... si le cout des salariés se trouve trop elevé, les restaurateurs peuvent toujours amenager les conditions pour rendre le metier moins penible et donc moins cher.