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Accueil du site > Tribune Libre > Du Bon, du Bio, du Bobard ?

Du Bon, du Bio, du Bobard ?

 Il est de bon ton d'acheter bio. Légumes et fruits bien calibrés, belle couleur, rien qui dépasse. Voyons voir... Ouf ! Le label AB est présent, j'achète ! Du bon, du bio... ?

Lidl, Leclerc et les autres vendent de plus en plus du Bio. Juteux le marché. La nouvelle tendance s'appelle le "Bobobiobio". 

Les grandes enseignes agro-alimentaires ont élargi la brèche. Du bio en tête de gondole et omniprésent dans tous les rayons. Impossible de l'ignorer.
Le même cirque est en train de naître avec la nouvelle tendance : Vegan. Même Mac Do vient de nous sortir le Hamburger Veggie. Pas vraiment Vegan puisqu'il y a de l'Emmental, mais nous y sommes presque.

C'est trop.
Comment peut-il y avoir autant de production bio ? Suspect. 
Où va l'argent ? Où va le blé ? 
Et bien voilà : 
Les cartels agro-alimentaires comme Nestlé, Cargill, Coca-Cola ont acheté la plupart des distributeurs d'aliments biologiques. On y est !

Lima et Danival, pour la France, ont été rachetés par Hain Celestial (USA), derrière lequel se cache Monsanto, Walmart, Philipp Moris, City Group et Martin Lockeed. Du lourd, du très lourd. 

En France : Nous avons Bonneterre, Bjorg, Evernat, Allos, Tartex, Alter Eco... Mais quand vous achetez un yaourt Bonneterre, vous engraissez Royal Wessanen, monstre européen de l'agro-alimentaire.

Quant à Danone, ce sont les rois de la prestidigitation. Mieux qu'Houdini. Comment faire un yaourt aux fruits... Sans fruits. (voir le fameux Danonino pour les tous petits). Mais je m'égare un peu. 

95% des légumes bio sont produits à partir de semences de variétés hybrides F1 (pas la F1 automobile). En clair, votre melon bio dans votre assiette dégusté sous une terrasse ombragée, a une “chance” sur deux d'avoir été engendré par les trois monstres sacrés du chimique : Monsanto/Bayer/Syngenta.
Glups... Même avec une tranche de jambon cru gorgé de nitrates, ça a du mal à passer. 

Kokopelli (association française qui distribue des semences issues de l'agriculture biologique et de l'agriculture biodynamique dans le but de préserver la biodiversité semencière et potagère) est “certifiée” bio par Qualité France, elle-même rachetée par Véritas, l'un des leaders mondiaux du contrôle industriel. Décidément, tout est noyauté. 

Au niveau planétaire, l'IFOAM (la fédération internationale de l'agriculture biologique) oblige le petit paysan pauvre à produire du bio, et encore plus de bio, au détriment des sols de son pays et de sa vie. 

Monde cupide sans foi ni loi. 
Nous sommes loin de l'image que les Bobobiobio se font du paysan Bolivien content de produire du café pour les satisfaire. La vérité est ailleurs. C'est comme en Espagne. On produit du bio en surexploitant une main d'œuvre de femmes émigrées vivant dans des conditions misérables. Ollé ! Asi es la vida

Voyageons un peu dans les rayons d'un supermarché.

Ah, le rayon fruits et légumes. 
Chérie, une petite salade de tomates bio ce soir ? Voyons voir : Origine Espagne. Ah ! Ben non.
Désolé pour nos voisins espagnols, mais ce ne sont pas les rois du bio. En théorie, les cultures hors-sol sont interdites en agriculture bio, mais l’exemple de la province d’Almeria, en Andalousie montre à quel point la réglementation est contournée. Depuis les années 80, est né l'eldorado de plastique. Les tomates, courgettes, aubergines, poivrons, framboises sont produites toute l’année. Remarquable. Tout est cultivé dans du sable recouvert de plastique, avec des nutriments bio délivrés par un système de goutte-à-goutte continu. 
Et voilà. Origine Espagne. C'est bio, mais c'est de l'arnaque. Seul le sable est bio, car local (et encore) et les nutriments sont bio. 
C'est cultivé plein champ (expression à la mode) mais cela ne veut rien dire. 
Déprimant. 

Le rayon volaille. 
Chérie, oublions la salade de tomates bio espagnole. Et si on se faisait un petit poulet rôti ? Un label rouge, élevé en plein air et tout le tintouin. 
Oui, mais, le label AB dans la réglementation européenne stipule que l’animal peut s’ébattre en journée, mais… sur 40 centimètres carrés. Over top. 
40 cm 2 ! Franchement, si j'étais un poulet, j'en rêverais...
Et puis, il faut savoir que les poulets sont souvent sans becs pour ne pas s’étriper. 
Pfou... Ils ont le droit aux antibiotiques une fois par an... Quand même ! Et aux traitements contre les parasites sans limite. Ouf, me voici rassuré. 
Pas de traçabilité garantie, pas de transparence sur le contenu de leur gamelle (nourriture importée). Comme son cousin industriel, le poulet estampillé AB se goinfre de soja importé, bio (?) mais qui peut contenir jusqu’à 0,9% d’OGM.
L’éleveur bio est devenu un simple exécutant qui engraisse pendant 81 jours des volailles qui ne lui appartiennent pas, nourries par les géants de l’agroalimentaire.
Bon et ben tu sais quoi... Et si on se prenait une pintade ? 

Poursuivons.
Le rayon des produits transformés (laitages, biscuits, plats préparés). 
Du bio ! Oui, mais là encore, ces aliments doivent être constitués d'au moins 95% d'ingrédients issus de l'agriculture biologique. 
Pas d'OGM, ni produits chimiques, ni additifs, ni conservateurs. 
Je veux bien, mais quid des 5% d'ingrédients qui restent ? 
De plus, le label AB tolère 0,9 % d'OGM. Ennuyeux...

Il faut savoir également que l’Asie, l’Amérique latine, l’Afrique, la Roumanie et l'Espagne, principaux fournisseurs de produits bio, ne sont pas ou très peu consommateurs de bio. 
C'est un non-sens. Des producteurs bio qui n'en n'ont rien à cirer du bio.

Décourageant. On va finir par se faire des pâtes ce soir. Bio ?

Tiens, le rayon vins et alcools :
Une petite bouteille de rouge pour oublier ? 
Oui, mais, sulfites, or not sulfites ? Pesticides, or not pesticides ? Vin naturel ? 
Bio ? Certifié Terra Vitis ? Vegan ?
Du vin Vegan ? Comprends pas. 
Explication : 

Pour faire du vin, il y a une étape qui s'appelle le collage. 
(Coller le vin consiste à lui ajouter une substance d’origine protéique, qui coagule au contact des tanins, pour emprisonner et éliminer les particules en suspension. Cette étape prépare et optimise la filtration du vin.)
Dans le collage, on peut utiliser des produits animaux (lait, colle de poisson). Donc un collage avec par exemple des bentonites qui sont des argiles naturelles, seront des vins Vegan.

Vous suivez ? Un petit café bio, commerce équitable pour vous remonter le moral ? 

Mais revenons au vin. AOC et AOP sont toutes les deux des appellations indispensables, car elles garantissent qu'un vigneron n'introduise pas des vins d'ailleurs dans un Sancerre ou un Corbières par exemple. Une charte oblige tous les vignerons d'une région à utiliser le ou les cépages locaux. 

Mais aujourd'hui des vignerons veulent sortir des cépages imposés et ont envie de faire des vins avec d'autres cépages. Du coup, pas d'AOC ni d'AOP, mais des vins de pays ou des vins de France, et qui peuvent être bio.

Certains vignerons sont donc plus bio que bio, mais ne peuvent pas avoir le label AB. C'est une histoire de fous. Vous pouvez acheter un vin bio qui sera moins bio qu'un vin naturel sans le label bio. 

Un deuxième café bien serré s'il vous plaît. 

Bon, c'est quand même mieux d'acheter un vin bio qu'un Bordeaux par exemple qui ne l'est pas, car dans une bouteille classique, flotte 10 à 12 pesticides différents et 70 additifs chimiques. Merci BASF entre autres pour un produit qui s'appelle le Clameur et qui peut provoquer une Paresthésie (La Paresthésie désigne cette fameuse sensation de fourmillements. Elle se produit à la surface de la peau et donne la sensation de membres engourdis, de brûlure ou encore de fourmis envahissant une partie du corps). Un coup de rouge et hop, engourdi...Damned.

Enrichissant voyage au travers des rayons. Qu'est-ce que l'on n'a pas vu ? 

L'huile d'Olive. 
Alors là, c'est le grand délire. Toutes les huiles d'olive ou presque dans les grandes surfaces sont des huiles mélangées de provenance de la CEE et hors CEE. Labellisées bio. Faudra m'expliquer le contrôle sanitaire d'une huile en provenance de l'autre bout de la planète. 

Le miel. 
Ce délicieux nectar. Impossible d'avoir du miel bio aujourd'hui. Pourquoi ? Parce que les abeilles butinent là où elles veulent. 

Malheureusement pour elles, quand elles butinent les produits chimiques du criminel Monsanto, elles en meurent. Tous comme les oiseaux d'ailleurs. Pour celles qui survivent encore à ce carnage, le miel sera forcément chargé de produits Monsanto. 

Il faut savoir que tous les miels des grandes surfaces même labellisés bio, sont des miels mélangés à d'autres venant d'ailleurs. De Chine par exemple, et comme les Espagnols, les Chinois ne sont pas des parangons du bio. 
J'ai rencontré un apiculteur qui produit un miel extraordinaire dans le Lubéron. Il est obligé d'installer ses abeilles dans des endroits choisis avec soin, afin d'éviter le plus possible les cultures OGM et les pesticides. 

Il n'a pas eu le label AB, car il a refusé l'imposition de produits phytosanitaires pour nettoyer ses ruches. Il faut savoir que dans le cahier des charges AB, vous devez utiliser des produits de nettoyages soi-disant naturels. 

Il préfère nettoyer ses ruches à l'ail. Plus antiseptique que l'ail, on ne trouve pas, mais du coup pas de label AB. Et pourtant, son miel est extra. 

Allez comprendre. 
Vous allez me dire, mais alors, que peut-on manger ? 

Et bien, pour l'alimentation en général, privilégions les circuits courts. Moins vous avez d'intermédiaires, mieux c'est. Ne faites pas confiance aux super marchés, ni aux géants de l'agro-alimentaire. 

Pour le chocolat, le café, le miel et autres, même chose. Privilégiez les circuits sans trop d'intermédiaires. Vous pouvez trouver de l'excellent chocolat en provenance d'Amérique Centrale par exemple. Il sera plus cher que la tablette du supermarché, mais au moins vous aurez la satisfaction de ne pas engraisser Nestlé. 

Rien n'est parfait en ce bas monde et rien n'est idéal. Mais en conservant une analyse aiguisée, on peut arriver à se nourrir le plus sainement possible sans devenir obligatoirement des Bobiobobios extrémistes. 

Claude Janvier

https://www.notre-planete.info/actualites/4280-BIO-multinationales

http://www.linternaute.com/actualite/societe/1215939-8-verites-qui-derangent-sur-l-agriculture-bio/1216382-pesticides

https://lesbrindherbes.org/2013/06/19/nouvelle-arnaque-au-label-bio/

Voici les principaux labels bio :

LE LABEL AB (LOGO AB)

En France, le plus connu des labels bio reste le label AB créé en 1985. Mais depuis l’apparition du label européen en 2010, le label français AB doit répondre aux mêmes exigences et possède donc les mêmes garanties. Le logo européen remplace progressivement le logo AB. Si certains produits bio affichent les deux logos, c’est parce-que le logo bio AB reste encore mieux connu des consommateurs français.
 

LE LABEL EUROPÉEN (LOGO EUROPÉEN « EUROFEUILLE »)

Le label bio européen remplace le label bio AB en imposant son cahier des charges à tous les pays de l’union européenne.

Quelles sont les principales garanties du label européen ?
– Interdiction d’utiliser des pesticides et engrais chimique de synthèse
– 100 % d’ingrédients bio ou au moins 95% dans le cas des produits transformés si la part restante n’est pas disponible en bio
– Maximum 0,9% d’OGM pour les produits transformés
 

LE LABEL BIO COHÉRENCE

Il s’agit d’une certification privée qui reprend les grandes lignes de l’ancien label AB maintenant remplacé par le label européen. Le label bio cohérence est plus strict que le label européen dans la mesure où il impose une culture, une production et une transformation des produits sur le sol français. La mixité des produits bio et non bio est interdite et une limite de 0,1% d’OGM est autorisée. La certification Bio Cohérence est délivrée par un tiers indépendant, méthode reconnue par le règlement européen.
 

LE LABEL BIO PARTENAIRE

Les produits étiquetés Bio Partenaire sont contrôlés et certifiés par un organisme de contrôle agréé par les pouvoirs publics, ils sont donc en accord avec le cahier des charges européen. Mais l’association va plus loin que cela en assurant de bonnes conditions aux producteurs (contrats pluriannuels sur 3 ans minimum, discussions régulières, revenus justes…).
 

LE LABEL NATURE ET PROGRÈS

Nature & Progrès est une association de consommateurs et de professionnels qui établit son propre cahier des charges et le fait évoluer en groupe au fil du temps. La certification bio européenne n’est pas imposée aux producteurs. La mixité des produits bio et non bio est interdite et aucune trace d’OGM n’est tolérée. Le label Nature et Progrès se veut être en faveur d’une agriculture biologique respectueuse des hommes, des animaux, des plantes et de la planète.
 

LE LABEL DEMETER

Le label Demeter met en avant l’agriculture biodynamique. En favorisant la santé des sols et des plantes, des produits sains voient le jour. Les produits répondent au cahier des charges européen avec des exigences supplémentaires, notamment pour les produits transformés qui doivent être composés d’au minimum 90% d’ingrédients certifiés Demeter. Les 10% restants doivent obligatoirement être certifiés bio.
 

L’association Max Havelaar œuvre en faveur du commerce équitable. Elle fait en sorte que les producteurs puissent vivre de leur travail. Le label Fairtrade assure un revenu juste aux producteurs. Attention toutefois car les produits qui affichent le logo Fairtrade ne sont pas forcément bio. Le logo bio européen doit donc figurer sur l’emballage lui aussi pour garantir un produit issu de l’agriculture biologique. Le bio a un impact sur l’environnement des producteurs tandis que le label Fairtrade/Max Havelaar a un impact sur leurs conditions de vie. Une complémentarité intéressante !
 

LE LABEL USDA ORGANIC

Il s’agit du label du Département de l’Agriculture des États-Unis d’Amérique(USDA : United States Department of Agriculture). Le label USDA Organic ressemble assez au label européen mais possède 3 catégories : « 100% organic » pour les produits entièrement bio, « organic » pour les produits composés de 95% minimum d’aliments bio, et « made with organic ingredients » pour une composition bio entre 70 et 95%. Cette dernière catégorie de produits n’a pas le droit d’afficher le logo USDA Organic.
 


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85 réactions à cet article    


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 5 avril 2018 11:52

    Mangez un oeuf venant d’un fermier proche, c’est encore le mieux. Au niveau du goût, il n’y a pas photo. Problème, l’essence pour les kilomètres.


    • Clojea Clojea 5 avril 2018 14:13

      @Mélusine ou la Robe de Saphir. 

      Ma foi, faire quelques kilomètres pour acheter des oeufs chez le fermier du coin ou aller à Leclerc revient au même au niveau consommation essence. C’est bien mieux chez le fermier. 

    • doctorix, complotiste doctorix 5 avril 2018 21:15

      @Clojea
      Je vous ai lu.

      l’animal peut s’ébattre en journée, mais… sur 40 centimètres carrés. Over top. 
      40cm2, c’est 5 x 8cm.
      Vous êtes sérieux ?
      Ils ont le droit aux antibiotiques une fois par an...
      Alors qu’ils ne vivent que 81 jours ?
      Là, j’ai arrêté de vous lire.

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 6 avril 2018 02:05

      @doctorix


      « Là, j’ai arrêté de vous lire. » 

      Vous ne devriez pas... Clojea, comme vous et comme moi sur d’autres sujets que nous avons choisi comme marottes, tente de défendre des principes qui lui tiennent a coeur à partir d’une information déficiente et biaisée relayée par des médias totalement soumis à une petite oligarchie mondiale qui gère le monde ; à son avantage, bien sûr, mais sans qu’il soit évident qu’une autre coterie pourrait le faire mieux. Rien pour l’instant ne permet de supposer que les chose changeront dans un avenir prévisible...

       Les articles de Clojea - comme les vôtres, quand vous comme moi disions du bien d’Asselineau - n’ont pas pour objectifs sérieux de produire des changements tangibles (le Systeme y veille ! ), mais d’offrir des pistes de réflexion à ceux qui ne veulent pas devenir totalement « big-brotherisés ».. Je crois qu’il faut continuer à lire ces articles.... Sans espoirs indus, mais sans trop les dénigrer.

      PJCA

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 avril 2018 07:22

      @Pierre JC Allard
      Bonjour Pierre, analyser la réalité est toujours intéressant, les médias n’en parlent pas forcément. Mais ce sont les propositions politiques pour changer cette réalité qui importent désormais.

      Nombreux sont ceux qui font d’excellentes analyses, puis ça finit en eau de boudin dans une « Autre Europe à la St Glinglin », ou je ne sais quelle révolution mythique contre les multinationales ou la mondialisation...


    • Clojea Clojea 6 avril 2018 07:49

      @doctorix

      Et pourtant, regardez le nombre de poulets au m2 su sol dans les élevages. Je n’invente rien. Quand aux antibio, ils sont omniprésents. 

    • Clojea Clojea 6 avril 2018 07:53

      @Pierre JC Allard

      Merci Pierre, je n’aurai pas mieux écrit. Entièrement d’accord avec vous. Le système est biaisé mais depuis longtemps, tout comme vous et quelques autres, nous essayons de défendre des principes. 

    • Francis, agnotologue JL 6 avril 2018 08:59

      @Clojea, doctorix,
       
       Poulets « export » : durée d’élevage 35 à 38 j ; densité 22 à 30 par mètre carré,
       
      soit 333 à 455 cm2 pour chaque poulet ; un carré de moins de de 18 à 21 cm de coté pour chacun.
       
       Vous y trouverez aussi les vaccinations.


    • Alren Alren 6 avril 2018 13:35

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      On peut trouver ces fermiers et petits maraîchers sur des marchés proches de chez soi.
      Attention, tous les petits producteurs ne pratiquent pas une agriculture ou un élevage bio : il faut les (re)connaître.

      Une façon de faire est de discuter avec eux : ceux qui sont « bien », même sans avoir le label bio qui coûte cher, acceptent volontiers de parler de leur travail, sont généralement plus informés sur les enjeux du manger sain.


    • antony.mancone 6 avril 2018 16:52

      @JL
      Je ne vois pas de mention bio sur vos « poulet export » ? J’aurais raté quelque chose ?


      Moi j’ai trouvé ça : https://www.ciwf.fr/animaux-de-ferme/poules-pondeuses/elevage-plein-air/

      Et c’est 4m2 minimum par poule en extérieur sur trajet partiellement couvert de végétation garanti pour le label bio.

    • sls0 sls0 7 avril 2018 15:12

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Ca me rappelle un fermier que je connaissais, il me disait : 

      Ils viennent tous chez moi pour acheter de oeufs de la ferme, j’ai une vingtaine de poules qui se balladent, elles ne peuvent produire tout les oeufs que je vends, les gens sont cons parfois.



    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 avril 2018 15:17

      @Alren


      Pour les belges qui lisent, petite publicité pour le marché direct producteur TOP niveau : Marché du jeudi après-midi, Place des Fleurs à Forest. C’est psychologique, mais je préfère toujours les oeufs petits et foncés.

    • Alren Alren 8 avril 2018 17:30

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Les œufs à coquille fonce sont pondus par des poules à plumage foncé.
      Les petits œufs sont pondus par des poules de petit format.

      Le jaune des œufs foncé, lui est un indicateur est un indicateur de qualité, il montre que la poule a pu suivre un régime omnivore et manger des vers de terre, des insectes ...


    • foufouille foufouille 8 avril 2018 18:40

      @Alren
      la couleur du plumage n’a aucun rapport avec celle des oeufs.

      la couleur du jaune est surtout lié aux nombres de protéines avalé par la poule


    • Attila Attila 5 avril 2018 12:29

      Le bio est à l’écologie ce que le casher est au judaïsme et le halal à l’islam : une nourriture produite conformément à des dogmes religieux.

      .


      • Attila Attila 6 avril 2018 13:40

        @Ratatouille
        " Il ne faudrait pas que les écologistes ne fassent qu’en rajouter, et aggraver encore notre impuissance en continuant à rêver vainement d’utopies globales réglant magiquement tous les problèmes, au lieu de prendre la réalité locale à bras le corps « 
        L’écologie est une religion, elle correspond aux critères d’Émile Durkheim sur les phénomènes religieux ( »Les formes élémentaires de la vie religieuse« Émile Durkheim - PUF). Il ne faut donc pas lui demander d’être réaliste sur les questions d’environnement.

        Comme l’a écrit Luc Ferry : »Les questions d’environnement sont trop sérieuses pour les laisser aux écologistes« .
        ( »Le nouvel ordre écologiste" - Grasset)

        .


      • picpic 5 avril 2018 13:27

        Super article, ça me réveille sur certains points, merci.

        Mais il est dommage que vous ne parliez pas plus de ce label européen bio ou l’on trouve un truc super ambigu agriculture « UE/NON UE. »
        hors les normes bio en Amérique du sud ou en chine, n’ont absolument rien à voir avec celle de l’Europe.
        Les supermarchés vous embrouillent à vous vendre du pseudo bio et détruisent le bio en tant que tel.
        dans le future le bio n’existera plus du tout et les supermarchés ne vous vendront pourtant que ça !

        Le capitalisme est une névrose basée sur la manipulation et le mensonge et tout le monde participe et accepte tacitement tout ça !
        On participe tous, chaque matin, chaque jour on se lève et on va procéder à nos petits mensonges et nos petites destructions, parce que... voyez vous, on a pas le choix...si on veut pouvoir maintenir notre petite structure et nos petits privilèges misérables, il nous faut nous soumettre.
        et le plus pourri, celui qui vous fait une belle entreprise dévastatrice qui asservit le mieux la masse et s’est fait plein de pognon, celui là, il reçoit une médaille ! C’est un héro !
        Le grand carnassier en chef ! Admiré et désiré des foules.

        J’ignore quand tout ça s’arrêtera ? à notre extinction ?


        • Clojea Clojea 5 avril 2018 14:19

          @picpic

          Merci picpic. J’ai survolé le problème que vous évoquez « UE/NON UE », avec le bref chapitre sur l’huile d’olive. Effectivement, le sujet est tellement dense que j’aurais pu écrire des pages et des pages sur le sujet. Mais impossible de tout évoquer sans devenir « barbant ». 
          Pour le reste, le mieux est de privilégier, si l’on peut, au maximum les circuits courts et essayer de boycotter au maximum les multinationales. 

        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 5 avril 2018 13:47

          Bonneterre avait bien commencé. Pour ceux qui se rappellent de leur yaourts caramelisés,...aujourd’hui disparus des rayons. Comme si le meilleur avait toujours une fin. Je me souviens en 1984, des chaussures Nouchka. De petites merveilles de création et d’inventivité. Aujourd’hui : nul. D’autres savent préserver ce qui firent d’eux les meilleurs à une certaine époque. Hélas, très rare.


          • Clojea Clojea 5 avril 2018 14:24

            @Mélusine ou la Robe de Saphir.

            Le problème Mélusine est que les petites marques se font absorber par des grands groupes. Après cette infiltration légale, les produits deviennent sans qualités, au profit des actionnaires gangsters qui s’en mettent plein les poches. Il est là, le noeud du problème. Des actionnaires sans foi ni loi, et pourtant protégés par tous les gouvernements 

          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 5 avril 2018 14:26

            @Clojea


            Vous avez tout compris. Seuls ceux qui étaient riches au départ ont su maintenir la qualité de leurs produits. Hermès par exemple. Mais n’est plus accessible aux moyens budgets.

          • V_Parlier V_Parlier 5 avril 2018 17:31

            @Clojea
            Si vous aviez fait mieux paraitre ce message de fond dans votre article je pense qu’il aurait été bien meilleur (avec un autre titre aussi).


          • Clojea Clojea 5 avril 2018 19:38

            @V_Parlier : Sujet vaste que le bio, vu les enjeux financiers. Ce n’est pas une étude exhaustive du sujet, loin de là. 


          • zygzornifle zygzornifle 5 avril 2018 14:26

            Pourquoi on appelle bio de la bouffe normale poussant en plus dans un air pollué avec souvent a coté des productions normales  ? 


            • Clojea Clojea 5 avril 2018 14:29

              @zygzornifle
              Parce que le bio a le vent en poupe. Marketing oblige. Les « Bobobiobio » en veulent et en re- veulent...Pognon oblige...


            • LE CHAT LE CHAT 5 avril 2018 15:17

              KIFKIF avec le halal , combien d’halal véritable avec ce label ?????

              bon courage avec le Bio produit autour de l’Etang de Berre , faudra qu’on m’explique comment c’est possible avec ce qu’on respire par ici .......

              ,


              • Clojea Clojea 5 avril 2018 17:17

                @LE CHAT : Oui, connaissant votre région et la pollution environnante, ce n’est pas évident. Impossible d’avoir du bio dans des régions assez pollués. C’est déjà compliqué d’avoir un champ bio au milieu d’autres gavés d’OGM et de pesticides, mais quand on est entouré d’industries lourdes, c’est pas évident.


              • Le Comtois 5 avril 2018 16:02

                Vous voulez manger bio ? Achetez du bio local, viande, poulet, oeufs, farine, légumes de saison, lait. Là ou vous pouvez voir comment cela se passe.. Et surtout cuisinez, oubliez les plats et autres choses préparées des grandes surfaces, même dit bio ! Cela fait longtemps qu’on n’achète plus de nourriture en grande surface. On fait notre pain, nos desserts, nos plats... Il y a des choix à faire, nous l’avons fait chez nous depuis des années... C’est vrai on habite à la campagne, ça aussi c’est un choix !


                • Clojea Clojea 5 avril 2018 17:11

                  @Le Comtois : Bravo. C’est exactement ce qu’il faut faire


                • V_Parlier V_Parlier 5 avril 2018 17:26

                  @Le Comtois
                  « C’est vrai on habite à la campagne, ça aussi c’est un choix ! »
                  -> Non, justement ! Tout le monde n’a pas cette chance et ce choix ! Si je vis en ville c’est par contrainte, comme beaucoup, après avoir du quitter la province sinistrée par le chômage. Et encore j’ai de la chance ! Nombreux sont ceux bien plus mal lotis que moi, ce n’est pas une plainte personnelle. C’est le constat de la réalité autour de moi. Alors entre faire deux heures de trajet pour aller bosser ou faire 50km pour acheter des oeufs... c’est facile de comprendre que des gens vont au magasin bio à défaut d’autre chose !


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 avril 2018 19:29

                  @Clojea
                  Le bio, c’est 5% de la consommation alimentaire...
                  Les centrales d’achat ont beau y voir la poule aux d’or, le bio reste marginal.


                  Si on veut une autre agriculture à large échelle, pour fournir à toute la population une nourriture saine, cesser de pourrir les sols et de perdre des paysans, il faut sortir de l’ UE et de la PAC chimique et productiviste, et remettre tout à plat dans ce domaine.
                  Cf le programme agriculture écologie de l’ UPR, à partir du chapitre 115-

                • Clojea Clojea 5 avril 2018 19:33

                  @V_Parlier

                  Tout n’est pas à rejeter dans le bio. Mais il ne faut pas tomber dans l’excès où s’engouffre pas mal de gens afin de devenir des extrémistes du bio envers et contre tout. En ville, il y a des marchés avec des petits producteurs qui ne demandent qu’à vous vendre leurs produits. (souvent guère plus cher qu’en grande surface)

                • Le421... Refuznik !! Le421 5 avril 2018 19:47

                  @Fifi Brind_acier
                  il faut sortir de l’ UE et de la PAC

                  Ah... J’ai réussi à la coller celle-là !!  smiley

                  Rien sur Mélenchon ?
                  C’est pas de la faute aux « insoumis » si le bio par en couille ?
                  Réfléchissez bien.
                  Doit y’avoir du grain à moudre de ce côté-là...


                • Clojea Clojea 5 avril 2018 19:51

                  @Fifi Brind_acier
                  De moins en moins marginal le bio. Les supermarchés ne s’y trompent pas. Le bio est partout. Même Mac Do vous propose du bio.En 2016, les consommateurs de l’Hexagone ont dépensé 7 milliards d’euros pour acheter des aliments labellisés sans produits phytosanitaires ni OGM, un record. Ce chiffre marque un bond de 20% par rapport à la consommation de l’année précédente, qui s’élevait à 5,76 milliards d’euros. Depuis 2007 - lorsque l’Agence Bio enregistrait un chiffre d’affaire de 2 milliards d’euros - le secteur a connu une croissance de 278%.

                  Sortir de l’UE n’est pas la panacée. La mondialisation est trop enclenchée pour faire machine arrière. Mais, car il y a un mais, tous les pays émergeant tendent à moins de chimie et moins de pollution. La Chine commence à faire machine arrière. Elle ne veut plus que ses habitants pâtissent de la pollution de l’UE. En refusant l’importation sur son sol des déchets plastiques de l’UE, la Chine va obliger tout le monde à réfléchir. Et c’est tant mieux. 
                  En plus, sortir de l’UE ne va pas changer l’attitude de la majorité des paysans et éleveurs qui ne jurent que par le chimique. Allez discuter avec les grands céréaliers, ou la majorité des vignerons Bordelais. Vous verrez s’ils vont vous parler du bio. Ils n’en ont rien à cirer du bio. Les grands céréaliers français sont en train de bousiller l’Ukraine. Ils s’installent dans ce pays où la législation est moins contraignante et ils utilisent du Round Up à tour de bras. Vous pensez qu’en sortant de l’UE, ils vont changer de points de vue ? Je n’en crois rien. Ils sont butés, bornés, et criminels. Seul, une mobilisation de pas mal de gens les fera reculer. 

                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 avril 2018 19:57

                  @Le421
                  Vous auriez mieux fait de ne pas la ramener !
                  Les Insoumis, si attachés à l’environnement, feraient bien de lire les Traités européens....

                  L’environnement, la mer, la pêche, l’agriculture, et la défense du consommateur ne font pas partie des compétences des Etats, mais de la Commission européenne.


                  Croire qu’on peut agir dans ces domaines, c’est comme le bio actuel : du pipeau.

                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 avril 2018 20:06

                  @Clojea
                  Chiffres du bio en 2016 : 3,5% du marché. Admettons 5 % en 2018.

                  Vous n’avez pas compris comment fonctionne un pays souverain. On peut mettre des taxes aux importations, imposer des quotas et des normes. Aujourd’hui on ne peut rien imposer, les gouvernements n’ont plus la main, c’est la Commission européenne et les lobbies qui décident.


                  Ce sont les Français qui décideront ce que doit être l’agriculture de demain. L’UPR prévoit le referendum d’initiative populaire pour qu’ils puissent peser sur le contenu des lois.
                  En France, la bouffe, c’est sacré ! On peut leur faire confiance.

                • Clojea Clojea 5 avril 2018 20:20

                  @Fifi Brind_acier

                  Je sais que Bruxelles est aux ordres des USA. Je sais que le CETA a été accepté par l’UE et que le TAFTA nous menace. Je sais qui dirige aujourd’hui l’Europe et les USA. 
                  Mais, il faut comprendre que tout n’est pas entièrement de la faute des mutinationales USA/UE ni de la faute des grands financiers. Certes, ils ont un maximum de responsabilités mais, les éleveurs et agriculteurs industriels tout comme pas mal de consommateurs sont responsables aussi. 
                  Qui utilise les produits Monsanto ? Les agriculteurs. Qui utilise les hormones à outrance et les médocs ? Les éleveurs industriels. Qui accepte de bouffer du Mac Do ? Beaucoup de gens issus de tous les milieux sociaux. Qui accepte de boire 1 litre de Coca par jour ? Idem. 
                  Et vous pensez que le fait de sortir de l’UE va faire évoluer les mentalités ? Je n’en crois rien. Les mentalités évolueront à force de communication et de démonstration que certaines choses sont à revoir. 
                  Vous dites en France la bouffe c’est sacré. Bof ! plus maintenant. La mal bouffe a envahi ce pays. Qui accepte ça ? Le consommateur moyen. Hors USA, Mac Do réalise sont plus haut CA en France. Oui, vous avez bien lu. Nous sommes les premiers consommateurs de Mac DO sur cette planète après les USA. Pour le pays de la bonne bouffe, copie à revoir !

                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 avril 2018 07:55

                  @Clojea
                  C’est ça, vous avez tout compris, les paysans français préfèrent se suicider que de produire de la nourriture saine et les consommateurs français préfèrent la malbouffe, j’ai tout bon ? Heureusement que l’ UPR a une analyse un peu plus réaliste de la situation.


                  La PAC a imposé une agriculture productiviste, avec plein d’intrants, de machinisme et le moins possible de main d’œuvre.

                  - L’euro est trop fort /$ pour l’agriculture française en ce qui concerne les exportations hors de l’ UE.

                  - De nombreux marchés avec la Russie ont été perdus, d’où une surproduction en Europe et une chute des cours en particulier sur le lait et la viande.

                  - Les normes sanitaires et environnementales en France sont supérieures aux autres pays.

                  - La France a un SMIC agricole, ce qui n’est pas le cas des autres pays. L’Espagne pour les fruits et légumes, l’ Allemagne pour le lait et l’élevage, n’ont pas de SMIC agricole ! Les produits français sont forcément plus chers.

                  - Confrontés à une concurrence déloyale, la seule issue est de produire toujours plus avec Monsanto et les autres empoisonneurs patentés.

                  - Bruxelles a imposé des normes qui ont obligé les éleveurs français à s’endetter, et quand les cours s’effondrent, ils vendent à perte et se suicident.


                  Voilà la réalité de votre belle Europe, les Traités ont organisé une concurrence déloyale entre pays. Car seul le profit compte : ne survivent que ceux qui produisent un maximum de malbouffe.

                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 5 avril 2018 16:04

                  Au lieu de parler de « bio » il faudrait remplacer le terme par « original ».


                  • Clojea Clojea 5 avril 2018 17:13

                    @Mélusine ou la Robe de Saphir

                    Le terme bio n’est pas dérangeant en soi. C’est plutôt la récupération qui en est faite et surtout la spéculation

                  • foufouille foufouille 5 avril 2018 16:31

                    « Et puis, il faut savoir que les poulets sont souvent sans becs pour ne pas s’étriper. »

                    c’est interdit depuis assez longtemps et surtout inutile.

                    le bio est hors de prix donc pour les petits bourgeois.


                    • Clojea Clojea 5 avril 2018 17:12

                      @foufouille : Les poulets « abecqués » sont autorisés


                    • V_Parlier V_Parlier 5 avril 2018 17:29

                      @foufouille
                      Pour les morfales (bourgeois ou pas !) qui se goinfrent tous les jours de viande c’est trop cher. Pour les gens normaux qui ne veulent pas s’empoisonner et qui se contentent de bonne viande 2 jours dans la semaine c’est tout à fait abordable. Mais bientôt ce sera interdit ?


                    • foufouille foufouille 5 avril 2018 17:40

                      @V_Parlier

                      donne donc les prix de ton bio pas cher et avec un lien.


                    • foufouille foufouille 5 avril 2018 18:43

                      @Clojea

                      pas en label rouge ni en bio vu que c’est inutile et donc perdre de l’argent pour rien. ni pour ceux qui sont donc vendu à gamm vert pour les pros.


                    • V_Parlier V_Parlier 5 avril 2018 22:33

                      @foufouille
                      Si ça demande plus de travail, c’est forcément plus cher et c’est normal. Donc relis mon commentaire, tu en as loupé l’essentiel.


                    • jean-marc D jean-marc D 5 avril 2018 17:05

                      Bonjour Clojea,


                      Excellent article comme d’habitude. Merci pour cette parution.

                      • Clojea Clojea 5 avril 2018 17:14

                        @jean-marc D

                        Merci Jean-Marc. 

                      • steklo steklo 5 avril 2018 19:41

                        Quelques règles : n’acheter que les légumes de saison, directement chez le paysan ou le magasin bio qui s’interdit le transport par avion et les travailleurs détachés sous payés. D’autant plus que je trouve ces produits moins cher que dans les grandes surfaces. Manger bio c’est bien, mais sans produits laitiers, gluten et sucres c’est mieux. Enfin la France est le pays champion des pesticides, alors manger chinois ou autres n’est pas forcément pire, d’autant que mes longs séjours au Maroc, en Turquie et au Vietnam m’ont convaincu que ces populations mangent presque bio sans le label biologique


                        • Le421... Refuznik !! Le421 5 avril 2018 19:43

                          Désolé pour nos voisins espagnols, mais ce ne sont pas les rois du bio.
                          Rassurons-nous, la France est quand même championne européenne de l’utilisation des pesticides. Enfin une première place !! Les dividendes aussi, j’oubliais...
                          Ce qui fait qu’acheter du porc labellisé « origine France », avec le beau drapeau bleu-blanc-rouge a probablement le bon goût de vous balancer dans l’assiette de la merde industrielle de premier choix...
                          Jamais on ne mettra « production industrielle » ou « production artisanale » sur les produits.
                          La supercherie est là !!
                          Remarquez bien que même le pinpin qui veux quatre poules pour avoir des œufs « bios », on lui refourgue de « l’aliment » sur les pubs à la télé.
                          Nos poules n’ont probablement pas « l’appli » pour bouffer du blé et du maïs, tout simplement. Trop « has been » les pauvrettes !!

                          Dans mon jardin, pas d’engrais, pas de désherbant, pas de traficotage quelconque. Si ça pousse, ça pousse, sinon, tant pis. Bon, j’ai de la bonne terre, c’est une chance.
                          Et des vers de terre à fournir une escadre de pêcheurs à la truite !!  smiley


                          • Clojea Clojea 5 avril 2018 19:55

                            @Le421 : Tout à fait vrai. Le quidam moyen français arrose copieusement son jardin de produits virulents. Mais, on commence à voir un fléchissement dans l’utilisation du chimique. Le bio n’est pas mauvais en soi, c’est la spéculation et la cupidité comme d’habitude qui va dénaturer tout ce qui peut être bien. 


                          • Odin Odin 5 avril 2018 20:28

                            Bonsoir Clojea.

                            Article intéressant sur le bio. Privilégier les circuits courts est une bonne chose, mais la grande majorité de la population habite en ville et doit donc acheter du bio en grande surface.

                            Pour ma part, je suis un adepte de Henry-Charles Geffroy (la vie claire) depuis la fin des années soixante et lorsque j’achète en grande surface, je privilégie les produits hexagonaux en raison de la fiabilité des contrôles (il y en a trop peu).

                            Par contre, je ne comprends pas ce passage : 

                            « l’IFOAM… oblige le petit paysan pauvre à produire du bio, et encore plus de bio, au détriment des sols de son pays et de sa vie. » 

                            Je pense que c’est le contraire comme par exemple en Argentine avec le maïs Monsanto qui a fait, en quelques années, une hécatombe chez les agriculteurs sans parler de la terre devenue improductive pour de nombreuses années. 


                            • Clojea Clojea 6 avril 2018 07:58

                              @Odin : Pas si simple.Prenez la culture des avocats par exemple. Toujours plus de production, mais au détriment de l’eau et des villages avoisinants les cultures. 


                            • emilie 5 avril 2018 21:26

                              C’est vrais ce que vous dites mais votre article ressemble à un réquisitoire à charge contre le bio.
                              Pour ma part je ne mange et ne bois que du bio ..........je ne met jamais les pieds dans un super marché......il existe tellement de petits magasins bio qui se fournissent localement ainsi que de fermes pour céréale, farine, huile, pâtes,viande et même le pain,le vin............vous avez l’air de « confondre » avec un malin plaisir ceux qui sont convaincus depuis longtemps avec les clients de super marché pas trop regardant.Là ou votre article me hérisse passablement le poil c’est que de toute façon c’est le client qui fait le marché et que même en grande surface je suis persuadé qu’avec un peu de sagacité on devrait trouver du bon.....c’est par ce biais la que l’on peu obliger les supers marchés a changer leur fusil d’épaule et non pas en achetant tout et n’importe quoi juste pour la belle étiquette.


                              • Clojea Clojea 6 avril 2018 15:06

                                @emilie

                                C’est un réquisitoire sur la récupération et la spéculation du bio. Egalement sur la « Boboisation » extrême du bio de pas mal d’écolos

                              • Blé 6 avril 2018 06:14

                                L’autre jour j’ai vu un reportage sur les familles qui s’alimentent qu’en bio. Une mère de famille expliquait qu’en changeant les habitudes alimentaires, manger bio ne lui coûtait pas plus cher qu’avant sa remise en question alimentaire.

                                Plus de plats préparer, plus de boisson gazeuses, plus de charcuterie, plus de desserts, en bref, elle achète que des produits bruts (légumes, fruits, céréales et farine, œufs et lait d’origine végétale, peu de viande, peu de fromage...).

                                Le lait d’origine animal n’est pas très bon pour la santé des adultes. Aujourd’hui, mêmes les médecins (tout au moins où j’habite) recommandent d’en manger le moins possible.

                                La santé durable commence dans l’assiette, il ne faut pas l’oublier. Il est vrai que c’est plus facile de trouver des produits non transformés pour les gens qui vivent dans les zones rurales que dans les mégapoles.

                                Merci pour ce très bel et intéressant article.


                                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 avril 2018 08:01

                                  @Blé
                                  Bien sûr ce n’est pas plus cher au final, encore faut-il accepter de cuisiner. Remplacer plusieurs fois par semaine des protéines animales par des protéines végétales coûte bien moins cher.


                                • joletaxi 6 avril 2018 10:22

                                  les derviches tourneurs de la bien pensence verte en pleine répétition
                                  et vas-y que je te balance du circuit court, du zéro pesticide, du vegan,des sols morts et tout le bastringue .
                                  Seulement voilà
                                  après 50 ans de pesticides(et il y a 20 ans, le slogan était trop fort n’a jamais manqué)d’intrants ,d’optimisation de la culture de l’élevage, jamais nous n’avons eu une telle sécurité alimentaire.
                                  Jamais la part de l’alimentation dans le budget des ménages n’a été aussi faible.
                                  Mieux, la malnutrition baisse malgré l’accroissement de la population, et les récoltes rentrent toujours abondantes dans le monde.
                                  Si en plus, on en foutait pas un bon paquet pour faire des carburants, technique on ne peut plus idiote(merci les verts), ce serait encore plus spectaculaire.
                                  Et en plus , la longévité en bonne santé s’accroit régulièrement, au point que cela commence à poser de sérieux problèmes.
                                  Et arrêtez un peu vos idioties avec le « chimique » tout est chimique.
                                  Quand vous faites une mayo, vous faites de la chimie.

                                  Marre de ce bourrage de crâne perpétuel, répété à l’envi par la presse, c’est bien connu, les journaleux sont tous des forçats de la terre, en talons aiguilles et mocassins de marque.
                                  Et plutôt que de tabasser ,avec des réglementations absconses , nos agriculteurs, de sans arrêt les désigner à la vindicte, vous feriez mieux de les écouter..

                                  On en est au point d’imbécilité d’inscrire la lutte contre le changement climatique dans la constitution, on marche sur la tête.
                                  Heureusement, la secte est active chez nos concurrents, et il n’y a pas de limites aux inepties des zinzins verts
                                  https://rclutz.wordpress.com/2018/04/04/in-california-everything-causes-cancer-so-labels-say/


                                  • Clojea Clojea 6 avril 2018 14:45

                                    @joletaxi

                                    Tiens Joleaxi, l’empêcheur de tourner en rond, celui qui est contre tout, quoique l’on écrive, quoique l’on dise. 
                                    Ma foi, faites vous donc une infusion de Round Up, avec un soupçon de fongicide...Salutaire...

                                  • Xenozoid 6 avril 2018 14:58

                                    @Clojea

                                     des qu’ils voient le bio écrit ,ils fournissent de l’énergie,c’est bon pour la matrice,,,,
                                    gaat in de markt il disent aux paybas, trou dans le marché,a la source il fournissent l’energie du site en click

                                    tout article avec le mot ecolo ou bio ou nuc engendra du bénef ici, l’énergie de joe....
                                    il y a aussi l’énergie des catholiques des colonies, qui ne prennent jamais le bus, mais qui voient des putes arabes partout dans les bus en grève, qui insulent des vielles francaise sous chiennes aver triporteur ambulant,ce site devient trop prévisible,pendant que d’autre attaque une clotures a mains pleine de pneux qui tuent....
                                    des clicks
                                    des clicks
                                    des claques


                                  • joletaxi 6 avril 2018 17:48

                                    @Clojea
                                    ça au moins c’est de l’argument

                                    combien de morts, vos petites graines bio en Allemagne dernièrement.

                                    Je ne suis nullement opposé à ce que chacun décide, avec ses propres convictions, de se nourrir comme il l’entend.
                                    à ce propos tiens, voilà une autre pas mal

                                    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/04/06/plusieurs-fruits-et-legumes-chaque-jour-un-non-sens-pour-la-sante/

                                    mais vous ne pouvez nier l’évidence
                                    le bio n’a aucun intérêt, ni sur le plan sanitaire, ni sur le plan nutritif, et pour ce qui est du gout, laissez moi rire, j’ai tenu quelques années un grand restaurant.

                                    alors , marre des injonctions, des règlements, des lois "citoyennes, et autres lubies de la secte verte

                                    On devait pas évacuer la ZAD ces jours-ci ?
                                    A force de se prostituer avec une clique incohérente et vindicative, on finira avec un moustachu un peu autoritaire
                                    et incohérente est un euphémisme

                                    https://notalotofpeopleknowthat.wordpress.com/2018/04/06/maldives-builds-giant-new-airport-runway-despite-global-warming/


                                  • Blé 7 avril 2018 13:48

                                    @joletaxi

                                    « Et en plus , la longévité en bonne santé s’accroit régulièrement, au point que cela commence à poser de sérieux problèmes ».

                                    La longévité en bonne santé n’est pas pour tout le monde. Les cadres, les métiers libéraux, les politiques, bref les gens qui n’ont pas eu besoin d’user leur corps de leur force durant 30 ou 40 ans pour vivre.

                                    Avez-vous eu l’occasion de voir une radio des vertèbres d’un maçon de 50 ans après 30 ans de maçonnerie. Aujourd’hui le métier est peut-être moins dur mais ceux qui arrivent à la retraite en 2017-18 sont vraiment très abimés ainsi que les femmes de ménages, les caissières, les agents de production , bref toutes les personnes qui travaillent sur des chaînes, dans les commerces, dans la fonction publique catégorie « c » arrivent à la retraite en très mauvais état de santé.

                                     Le discours dominant n’est pas la réalité. 


                                  • Clojea Clojea 7 avril 2018 15:06

                                    @joletaxi

                                    Il est grand temps que l’ère du chimique soit beaucoup plus mesuré. Je n’ai rien contre un peu de chimie mais c’est comme tout, il ne faut rien exagérer. Hors dans notre société, tout est en excès. Le bio, comme le chimique. Il y a un discernement à faire comme dans toute chose. 

                                  • baldis30 6 avril 2018 12:56

                                    bonjour,

                                    « L’huile d’Olive.  »

                                     waf waf waf ! et les olives .... et l’origine de l’huile d’olives qui par camion-citerne très volumineux passent de pays en pays, quand ce n’est pas par bateaux .... !

                                    Attendons quelques années que la xylella fasse son œuvre destructrice et le problème de l’olive sera réglé parce qu’au nom du biobio, on ne fait rien et que cela profite ... à l’huile de palme ....dont les producteurs pourraient ne pas être aussi blancs qu’ils veuillent bien le dire dans la diffusion de la xylella ...


                                    • vesjem vesjem 6 avril 2018 16:13

                                      bon, je vais régulièremenr dans des coop bios, qui me semblent plus sérieuses...même si...
                                      je consomme bio, pas pour moi car il est tard, mais pour encourager la filière


                                      • raymond 2 6 avril 2018 19:14

                                        Cet article est truffé de chose fausse un exemple vous dites :
                                        "Oui, mais, le label AB dans la réglementation européenne stipule que l’animal peut s’ébattre en journée, mais… sur 40 centimètres carrés. Over top
                                        40 cm 2 ! "
                                        Alors que la réglementation Ab stipule : notament 4m2/animal en extérieur.
                                        Le comparatif :
                                        https://www.ciwf.fr/animaux-de-ferme/poulets-de-chair/elevage-plein-air/
                                        Je me suis arrêté là dans votre article nul.
                                        Idem pour les hybrides qui permettent d’utiliser des plantes résistantes au maladies et prédateurs. On connaît l’hybride depuis assez longtemps exemple le mulet et cela n’a pas entrainé la dispartion du cheval ou de l’âne.
                                        Cet articles est nul a chier.


                                        • raymond 2 6 avril 2018 19:26

                                          @raymond 2
                                          Si vous voulez du bio comme dans vos rêves il va falloir multiplier le prix de la nourriture par 3 ou 4 pour pouvoir permettre au paysan de vos rêves de vivre correctement.


                                        • Clojea Clojea 7 avril 2018 15:08

                                          @raymond 2

                                          Vous dites que mon article est truffé d’erreurs mais vous n’écrivez que sur les 40 cm2 revendiqué pour les poulets. Je n’ai rien inventé, allez faire vos recherches sur le net. Pour le reste, continuer à cirer les pompes de Monsanto si cela vous amuse

                                        • mac 7 avril 2018 11:46

                                          Le circuits courts sont parfois aussi une autre arnaque à la mode. Les agriculteurs du coins, les petits vendeurs sur les marchés aussi peuvent être des roublards et le seul moyen de savoir s’ils ne traitent pas c’est de les suivre nuits et jours dans leurs champs.
                                          Il y a quelques années, je faisais mes courses dans un magasin de ferme, le concept était assez nouveau et j’ avais l’impression d’y acheter des bons produits.
                                          J’avais pour habitude d’y acheter des oeufs de « ferme » quasiment présentés sur de la paille pour faire plus naturel. Le problème c’est que je me suis aperçu qu’ils étaient estampillés avec le chiffre 3, c’est à dire qu’ils avaient été pondus par des poules élevées en cage !

                                          Le label bio reste une bonne idée à condition que de puissants lobbies de consommateurs s’unissent pour des contrôles soient effectués de bout en bout et contrebalancent les lobbies industriels beaucoup plus organisés à l’heure actuelle.


                                          • Clojea Clojea 7 avril 2018 15:12

                                            @mac : Tout peut être une arnaque. Tout est à surveiller. Il n’existe aucun système idéal. Tout est une question de discernement et de mesure. Mais c’est mieux de se poser des questions que de subir béatement la pression des grands groupes agroalimentaires 


                                          • gueule de bois 7 avril 2018 15:29

                                            M’enfin, c’est incroyable cette histoire. C’est comme si le label ’démocratie’ avait été racheté par d’apprentis dictateurs.


                                            • jjwaDal jjwaDal 7 avril 2018 16:47

                                              Le bio est porteur et se vend de mieux en mieux. J’ai vu l’évolution sur 20 ans et il faut s’en féliciter. Bien sûr que les géants de l’agroalimentaire et les chaînes de distribution classique (Carrefour, Casino, Leclerc, etc) veulent la récupérer car tout client est bon à prendre et ils se font des marges généreuses sur ces produits.
                                              Mais il ne faut pas oublier les enseignes spécialisées qui privilégient le local quand c’est possible, le vrac, les liens directs avec les producteurs, etc...
                                              Le bio n’a rien d’un truc pour « bobos », même s’il nécessite de réinventer l’agriculture (on ne va pas accepter des rendements au dixième de ceux de l’agriculture actuelle par ex).
                                              Le véritable danger pour les géants de l’agroalimentaire n’est pas que la taille du marché bio dépasse bientôt celle du marché classique, mais bien qu’il montre en pleine lumière qu’on peut cultiver d’une façon très technique en utilisant au maximum les agents naturels pour labourer, fertiliser, lutter contre les parasites, désherber, et en plus développer une éthique de consommation relocalisée et saisonnalisée, moins carnée, bien plus respectueuse de la biodiversité et l’environnement au sens large, redonnant au paysan la possibilité de vivre de leur métier sans être un tâcheron pour une armée d’actionnaires.


                                              • Jean Keim Jean Keim 7 avril 2018 17:55

                                                C’est finalement la planète entière qui n’est peut-être plus bio, j’ai lu un jour dans un journal que l’on trouvait des traces de lessive dans des torrents de montagne, ainsi que des traces de PCB dans la graisse de phoques arctiques.


                                                • Clojea Clojea 7 avril 2018 19:36

                                                  @Jean Keim : Malheureusement vrai


                                                • Clojea Clojea 7 avril 2018 19:36

                                                  @Jean Keim
                                                  Malheureusement vrai


                                                • xana 8 avril 2018 15:07

                                                  Le bio authentique ne bénéficie pas des réductions d’échelle pour les coûts de production, donc il sera en général un peu plus cher que les produits industriels.
                                                  Pour les intermédiaires il sera naturellement plus intéressant de vendre comme « bio » un produit industriel. Et là où une fraude est possible et potentiellement rentable, il y aura FORCEMENT fraude. Les hommes (ni les femmes) ne sont pas des saints, cela se saurait.

                                                  Autre problème, le bio pourrait-il nourrir correctement les quelques sept milliards d’individus qui composent l’humanité ? Probablement pas. Alors les tenants de l’industrie disent : « Vous voyez bien que ce ne serait pas raisonnable ». Sauf que... sana énergie bon marché, adieu les pesticides et les engrais chimiques qui permettent ce « miracle ». Or l’énergie à bon marché, pour combien de temps y en a-t’il encore ?

                                                  Le seul vrai problème est celui dont personne ne veut entendre parler. Diminuer la population humaine excessive sur la Terre, qui est (avec l’avidité) la cause essentielle de tout. Nourrir 500 millions d’humains serait facile, même en bio, et permettrait aux terres agricoles de se refaire une santé.
                                                  Ah oui mais non ! Pas question de toucher au droit à se reproduire !

                                                  Bon, puisque vous ne voulez pas envisager le vrai problème, ce n’est même pas la peine de discuter de fausses solutions. Attendons sereinement la catastrophe, ce ne sera plus très long.

                                                  Jean Xana


                                                  • Matlemat Matlemat 8 avril 2018 16:15

                                                    @xana
                                                     Exact, il est interdit de parler de décroissance car comment rembourser les dettes et les intérêts aux banques sans croissance, on va droit dans le mur c’est une évidence.

                                                     Difficile de faire des pronostics certains disent que la catastrophe est pour dans 10-15 ans ! 

                                                     La population finira par se réduire par famine, guerres pour les ressources et maladies. 


                                                  • Shaw-Shaw #Shawford42 8 avril 2018 16:16

                                                    @Matlemat

                                                    Dernier avertissement :

                                                    Matricule/mdp/Univers !

                                                    Schnell !


                                                  • keiser keiser 9 avril 2018 19:34

                                                    @xana

                                                    Ta pensée est vraiment ordurière.
                                                    Tu ne craches que des serpents et des vipères.
                                                    Franchement, je te plains car ta logique cognitive est vraiment puante.


                                                  • magma magma 8 avril 2018 19:03

                                                    j’ai eu des clients dans le bio... un gag ..quand un produit arrivait a date de péremption, il nettoyait la date a l’alcool et en remettait une nouvelle.... jamais les lieux de stockage n’étaient bio ainsi on pouvait stocker a coté toute sorte de produits dangereux...

                                                    bon toutefois, j’admets que pour les fruits et légume j’ai tendance a prendre du bio si possible chez les producteurs, je me dis que c’est peut être pas la panacée, mais toujours moins mauvais.

                                                    une anecdote, un j je pars a l’étranger un peu en urgence, et je rentre 5 semaines après (moi de mai) quand je rentre j’avais oublié une tomate sur une table (roma) 30 j après la tomate était intacte, n’avait pas muri encore moins pourri... juste un point noir sur le coté... alors qu’on sait qu’une tomate ne se garde que très peu, c’est dire ce qu’on avale ...


                                                    • JC_Lavau JC_Lavau 8 avril 2018 19:19

                                                      @magma. Mes tomates grappes se conservent bien, sorties de mai à octobre. En mars j’ai mangé de la récolte de novembre, qui a rougi à l’intérieur. Plus fortes que d’autres, en peau.


                                                    • magma magma 8 avril 2018 22:22

                                                      @JC_Lavau
                                                      c’est bien connu qu’en ce moment les tomates de jardin pullulent sur les marchés ...


                                                    • HELIOS HELIOS 9 avril 2018 01:20

                                                      ... l’avenir de la production agricole de masse est different du bio tel que vous le voyez.


                                                      La realité est la, demain (c’est vrai, demain) toute la production sera basée sur l’hydroponie (certains parle d’aquaponie)

                                                      Dans des serres éclairées artificiellement on fera pousser tous les legumes 365 jours par an, sans insectes ni champignons, mais aussi sans pesticides, juste avec des nutriments controlés (engrais et oligoelements)

                                                      Il y a même des études qui datent si j’ai bonne mémoire d’une dizaine d’années -eh oui, c’est pas hier- cherchant a fabriquer des supports artificiels susceptibles d’accueillir les bourgeons et les fleurs de fruits pour EVITER d’avoir les ARBRES et leurs branches !!!

                                                      Là ; nous seront vraiment 100% bio si la génétique ne s’en mele pas. Et rapellez vous, c’est avec ces usines a vegetaux que nous voyagerons dans l’espace également .

                                                      • magma magma 9 avril 2018 08:33

                                                        @HELIOS
                                                        et je crois que la production est 3 fois supérieure, mais quid du cout ? et est ce que l’utilisation de l’eau en grande quantité n’est pas néfaste pour la planète ? je ne sais pas


                                                      • Bapcap 10 avril 2018 12:42

                                                        Un condensé intéressant des dérives de l’industrialisation du bio et des éléments pertinents à connaître pour choisir sa consommation bio quand on manque parfois d’information face à des illogismes évidents. Une leçon à retenir, la confiance aveugle en un label, si stricte soit-il, n’est pas suffisante. Responsabiliser ses achats est essentiel !! Je nuancerai cependant les allégations de cet article qu’il ne faut prendre comptant qu’en les comparant aux autres alternatives qui s’offrent à nous, les « consom’acteurs ». En effet, si le bio est critiquable sur bien des aspects dans sa dimension industrielle, il reste cependant la filière la plus contrôlée en France et propose un cahier des charges qui, à défaut d’être parfait, garanti et encadre certains aspects de la production et transformation de nos produits de grande consommation. Si on ne consomme pas bio, que nous reste t’il comme garanties alternatives dans les autres aliments rencontrés dans nos supermarchés ? Difficile à dire si ce n’est les labels plus stricts évoqués à la fin de l’article (Demeter, biocohérence...) mais qui restent minoritaires en grandes surfaces. En conclusion :
                                                        — > Consommer Bio donc, c’est consommer mieux, plus sain que le reste mais pour s’assurer une alimentation idéale, il faut comme cela est mentionné, limiter ses achats industriels et se rapprocher des produits bruts, via des circuits courts dont il nous est possible de connaitre plus sereinement la provenance et les méthodes de fabrication. Sortez donc des supermarchés ! Allez à la rencontre des producteurs de votre départment ou les associations telles les AMAP ou les réseaux engagés tels La Ruche Qui Dit OUI, les SCOOP participatives telles La Louve à Paris, la Chouette Coop à Toulouse et bien d’autres encore... C’est à nous qu’il advient de choisir ce que l’on consomme et où on le fait !

                                                        A bon entendeur, merci pour cet article inspirant :)

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