« Nous demandons que les versets du Coran
appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants
soient frappés d’obsolescence par les autorités théologiques, comme le furent
les incohérences de la Bible et l’antisémitisme catholique abolis par Vatican
II » demande ce manifeste.
Jusqu’à ce passage, de l’avant-dernier paragraphe, j’avais lu le texte avec
intérêt. Là, j’ai vu que ce n’était qu’une gesticulation vouée à l’échec. Le
Coran, en tant que parole d’Allah, est incréé et éternel. Croire qu’on peut le
tripatouiller à façon, comme l’Ancien et le Nouveau Testament est un égarement
de relativiste.
Les plus hautes autorités musulmanes se sont d’ailleurs élevées avec
indignation et colère contre le blasphème consistant à insinuer que la parole
de Dieu, le Parfait, le Tout-Puissant, l’Omniscient, pourrait contenir des
éléments critiquables et obsolètes.
Cette polémique ne fait que souligner à quel point l’Islam
est un corps étranger au sein de la société française, et à quel point cette
estranéité est impénétrable à ceux qui le considèrent à l’égal d’une Association
loi de 1901, à laquelle il est légitime de demander de modifier les points de
son programme qui ne sont pas en phase avec la société (mécréante) d’aujourd’hui.
P.S. - Les trois imams qui ont signé ce manifeste sont, eux,
religieusement cramés.