@ddacoudre
"Une
recommandation qui a été perçue par certains syndicats et élus comme un
premier pas vers la privatisation.«
Spéculation, et discours classique de ces syndicats qui en même temps souhaitent que rien ne change, même pas le président de SNCF qu’ils aiment bien car ils ont trouvé un mode de fonctionnement qui convient aux 2.
Ce qui est sûr, c’est que personne ne demande cette privatisation.
Même les eurocrates les plus bornés ont compris, suite aux exploits anglais, la bêtise de ce point.
L’UE n’a même jamais demandé la séparation physique du gestionnaire d’infrastructure et de l’entreprise historique, mais seulement leur séparation comptable.
Après, que les syndicats qui ont fait de cette entreprise une énorme pompe à finance aient peur pour eux, je le comprends bien.
Mais en aucun cas le bien du ferroviaire n’intervient dans leurs considérations.
Vous citez la Boétie. Mais nulle part La Boétie ne dit que ceux qui ont le »courage« de lutter doivent le faire au détriment des autres.
Encore une fois, il est bien facile de lutter quand on ne prend aucun risque, et qu’on prend en otage des millions de personnes qui ne sont pas au cœur du conflit. Quel courage de gêner les voyageurs quand on ne risque pas de perdre son emploi ! c’est beau ! C’est grand !
La France est le pays de l’injustice. Il n’y a pas 2 salariés qui ont les mêmes conditions de travail, et cela avec la bénédictions des syndicats.
Plutôt que de se battre pour accroître les écarts comme ils le font depuis les années 50, les syndicats devraient plutôt défendre la cohérence.
Votre dernier point me fait sourire : »Et ce n’est pas en demandant à ceux qui ont des avantages d’y renoncer que les pauvres le seront moins.".
C’est exactement l’argument du MEDEF pour dire qu’il ne sert à rien de prendre aux riches pour redistribuer car cela ne changerait rien à la condition des pauvres.
Syndicat de salariés et MEDEF : même combat ?