Pour le maintien de l’ordre, l’état français a deux services : Les CRS qui sont plus utiliser pour la protection des biens et des personnes lors de manifestations en ville notamment et les Gendarmes Mobiles qui sont eux utilisés pour du maintien de l’ordre ou le rétablissement de l’ordre.
Ces deux services agissent en fonction d’ordres simples clairs et faciles à comprendre édictés par leur hiérarchie. Si on demande aux gendarmes mobiles de nettoyer une zone comme Sivens ou NDDL, ils leur feront avec l’efficacité et la brutalité qu’on leur connait. Avec une petite différence : Les CRS procéderont systématiquement à des arrestations tandis que les gendarmes procéderont si on leur laisse le temps à des arrestations.
Pour ce qui est de NDDL où l’on peut dire qu’il est à lui tout seul le symbole de la faillite politique à la française.
Un coup on dit qu’on va le construire, une fois on dit que non, faisant naître la colère chez les opposants comme chez les pro. Devant ces tergiversation les opposants s’installent et s’organisent et plus le temps passe plus ça s’organise.
Maintenant on dit qu’on ne construit plus cet aéroport, sans procéder à des mesures d’accompagnement pour les zadistes. Il aurait été plus simple et moins coûteux d’envoyer des responsable de l’environnement discuter avec les zadistes des différents projets et d’organiser tout cela en cohérence. Au lieu de cela on attend la fin de la tréve hivernale pour envoyer la cavalerie et notre gouvernement se trouve tout à coup surpris lorsque le nombre de zadistes passe de 250 à 800 en un WE avec une bonne partie d’individus prét à en découdre avec les gendarmes. ces derniers font plutôt bien leur job puisqu’ils tapent à tout va et sans distinction comme ils ont appris à le faire.
Le gouvernement et surtout Macron se place sur le médiatique (la fin de NDDL n’a jamais été une décision politique) et pense que si un accident grave arrive à NDDL s’en est fini de son image de dirigeant compétant. Donc il demande aux fonctionnaires locaux de négocier avec les zadiste pour refaire ce qu’ils auraient du faire avant d’envoyer les gendarmes. Les gendarmes sont toujours en place, histoire de maintenir la pression mais avec des directives complètement surréalistes « Alors chef on fait quoi ? On tape ou on tape pas ? » ben on tape et après on arrête jusqu’à qu’on nous dise de recommencer".
Envoyer maintenant des fonctionnaires territoriaux traverser les barrages de police pour aller négocier un départ dans la douceur et devant des activistes de la dernière heure qui sont là juste pour l’action. Faudra trouver des volontaires pour le faire !