@Daniel Vanhove
Il est indéniable que les formules elliptiques foisonnent
dans un tel article. Notamment pour ne pas rebuter les lecteurs hésitant devant
un texte trop long... Un petit exemple :
lorsque j’écris « . Son corps malade dut s’incliner devant
son esprit », j’ai la tentation de citer le fameux « je crois aux
forces de l’esprit » de Mitterrand mais je me suis abstenu pour ne pas
allonger le texte. Je ne vous cache pas non plus que j’ai également été tenté
de sortir la noosphère et le point omega de Teilhard.
Je dis que le néant est l’absence de « chose ».
Plus loin, j’écris « L’espace annihile-t-il le néant. Est-il rien ou quelque
chose ? » Donc je pose la question sans prétendre y répondre. Plus
loin j’utilise l’expression « vide d’espace » qui, je l’avoue, peut
en dérouter beaucoup. Je ne me risquerais même pas à affirmer, comme vous le
faites, que le néant est un état.
Ce n’est pas moi qui affirme (je ne me le permettrais
pas) mais Platon que je ne fais que citer. Il nous dit, contrairement à Sartre,
(mais il peut, lui aussi, se tromper) que l’essence précède l’existence et
survit à la disparition de cette dernière. Ainsi, la Terre et le reste sont
appelés à disparaître mais leur idée sera toujours présente. Est-ce que Dieu a
pensé le cosmos ? Selon Platon, il semblerait que oui ; selon les
matérialistes, tout cela n’est que foutaise !
Quoi qu’il en soit, merci de
votre analyse critique. Si je comprends bien, je suis comme le FN : je
pose les bonnes questions mais apporte de mauvaises réponses (Je crois que
Fabius a déclaré cela).