Le bio authentique ne bénéficie pas des réductions d’échelle pour les coûts de production, donc il sera en général un peu plus cher que les produits industriels.
Pour les intermédiaires il sera naturellement plus intéressant de vendre comme « bio » un produit industriel. Et là où une fraude est possible et potentiellement rentable, il y aura FORCEMENT fraude. Les hommes (ni les femmes) ne sont pas des saints, cela se saurait.
Autre problème, le bio pourrait-il nourrir correctement les quelques sept milliards d’individus qui composent l’humanité ? Probablement pas. Alors les tenants de l’industrie disent : « Vous voyez bien que ce ne serait pas raisonnable ». Sauf que... sana énergie bon marché, adieu les pesticides et les engrais chimiques qui permettent ce « miracle ». Or l’énergie à bon marché, pour combien de temps y en a-t’il encore ?
Le seul vrai problème est celui dont personne ne veut entendre parler. Diminuer la population humaine excessive sur la Terre, qui est (avec l’avidité) la cause essentielle de tout. Nourrir 500 millions d’humains serait facile, même en bio, et permettrait aux terres agricoles de se refaire une santé.
Ah oui mais non ! Pas question de toucher au droit à se reproduire !
Bon, puisque vous ne voulez pas envisager le vrai problème, ce n’est même pas la peine de discuter de fausses solutions. Attendons sereinement la catastrophe, ce ne sera plus très long.
Jean Xana