L’auteur dit : « Faut-il enterrer le catholicisme en 2018 ? »
Il est surement bien plus essentiel d’en expliquer l’origine que de le mettre sous le tapis avec l’autre moitié de l’Histoire de l’humanité.
Premier siècle de notre ère : Une ère historique commence. Nous pouvons l’appeler « le temps de la folie et de la cruauté ».
La première année de l’Ère, dite chrétienne, a été appelée « Anno Domini » (année de la domination).
C’est, en effet, la domination des faibles par les forts, de l’Esprit par la brutalité, qui commence.
Nous sommes à l’aurore d’un monde nouveau, nous allons avoir à rectifier l’histoire mensongère qu’on nous a enseignée et à mettre en évidence le plus terrible des cataclysmes moraux que l’humanité ait subis, la plus grande des révolutions qui, par une antithèse qui est frappante, s’appelle « une religion », alors que son œuvre a été l’effondrement de « LA RELIGION ».
L’Eglise a elle-même, bien souvent, écrit son histoire. Ses adversaires ont eux aussi relaté ses luttes, ses ambitions et ses crimes. Et cependant la vérité qu’il fallait dire n’avait pas encore été écrite. Il restait donc à faire la Lumière sur ce qui explique comment le mal profond dont souffre l’humanité est venu d’un régime dit religieux, mais en réalité formidablement athée.
Terrible histoire que celle qui va nous montrer tout le passé glorieux de la Terre effacé, toute l’intellectualité torturée par un nouveau régime social, fait de bêtise, de cynisme et d’hypocrite justification.
En effet, l’histoire réelle du Christianisme n’a rien de commun avec le récit qui nous a été donné sous le nom de Nouveau Testament.
Derrière ce Livre, caché par lui, est l’histoire d’un mouvement de rénovation sociale, grandiose, extraordinaire, d’une haute portée, qui brilla sur le monde pendant deux ou trois siècles, mais qui fut renversé, dénaturé et caché par des faussaires qui en firent une caricature grotesque et voulurent avec cela dominer le monde.
Dans ce vaste réseau d’intrigues, que nous allons démasquer, presque toutes les personnalités ont été dénaturées. Le mensonge a triomphé et la réalité a disparu sous l’amas d’absurdités qu’on lui a substituées.
La science religieuse des falsificateurs n’a été qu’une collection de mystères, jamais expliqués clairement, mais remplis de sous-entendus et de malentendus, de paraboles obscures, de rapprochements de termes sans signification, de jeux de mots pour les foules avides d’erreurs.
Il y a cependant, sous ce fatras, quelque chose de grand à étudier.