Après les articles de ces derniers
jours qui font l’apologie du boucher damascène, ça fait plaisir de
voir qu’il y a encore des gens lucides sur AgoraVox. Je suis cependant tout à fait en désaccord avec la fin de votre article : « Les guerres du Moyen-Orient sont de notre fait ». Je dis non : ça n’est pas si simple.
J’ai toujours comparé Erdogan à Mussolini qui paraît être son modèle : même attitude bravache à la tribune, même répugnante sottise.
Ce con mériterait le même traitement médiatique qu’un autre sultan aux prises avec les Cosaques en 1676, à qui ces mêmes cosaques avaient écrit une lettre qui inspira deux siècles plus tard le tableau d’Ilia Répine, et plus tard encore le poème d’Apollinaire, que je recopie plus bas, il conviendrait que tout le monde l’apprît par cœur et le récitât à chaque apparition de ce répugnant cochon sur les écrans.
On trouvera à cette page le célèbre tableu d’Ilia Répine :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Cosaques_zaporogues_%C3%A9crivant_une_lettre_au_sultan_de_Turquie
LA LETTRE :
À Toi Satan turc, frère et compagnon du Diable maudit, serviteur de Lucifer lui-même, salut !
Quelle sorte de noble chevalier au diable es-tu, si tu ne sais pas tuer un hérisson avec ton cul nu ? Mange la vomissure du diable, toi et ton armée. Tu n’auras jamais, toi fils de putain, les fils du Christ sous tes ordres : ton armée ne nous fait pas peur et par la terre ou par la mer nous continuerons à nous battre contre toi.
Toi, scullion de Babylone, charretier de Macédoine, brasseur de bière de Jérusalem, fouetteur de chèvre d’Alexandrie, porcher de Haute et de Basse Égypte, truie d’Arménie, giton tartare, bourreau de Kamenetz, être infâme de Podolie, petit-fils du Diable lui-même, Toi, le plus grand imbécile malotru du monde et des enfers et devant notre Dieu, crétin, groin de porc, cul d’une jument, sabot de boucher, front pas baptisé ! Voilà ce que les Cosaques ont à te dire, à toi sous produit d’avorton ! Tu n’es même pas digne d’élever nos porcs. Tordu es-tu de donner des ordres à de vrais chrétiens !! Nous n’écrivons pas la date car nous n’avons pas de calendrier, le mois est dans le ciel, l’année est dans un livre et le jour est le même ici que chez toi et pour cela tu peux nous baiser le cul ! »
LA LETTRE VERSIFIEE par Guillaume Apollinaire
Réponse des Cosaques Zaporogues auSultan de Constantinople
Plus criminel que
Barrabas
Cornu comme les mauvais anges
Quel Belzébuth es-tu là-bas
Nourri
d’immondice et de fange
Nous n’irons pas à tes
sabbats
Poisson pourri de Salonique
Long collier des sommeils affreux
D’yeux
arrachés à coup de pique
Ta mère fit un pet
foireux
Et tu naquis de sa colique
Bourreau de Podolie Amant
Des plaies des
ulcères des croûtes
Groin de cochon cul de
jument
Tes richesses garde-les toutes
Pour payer tes médicaments
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
A cette adresse, elle est chantée par Léo Ferré :
26/02 13:55 - popov
26/02 13:54 - popov
@Hallali Oui, le coran lui prescrit de labourer, alors il la bourre.
26/02 09:04 - Hallali
@popov C’est très poétique, le fellah qui fertilise sa femme ar1ble en la labourant avec (...)
26/02 08:08 - phan
@popov Avec la religion comme l’auteur, vous mélangez tout : c’est la terre qui est (...)
26/02 07:27 - popov
@phan Coran 2,223 : « Vos femmes sont pour vous comme un champ de culture ou de labour ( (...)
26/02 06:50 - phan
@popov celui qui est selon l’auteur, ni blanc, ni jaune, ni noir, juste un goy (...)
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