@velosolex
"S’ils ont foutu leur saloperie dans de la guiness, ça va être chaud
incident diplomatique avec l’irlande. "
C’est vraiment toute la question. Quelle trajectoire a suivie ce Novitchok entre
l’usine qui l’a fabriqué et l’intérieur
des deux personnes devisant, dans un parc, ou sur un banc, à Salisbury (Wiltshire, Angleterre) qui sont hospitalisées ?
Si je m’en
tiens au récit de l’affaire que l’on trouve dans Paris-Match, il y a un trou –de
combien de temps ? – entre le moment où les victimes ont quitté, en bonne
santé, le restaurant où elles avaient déjeuné, et celui où une professeur (sans
« e » !) de sport les voit, prises de convulsions sur un banc.
Ce serait
donc, dans ce trou, que se situerait le contact des victimes avec le Novitchok.
Les explications que l’on trouve sur les modes d’application du produit et sur
leurs conséquences ne révèlent d’intéressant.
Il n’en va
pas de même de l’explication publiée sur le site de L’Obs – qui n’est pas ma
cup of tea – et intitulée Pourquoi
Moscou avait tout intérêt à empoisonner son ex-espion... et à ce que ça se
sache
Conclusion
de l’article : « En
faisant un exemple frappant pour arrêter les fuites dans ses services, en
déclenchant une mini-crise internationale qui sert ses desseins de politique
intérieure, sans risquer de graves sanctions, Vladimir Poutine, loin de se
mettre dans de sales draps à la veille de sa réélection, a peut-être réalisé un
coup de maître. Une « spetz operatsiya », une "opération
spéciale", comme il les aime. »
Ca me plaît assez.