@Hervé Hum
Je compatis pour votre commentaire qui a disparu. Aucun problème pour le
temps de réponse.
Hum , ce que vous
expliquez est très joli sur le papier : s’émanciper de ses chefs qui ne font
que perpétuer la domination de la société par un système de prédation de la vie
d’autrui pour vivre selon des lois justes issues de la seule éthique
de réciprocité par adhésion et non par contrainte.
Le gros problème de votre joli
discours, c’est son caractère utopique. Partons du principe que tous
les éléments soient réunis pour changer la réalité et passer d’une société
dominée par l’état de guerre à une société organisée pour l’état de paix. Vous
admettez vous-mêmes que dans ce cas de figure, le plus grand obstacle, c’est
une prise de conscience que la société humaine. En réalité, il faudrait que la
société humaine dans sa totalité connaisse en même temps cette
révolution des consciences parce qu’il suffirait qu’un certain seuil
d’individu, même très minoritaires n’adhère pas à vos principes pour que l’état
de guerre se perpétue. Voilà qui met déjà un terme à votre merveilleuse
ambition.
Ce n’est pas parce que je vois que
votre projet n’est pas réalisable que je le combat ou que je défends l’état de
guerre. Je suis pragmatique et non utopiste. Et mon pragmatisme me fait
constater que la réalité que vous voulez faire naitre n’existe pas encore. Peut
être existera-t-elle un jour, peut être dans un siècle, dans un millénaire,
dans dix millénaires, peut être n’adviendra –t-il jamais, je ne sais
pas. Mais ce que je sais, c’est qu’ici et maintenant, c’est l’état de guerre
qui structure notre réalité. C’est à lui qu’on doit survivre en faisant ce que
l’on doit faire comme on peut le faire dans les circonstances dans lesquelles
on se trouve avec les moyens dont on dispose. Et pour lui survivre, il faut
s’adapter à lui, ça c’est notre réalité ici et maintenant dans notre monde tel
qu’il se présente à nous. Les « yaka » cesser de suivre les chefs de
guerre, « faukon » ne soit plus commandé d’autres humains mais par
des lois universelles de la raison comme force de loi n’y changera
rien, ce sont des jolies formules sans aucune prise.
Et dans ce contexte, en attendant
votre fabuleuse révolution des consciences mondiale qui n’adviendra peut être
jamais, le choix n’est pas entre le bien et le mal mais entre le pire et le
moindre mal. Moi je choisi le moindre mal et il m’apparait que c’est la
multipolarité et par conséquent la politique défendue par Moscou.