D’après le nouveau « gouvernement », les retraités sont des glandeurs, des sangsues qui bouffent le budget du pays. Une classe à éliminer (encore une, avec la classe moyenne, les agriculteurs, etc.) - pour revenir au temps où on travaillait jusqu’à en crever.
Lorsqu’on voit la manière avec laquelle ils s’organisent et comment ils bossent chez Pôle emploi ou la sécurité sociale avec toutes ces situations grotesques que j’ai pu rencontrer, je comprends bien pourquoi les demandes n’aboutissent pas ou très lentement. Les procédures sont longues et fastidieuses, les outils de travail et supports inadaptés, les ordres donnés par la haute hiérarchie sont souvent débiles (contradictoires, infaisables, vagues, etc.). J’ai compris ça en faculté lorsqu’une secrétaire m’a expliqué l’envers du décor - qui n’était déjà pas bien joli.
De toute manière, mêmes les sociétés d’assurance font le même coup. Elles demandent une blinde pour être couvert mais lorsqu’on a besoin d’elles - donc de rembourser -, celles-ci mettent de plus en plus de temps à remplir leurs obligations (à payer la facture).
Il ne faut pas s’en étonner dans une société de plus en plus tournée vers l’argent, où l’Etat et organismes associés se désengagent progressivement de leurs responsabilités sociales pour les cantonner à la « sphère privée », où la « rentabilité » et le « respect du budget » sont les maîtres-mots. On préfère arroser de fric les castes de parlementaires et conseillers aux salaires et privilèges indécents plutôt que rééquilibrer la balance. Après avoir dézingué un roi, on a réellement cru qu’on s’était affranchi de la monarchie...grossière erreur...