@Eric F
Alors, dans l’ordre :
« qui peut se déclarer représentatif du peuple pour instituer une monnaie dite citoyenne »
Nous ?
« sur quoi est basée sa valeur »
On s’en fout. Celle qu’on lui accorde. Ça n’a pas vraiment d’importance. C’est pas une banque.
« comment se fera la convertibilité »
Pas de convertibilité. Pas de possibilité d’en « acheter » ni d’en « vendre » autrement que par des échanges ou des services.
« qui gèrera les émissions »
Chaque membre génère 1UT par jour. C’est tout.
« comment se feront les emprunts »
ahaha c’est pas une banque ! C’est une monnaie d’échange.
« on n’achète pas sa baguette avec un paiement électronique »
houlà, vous êtes pas sorti depuis longtemps, vous. Le paiement sans contact existe depuis un moment déjà, et ça va pas aller en décroissant.
« il ne me semble pas que le concept soit réaliste hors d’une utilisation pour le e commerce. »
Il y a déjà des plate-formes pour échanger alors qu’il n’y a que 1000 membres, imaginez quand il y en aura 10 millions. Des producteurs bios vendent notamment leurs fruits et légumes, en Bretagne et dans le Sud... Mais c’est pas pour le e-commerce, c’est de la monnaie vivrière, du troc : faut y aller, rencontrer les gens, échanger, certifier l’échange et le faire certifier. Donc pour les grosses feignasses de consommateurs qui veulent tout en un clic comme pour les magasins qui veulent accumuler de la richesse, ça n’a pas d’intérêt, effectivement.
« les « mystiques » seront rapidement dépossédés au profit d’« opportunistes » qui trouveront à faire leur profit »
J’ai pas acheté de bitcoin il y a des années parce que je n’aimais pas le fond du projet, que je trouvais très facile à utiliser pour spéculer et pour le crime organisé, et je ne me suis pas gouré. Ça va être plus compliqué avec la monnaie libre. Rien de mystique là-dedans, que de la froide logique binaire, je vous assure.
J’ai mis tous les liens plus haut, allez donc voir comment ça fonctionne au lieu de parler comme un banquier.