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Commentaire de Pascal L

sur L'Église catholique « captive » de l'État du Vatican


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Pascal L 1er mars 2018 18:20

@eddofr
Non, la parole du Pape n’est pas la parole de Jésus. Le pape est faillible dans la plupart des situations. L’infaillibilité pontificale ne peut être invoquées que lors de rares occasion et de fait n’a été invoquée qu’une seule fois dans l’histoire de l’Eglise à propos de l’Assomption. Il est nécessaire que le Pape consulte l’Assemblée des Evêques avant de faire un enseignement ex-cathedra. Mêmes les encycliques ne sont pas couvertes par l’infaillibilité.


Pour les paroles de Jésus, celles que nous devons connaître sont déjà dans les Evangiles (celui de Matthieu en araméen date de 37, donc 7 ans après les faits). La révélation est aujourd’hui considérée comme complète, même si nous n’avons pas encore tout compris 2000 ans plus tard. C’est à nous de faire usage de notre intelligence pour améliorer notre compréhension et rien ne nous interdit de poser des questions à Jésus. Pour ceux qui ont déjà rencontré Jésus, celui-ci en répond pas forcément par des paroles, mais plus souvent en déposant des certitudes dans notre cœur. Mais ce n’est pas parce que nous avons des certitudes que ce sont les paroles de Jésus, ce serait trop facile. Il y a forcément d’autres signes qui attestent de la rencontre avec Jésus et les certitudes sont pour nous, pas pour l’humanité.

Pour un Catholique, l’Eglise, c’est la communauté des Chrétiens dont il fait partie. Ne pas aimer l’Eglise Catholique serait ne pas s’aimer soi-même. Il faut faire une différence entre l’Eglise Catholique et le Vatican qui est une administration. Jésus n’a pas fondé l’Etat du Vatican.
De plus, l’amour est central dans le Christianisme, même protestant. Un protestant se doit d’aimer les membres de la Communauté Catholique, même s’il n’est pas d’accord avec leur enseignement.

Dans mon cheminement de Chrétien, j’ai eu une période de remise en cause et donc de retour aux sources. Je n’étais pas loin du protestantisme mais j’ai estimé que ma petite personne ne valait pas un schisme. Et j’ai eu raison, car petit à petit, j’ai repris les dogmes de l’Eglise Catholique et je me sens pleinement à ma place dans cette Eglise aujourd’hui.

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