@Renaud Bouchard

Article très intéressant, qui m’avait échappé au moment de sa parution - il y a des périodes où je n’ai guère le temps de venir sur AgoraVox - et sa lecture m’a remis en mémoire les 21 délirantes propositions de ce pape, dont certains se demandent s’il est catholique, étant donné la manière dont il néglige sa fonction essentielle, qui est la transmission de la foi catholique.

A ce propos, je vous livre quelques extraits de la pensée bergoglienne, telle qu’il l’a exprimée, le 13 mars, à l’occasion du 50e anniversaire de la gauchiste communauté de San Egidio, qui prend sa part dans l’accueil des migrants :

« Le monde est devenu global, l’économie et les communications se sont unifiées. Mais pour beaucoup de gens, spécialement les pauvres, de nouveaux murs se sont levés. Les diversités sont des occasions d’hostilité et de conflits. Il faut encore construire une globalisation de la solidarité et de l’esprit  »

« Le futur du monde global est le vivre ensemble : cet idéal demande l’engagement de construire des ponts, de tenir ouvert le dialogue, de continuer à nous rencontrer. Le chrétien, par vocation, est frère de chaque homme, spécialement du pauvre, même si c’est un ennemi. L’Église est signe d’unité du genre humain, entre les peuples, les familles, les cultures.  »

« Nous devons créer une société dans laquelle personne ne sera un étranger : c’est la mission de traverser les frontières et les murs pour se réunir »

« Nous sommes frères de tous et, pour cela, prophètes d’un monde nouveau  »

Source

Vous avez cité des cardinaux africains, ils sont relativement âgés, mais ils ne peuvent pas être les seuls à constater que l’Eglise dérape complètement, y compris sur le plan de la doctrine, si j’en crois ce que je lis ici et là...

P.S. - Pour la petite histoire, je vous signale que la compagne d’Alessandro Sallusti, dont vous citiez deux phrases, en chapeau de votre texte, fut pendant neuf ans, Danielà Santanche, ancienne secrétaire d’Etat à la présidence du conseil des ministres, dans un gouvernement Berlusconi.

Un dimanche après-midi de novembre 2009, sur la chaîne de télévision Canale 5, elle balança dans les gencives d’un certain Ali Abu Schwaima, président du Centre islamique de Milan et Lombardie, une phrase du genre : « Mahomet avait neuf femmes, dont la plus jeune était âgée de neuf ans : chez nous, on appelle ça un polygame et un pédophile. »

A l’époque déjà,. et encore maintenant, il y a, en Italie, une liberté d’expression qui surprendrait bien des Français, en leur faisant découvrir la chape de conformisme et de politiquement correct qui pèse sur eux.