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Commentaire de Franck

sur Hamas... caduque ? Vous avez dit caduque ? Comme c'est caduque...


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Franck (---.---.41.205) 26 avril 2006 19:34

Cher caramel face à tant d’igorance ou de perversité intolérable de la part de certains « défenseurs » de la cause palestinienne il est de notre devoir d’opposer des arguments véridiques et incontestable.

D’ailleurs je reviens ici, parmi tous les raccourcis historique et idéologiquement odieux, sur une déclaration d’un certain QwazyMoto qui me fait froid dans le dos :

« y a la une question fondamentale que malheureusement peu de gens se posent : En 1948, en quoi était ce légitime de créer un Etat sioniste nomme Israël sur le territoire palestinien ? De quel droit ce pays a pu se créer en Palestine ? C’est l’ONU qui a autorise la création d’un état juif en Palestine. Mais de quel droit ?? »

je vais répondre à ceci et à certains autres arguments fallacieux de lalla (entre autres) qui ne cessent de faire un paralléle de la situation au proche Orient avec avec le indiens et les cowboys (bonjour le niveau de la comparaison !!)

ce qui va suivre est assez long mais primordial pour ceux qui veulent la vérité et QUE le vérité :

le Sionisme et Israel : Quelle légitimité internationale ? par frédéric Encel docteur en géopolitique et fellow à l’Atlantis Institute (souvent interrogé sur France 2, LCI, I telé) :

« l’une des principales critiques existentielles formulées à l’encontre d’Israel ou de l’idéal sioniste qui l’a engendré, porte sur un déficit de légitimité juridique, autrement dit de légalité aux yeux du droit international tel qu’il est défini dans son acceptation contemporaine. Quelques éléments objectifs fondent pourtant pour les israéliens - au delà des aspects moraux, politiques ou historiques- cette légalité.

En premier lieu, nul texte de droit international ne fonde l’aspiration d’un peuple en particulier à se percevoir comme une nation ayant droit à la souveraineté sur un territoire représenté comme le sien. Les Etats Français, Chinois, cubain, syriens seraient aujourd’hui bien en peine- ainsi que l’autorité palestinienne du reste- de démontrer la validité de la prétention des peuples qu’ils encadrent respectivement à se percevoir comme des peuples dotés d’un droit historique sui generis.

En second lieu, il convient de noter que la Déclaration Balfour du 2 novembre 1917, selon laquelle : « Le gouvernement de sa Majesté (britannique) envisage favorablement l’établissement en Palestine du mandat Britannique d’un foyer national pour le peuple juif et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif », offre une reconnaissance officielle valant légitimité.

Les détracteurs du sionisme objectent que ce texte n’émanait pas alors d’un organisme international reconnu comme représentatif des nations, et qu’il n’évoquait qu’un foyer national (homland) et non un état.

Exact, ces deux faits n’en constituent pourtant pas des arguments fondés, pour les raisons suivantes :

D’abord ni la Société des nations (SDN) ni l’ONU n’existaient alors ; elles seront fondées respectivement en 1919 et 1945. En 1917, sauf pour des conventions ratifiées par certains Etats dans quelques domaines (droit de la guerre notamment), et une Cour pénale internationale au poids tout à fait marginal, on ne peut réellement parler de communauté internationale régie par un droit spécifique.

Or, les puissances signataires du traité de San Remo d’avril 1920 intègrent à leurs conclusions entérinées par l’article 95 du traité de Sèvres signé quatre mois plus tôt.

En troisième lieu et là réside le socle de légitimité fondamentale du sionisme, l’Article 2 du Chapitre Premier de la Charte des Nations Unis dispose que parmi les buts et les principes de celle-ci, il s’agit de « développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité des droits des peuples et de leur droits à disposer d’eux-mêmes »

Si les (ou un certain nombre de) Juifs constituent un peuple, la cause est entendue. Quant à la localisation géographique précise qui doit correspondre à ce peuple, qui pourrait s’arroger le droit d’en décider à la place du peuple intéressé ? A cet égard c’est l’ONU qui décide très officiellement de cette localisation géographique de L’Etat du peuple juif.

Le plan de partage onusien du 29 novembre1947, adopté de manière régulière (vote à la majorité qualifiée des deux tiers : 33 états pour, 13 contre et 10 abstentions) et conforme à la lettre et à l’esprit de la Charte des Nations Unis, entre un Etat juif, un Etat arabe et un corpus separatum pour la zone jerusalem-Béthléem, fonde en droit international la légitimité de l’Etat juif de Palestine baptisé ETAT D’ISRAEL en 1948 par l’exécutif l’organisation sioniste mondiale (OSM).

Une légitimité d’autant moins contestable que L’OSM accepte alors sans réserve a contrario des Etats de la Ligue Arabe et du Mufti de Jérusalem Hadj Amine el Husseini, lequel ne bénéficie d’aucune représentativité politique connue. Surtout l’ONU admet définitivement en son sein l’Etat d’Israël le 11 mai 1949.

AINSI la question fondamentale est la suivante : si les Français, camerounais, Laotiens, Luxembourgeois sont admis comme des peuples- dotés donc collectivement de droit moraux, juridiques, politiques, nationaux précis- que les juifs ne le seraient ils pas, avec des droits nationaux identiques sur un espace INCONTESTABLEMENT ancestral ?

Reconnaître la qualité essentielle de peuple à toute population (palestinien par exemple) et refuser ce droit fondamental aux Juifs ne serait-ce pas œuvre de ségrégation ? »

les Juifs ont incontestablement plus de racines culturelles, politiques , historiques sur la terre d’Israel que bien d’autres peuples sur d’autres terre du monde.

Certains prétendent qui ne faut pas ressaser le passé indéfiniment. Pourtant il me semble plus que nécessaire que pour bien comprendre une situation donnés il convient de revenir aux sources.

rappelons que l’epreur hadrien au 2éme siécle de notre ére (et pas au temps biblique) décida de remplacer le nom d’Israel-attribué jusqu’alors pendant des siécle au royaume d’israel- par Palestina afin d’anéentir tout revendications nationales aprés les révoltes de Bar Kokhba, un libérateur juif. le mot de palestina provient en fait des habitans de la cote de la mer rouge, les phillistins peuple marin.

On voit bien que l’Origine de la Plestine est plus proche d’un accident historique et d’une maneovre totalitaire plutot que d’une soi disante lignéé ancestrale des représentants de l’autorité plalestinienne et aux Hamas.

D’ailleurs pour conclure, ce qui me semble caduqe actuellement c’est plutot la nécessité de créer un etat palestinien...


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